L'Algérie accélère les préparatifs pour adopter de nouvelles normes comptables, conformes aux standards internationaux. Depuis quelques semaines, le gouver...
L'Algérie
accélère les préparatifs pour adopter de nouvelles
normes comptables, conformes aux standards internationaux. Depuis
quelques semaines, le gouvernement multiplie les rencontres et les
séminaires de formation en direction des entreprises et des
institutions publiques.
Objectif : l'adoption dès janvier 2009 d'un nouveau plan comptable national largement inspiré des normes IFRS (normes internationales d'informations financières).
Selon le gouvernement, l'actuel Plan comptable national (PCN) ne semble plus adapté à la nouvelle situation du pays : il date de 1975, et à l'époque, le pays était sous le régime de l'économie dirigée.
A présent, l'économie de marché est la doctrine officielle de l'Etat et l'actuel PCN ne correspond plus aux nouvelles réalités économiques induites par la globalisation et la mondialisation auxquelles les groupes algériens vont devoir se soumettre.
Les entreprises algériennes ont besoin d'une bonne visibilité à l'étranger, notamment celles disposant de plans de développement à l'international comme Sonatrach, Sonelgaz et Cevital. Mais ces grands groupes appliquent déjà largement les normes IFRS dans leurs comptabilités, sans avoir attendu la décision du gouvernement.
Mais l’initiative du gouvernement de modifier radicalement le plan comptable national risque de provoquer un « bug » dans de nombreuses entreprises et les administrations publiques, peu préparées à s’adapter aux nouveaux changements.
Souvent, ces entités ne possèdent pas les instruments nécessaires pour réussir la transition annoncée vers les nouvelles normes.
Parmi elles, les directions des impôts ne sont pas dotées de matériel informatique et leurs agents ne sont pas formés pour lire et faire appliquer les nouvelles normes comptables en vigueur seulement dans les pays industrialisés.
L'économie informelle et l'évasion fiscale dans le pays constituent également deux importants obstacles pour l'application des normes IFRS. Valables et lisibles partout dans le monde, ces normes sont synonymes de transparences dans les comptes sociaux des entreprises.
Or, beaucoup d’entreprises et d’administrations algériennes restent peu transparentes dans leurs pratiques comptables et managériales.
Dans ce contexte, le projet de réformer le PCN suscite des réserves dans les milieux économiques. De nombreux chefs d'entreprises ne cachent pas également leur scepticisme.
Résultat : le nouveau PCN risque de subir le même sort que la loi sur l'obligation de payer par chèque toute transaction commerciale dont le montant est supérieur à 50.000 dinars.
On se souvient en effet du sort réservé à cette loi qui devait être appliquée en septembre 2006 : elle a été abrogée par le gouvernement avant qu'elle ne soit entrée en vigueur.
Source : Tout sur l'Algérie
Objectif : l'adoption dès janvier 2009 d'un nouveau plan comptable national largement inspiré des normes IFRS (normes internationales d'informations financières).
Selon le gouvernement, l'actuel Plan comptable national (PCN) ne semble plus adapté à la nouvelle situation du pays : il date de 1975, et à l'époque, le pays était sous le régime de l'économie dirigée.
A présent, l'économie de marché est la doctrine officielle de l'Etat et l'actuel PCN ne correspond plus aux nouvelles réalités économiques induites par la globalisation et la mondialisation auxquelles les groupes algériens vont devoir se soumettre.
Les entreprises algériennes ont besoin d'une bonne visibilité à l'étranger, notamment celles disposant de plans de développement à l'international comme Sonatrach, Sonelgaz et Cevital. Mais ces grands groupes appliquent déjà largement les normes IFRS dans leurs comptabilités, sans avoir attendu la décision du gouvernement.
Mais l’initiative du gouvernement de modifier radicalement le plan comptable national risque de provoquer un « bug » dans de nombreuses entreprises et les administrations publiques, peu préparées à s’adapter aux nouveaux changements.
Souvent, ces entités ne possèdent pas les instruments nécessaires pour réussir la transition annoncée vers les nouvelles normes.
Parmi elles, les directions des impôts ne sont pas dotées de matériel informatique et leurs agents ne sont pas formés pour lire et faire appliquer les nouvelles normes comptables en vigueur seulement dans les pays industrialisés.
L'économie informelle et l'évasion fiscale dans le pays constituent également deux importants obstacles pour l'application des normes IFRS. Valables et lisibles partout dans le monde, ces normes sont synonymes de transparences dans les comptes sociaux des entreprises.
Or, beaucoup d’entreprises et d’administrations algériennes restent peu transparentes dans leurs pratiques comptables et managériales.
Dans ce contexte, le projet de réformer le PCN suscite des réserves dans les milieux économiques. De nombreux chefs d'entreprises ne cachent pas également leur scepticisme.
Résultat : le nouveau PCN risque de subir le même sort que la loi sur l'obligation de payer par chèque toute transaction commerciale dont le montant est supérieur à 50.000 dinars.
On se souvient en effet du sort réservé à cette loi qui devait être appliquée en septembre 2006 : elle a été abrogée par le gouvernement avant qu'elle ne soit entrée en vigueur.
Source : Tout sur l'Algérie
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