Le rôle de l’Inspection générale des finances dans le processus de privatisation des entreprises publiques en Algérie a fait l’objet d’un dé....
Le rôle de l’Inspection générale des finances dans le processus de privatisation des entreprises publiques en Algérie a fait l’objet d’un débat entre experts.
Le débat sur la privatisation des entreprises publiques en Algérie s’est poursuivi hier au centre de presse d’ El- Moudjahid lors d’une table ronde.
Celle-ci a réuni le consultant international Malek Seraï, le consultant en économie industrielle Réda Amrani, l’expert financier et comptable Mohamed Ghernaout et le président du Conseil national consultatif pour la promotion des petites et moyennes entreprises (CNC-PME), Zaïm Bensaci.
Point focal abordé, le rôle élargi de l’Inspection générale des finances (IGF) dans le processus de privatisation. Récemment, le Conseil des ministres avait adopté un projet de loi complétant l’ordonnance d’août 2001 relative à l’organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques en Algérie.
Grâce à ce texte, l’IGF verra ses missions renforcées pour un meilleur contrôle des dépenses publiques. Cela à travers l’élargissement de ses capacités d’intervention au secteur économique et sa dotation de moyens plus efficaces d’investigation et de contrôle.
Rappelons, que jusqu’à alors, les attributions de l’IGF étaient limitées au contrôle de gestion des dépenses des institutions à caractère administratif uniquement. D’où un contrôle dans des entreprises publiques, de ce fait, exceptionnel puisqu’il se faisait seulement à la demande des autorités habilitées.
Or, ce projet de loi permettra de donner un ancrage juridique au contrôle externe exercé par l’IGF. Celle-ci étant désormais habilitée à « vérifier la régularité et les conditions financières d’exécution des prestations intervenant entre l’entreprise publique économique et les personnes morales ou physiques du secteur privé » en Algérie.
Pour plus d’efficacité, le nouveau statut de cette structure lui donne la possibilité de se faire assister dans l’exercice de ses missions par les agents publics qualifiés ou des experts, et de proposer les mesures conservatoires pour sauvegarder les intérêts de l’entreprise, ainsi que le droit d’accès à l’information.
S’exprimant à propos de cette mesure, le président du CNC-PME a estimé que cette intervention est une « très bonne chose ». Pour Zaïm Bensaci, cet audit de l’IGF devrait accroître la fiabilité des données financières des entreprises privatisables.
Source : Algérie-dz
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