Pourquoi le groupe espagnol FADESA ne cherche-t-il pas à vendre lui-même les villas individuelles de son programme de haut standing "Atlas Golf Resort" dans la palme...
Pourquoi le groupe espagnol FADESA ne cherche-t-il pas à vendre lui-même les villas individuelles de son programme de haut standing "Atlas Golf Resort" dans la palmeraie de Marrakech et qui devraient être livrées fin 2009 ?
Pourquoi le groupe FADESA s’entoure-t-il, pour commercialiser ce programme, d’intermédiaires peu scrupuleux, susceptibles de porter préjudice à son image ?
En juillet 2007, le groupe FADESA annoncait la création d’une société commune avec le groupe marocain du B.T.P. ADDOHA à Rabat.
Cette alliance était suivie fin 2007 de la cession de 50 % de FADESA Maroc au groupe ADDOHA.
Sur le papier l’affaire pouvait paraître intéressante pour le groupe ADDOHA : le prix de 110 millions d’euros en échange de 50% des parts de la société semble faible, compte tenu de la taille des projets en cours, parait très intéressant, à première vue.
Il faudrait aller plus dans les détails et probablement attendre les résultats de cette opération (en 2009) pour se déterminer sur le grand gagnant de cette opération.
Le groupe FADESA continue de commercialiser le projet de Saïdia, dans le cadre du plan AZUR 2010, qui est en cours de livraison mais les équipes commerciales de FADESA rencontrées semblent en revanche très réticentes à commercialiser le projet de Marrakech dont la livraison est prévue fin 2009.
Le groupe FADESA a cédé une partie importante de la commercialisation de son projet de Marrakech a des professionnels peu scrupuleux.
Ce projet de FADESA consiste principalement en villas de haut standing autour d’un Golf à Marrakech. Il s’agirait de villas individuelles dont le prix de base est fixé à 5 millions de dirham (450 000 euros). Bien qu’un peu cher, les produits sembleraient intéresser de nombreux étrangers.
C’est une supposition, mais le groupe FADESA a peut être cherché a se défaire rapidement d’une partie importante de son projet.
Le contrat de commercialisation, fonctionnerait de la manière suivante : un intermédiaire, agent immobilier marocain, pour un faible pourcentage du prix de vent au client final, devient propriétaire d'un bien dont la construction devrait être assurée par FADESA. L’intermédiaire vient en fait de payer la 1er échéance du programme (livraison prévue fin 2009) à un prix attrayant. Son objectif est alors de revendre ce bien au plus tôt, si possible avant la seconde échéance. Une fois le client final trouvé, le compromis de vente est transféré à FADESA. Cette opération permet au groupe FADESA d’afficher de bons résultats financiers car les villas sont alors présentées dans son bilan comme vendues.
Hors, début 2008, le gouvernement marocain a modifié le taux de TVA sur les ventes immobilière par une augmentation de 6% soit un passage de 14 à 20 %.
Le groupe FADESA a visiblement exigé le paiement intégral de cette augmentation de TVA, sur la valeur globale des biens, pour reprendre, de ses intermédiaires, à son nom le compromis de vente.
On peut imaginer que certains intermédiaires soient obligés de jeter l’éponge. Certains intermédiaires prétendraient avoir en portefeuille pour plus de 180 millions d’euros de biens à commercialiser sur le programme FADESA.
Si ces intermédiaires ne trouvent pas rapidement de clients, c’est 180 millions d’euros de dettes qu’ils ne pourront honorer …
Est-ce là un comportement digne d'une entreprise comme FADESA ????
Source : Synthèse de DP-ENGINEERING
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