La conformité du système financier algérien aux normes internationales a été réaffirmée hier, à Bruxelles par le président de l’Association des banques et établissemen...
La conformité du système financier algérien
aux normes internationales a été
réaffirmée hier, à Bruxelles par le
président de l’Association des banques et
établissements financiers (ABEF), M. Mohamed Djellab, qui a,
également, souligné toutes les avancées
réalisées dans ce
domaine.
'
'L’Algérie
est conforme aux normes internationales en ce qui concerne la
mise en œuvre d’un cadre légal dans ce domaine'', a
insisté M. Djellab, qui participait à l’ouverture
des travaux de la 12ème conférence
Euro-méditerranéenne sur la transition
économique, portant sur le thème ''Les services
financiers et bancaires au c£ur de la transition''.
Présentant l’état des réformes en Algérie, M. Djellab, également P-dg du Crédit populaire d’Algérie (CPA), a fait état des avancées au niveau tant du système des payements que celui du marché des capitaux en Algérie.
S’agissant du premier segment, il a évoqué la diversification et l’élargissement de la place bancaire (de cinq banques publiques à 30 établissements bancaires et financiers publics et privés actuellement), le développement du réseau des agences (de 1.200, il y a 2 ans, à 1.400 aujourd’hui), ainsi que de la mise en oeuvre d’instruments de financement de l’économie (leasing, factoring, capital investissement et crédits hypothécaires).
Il a, par la suite, expliqué que toute l’instrumentation légale relative au marché des capitaux (bourse et marché des valeurs du Trésor) à été mise en £uvre. ''Ce marché est à l’état embryonnaire, mais il se développe progressivement'', estime-t-il.
''Ce qu’il faut retenir de cette rencontre, c’est que tous les pays avancent, mais quand on voit les résultats, on constate que l’Algérie est en train de résorber son retard'' en la matière, a-t-il déclaré à l’APS en marge de cette conférence.
Il a également souligné que l’Algérie continue de persévérer en renforçant les moyens humains et matériels, et en améliorant davantage l’environnement lié au système bancaire et financier.
''Nous pouvons encore aller plus vite dans la mise en œuvre des réformes au profit d’un financement plus diversifié et plus adapté aux besoins de l’économie et dans la prise en charge des besoins de la clientèle en termes de prestation de services'', a-t-il estimé.
Au sujet de l’instauration d’une monnaie unique entre les pays de la région Sud de la méditerranée, évoqué à plusieurs reprises lors de cette rencontre par les partenaires des deux rives, M. Djellab a considéré qu'avant d’aller à la monnaie unique, ''il faut d’abord aller vers des critères de convergences, c'est-à-dire rapprocher davantage les économies, la monnaie unique n’étant qu’un aboutissement et non un préalable''.
Une délégation algérienne du secteur financier algérien participe à cette rencontre qui prendra fin jeudi et à laquelle prennent part de hauts responsables du secteur des finances des deux rives de la méditerranée ainsi que des représentants des institutions financières internationales, des experts et des universitaires.
Ces conférences annuelles sont une partie régulière du dialogue économique entre l'UE et ses partenaires méditerranéens afin de favoriser une meilleure compréhension des politiques et des questions liées au processus de transition économique dans les pays partenaires méditerranéens.
Durant cette conférence de deux jours, les travaux se présentent sous forme de sessions plénières et d’ateliers. La conférence de cette année intervient après celle des ministres des Affaires étrangères de la zone euro-méditerranéenne tenue en novembre 2007 à Lisbonne, durant laquelle les ministres ont renouvelé leur engagement à soutenir l'investissement, la création d'emplois et les réformes économiques et sociales, tout en se félicitant également des stratégies fondées sur une gamme plus large d'instruments financiers pour la promotion du secteur privé.
Source : El Moudjahid
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