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Tout porte à croire que la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) est en voie d’être relancée, du moins selon les informations rapportées hier par l’AFP.
« Nous relancerons cette opération lorsque nous aurons une transparence totale sur les comptes des partenaires éventuels de cette banque publique algérienne et sur leur stratégie, vraisemblablement à partir de la fin du 1er trimestre 2008 », a déclaré hier le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, à l’AFP.
Quelques jours auparavant, à l’occasion des assises nationales et internationales du tourisme, le P-DG de cette banque, M. Mohamed Djellab, avait lancé à la hâte à la presse : « Prochainement », et ce, en réponse à une question concernant la reprise de l’opération.
Une opération gelée, faut-il le rappeler, en novembre dernier en raison de la crise des « subprime », plus précisément « de l’impact non encore évalué de la crise internationale des crédits hypothécaires », selon les déclarations de la ministre déléguée à la réforme financière, Fatiha Mentouri, qui avait précisé : « La décision de réouverture de ce dossier sera prise au moment jugé opportun. »
En fait, le gouvernement a préféré jouer la carte de la prudence en attendant des changements positifs sur la scène financière internationale, donc plus de transparence sur les comptes des banques intéressées, comme l’a indiqué le ministre.
Aujourd’hui, trois mois après la sortie de Fatiha Mentouri, les signes attendus commencent à réapparaître apparemment, à la lumière des déclarations du ministre.
Pour rappel, elles étaient six banques à être pré-qualifiées pour le rachat de 51% des parts du Crédit Populaire d’Algérie (CPA). Trois ont décidé d’aller jusqu’au bout de l’opération alors que les trois autres se sont retirées de la course à la dernière ligne droite. Il s’agit du Crédit agricole (France), de Citibank (USA) et de Stantarder (Espagne).
La Citibank a notifié son retrait du processus le 21 novembre 2007, alors que le Crédit agricole a exprimé deux jours plutôt, c’est-à-dire le 23 novembre 2007, le souhait de voir la date de présentation des offres reportée.
En plus du CPA, la Banque de développement local est également retenue pour l’opération de privatisation.
Source : Tout sur l'Algérie
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