Les prix du ciment ont enregistré une hausse en Algérie en raison de la forte demande des entreprises mais aussi des particuliers.
Les prix du ciment ont enregistré une hausse en
Algérie en raison de la forte demande des entreprises mais aussi
des particuliers.
L’Entreprise régionale des ciments de
l’Est (ERCE) ouvrira le capital de trois autres de ses
unités de production, a-t-on appris auprès du P-dg du
groupe, M. Abdelhamid Bendib.
L’appel d’offres, qui sera lancé à cet effet dans les jours à venir, ajoute M. Bendib, concerne les cimenteries de Hamma-Bouziane (Constantine), Aïn-Touta (Batna) et Tébessa, lesquelles seront ouvertes au partenariat à hauteur de 35% de leur capital social comme cela a été le cas pour la cimenterie de Hadjar-Soud dont le contrat a été décroché par le producteur italien Bozier.
Il précisera que l’unité de Aïn El Kebira (Sétif) ne sera pas ouverte au partenariat mais, son capital entrera en Bourse. M. Bendib, qui s’est penché sur la hausse des prix du ciment en Algérie a, par ailleurs, expliqué que cette crise est essentiellement due à la forte demande sur cette matière et n’est, en aucun cas, le résultat de l’arrêt de l’une des unités de production. Il dira que le groupe a même réalisé une performance de 10% supplémentaire par rapport à la même période de l’année précédente (janvier et février), soit 60 000 tonnes de ciment.
Cette demande est résultante de la clémence du climat, selon le P-dg de l’ERCE, qui a précisé que la plupart des chantiers ne se sont pas arrêtés depuis l’avènement de la période des grands froids comme à l’accoutumée durant cette période de l’année.
« Il n’y a pas eu le break du mauvais temps », dira-t-il. Sur un autre chapitre, il avancera que sa société a dû restreindre la quantité du ciment vendu aux particuliers à 13% pour satisfaire la demande des entrepreneurs en charge des chantiers à caractère utilitaire, à l’image de l’autoroute est-ouest.
Cependant, il soulignera le fait que l’ERCE n’a procédé à aucune augmentation dans les prix du ciment (228,15 DA pour le sac noir ordinaire et 338,10 DA pour le ciment résistant aux sulfates). Pourquoi, alors, le sac de ciment est-il commercialisé à hauteur de 500 DA en Algérie ? Certainement, c’est la spéculation.
Sinon, comment peut-on expliquer cet état de fait à partir du moment où l’ERCE n’a pas encore ouvert le créneau de la revente aux privés et le prix du sac est le même à travers tous les points de vente du groupe, y compris à Illizi ?
Mais d’où viennent les quantités écoulées dans le marché sachant que les importateurs ont été contraints à arrêter leur activité à cause de la hausse du prix du ciment dans les cours internationaux parce qu’ils ne peuvent pas rentabiliser leur commerce à cause du prix administré ? Il y a à l’évidence un trafic de ciment en Algérie.
Source : Algérie-dz
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