Après avoir vu lever les dernières barrières douanières restantes entre la Tunisie et l'Union Européenne, suite à l'accord de libre-échange qui est entré en vigueur le 1er janvier, certai...
Après avoir vu lever les dernières barrières douanières restantes entre la Tunisie et l'Union Européenne, suite à l'accord de libre-échange qui est entré en vigueur le 1er janvier, certains secteurs tels que le textile, doivent faire face aux défis imposés par la mondialisation.
En effet, les statistiques des 9 premiers mois de 2007 confirment la résistance de ce secteur, en s’accaparant de 42,7% des exportations de l'industrie manufacturière avec environ 1967 entreprises employant au total 200 000 personnes.
Toutefois, le secteur qui est en proie aux aléas de l'environnement externe, doit se protégé contre la pénétration massive des marchandises provenant des grands pays producteurs de textile-habillement à savoir la chine qui a un poids de plus en plus lourd sur la scène du commerce textile international.
A noter que dans le cadre de la réglementation de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'EU en faisant recours à d'autres types de "mesures de sauvegarde" valables jusqu'en 2008 et 2013 respectivement, vont voir la possibilité de limiter les exportations chinoises.
De ce fait, Le secteur textile-habillement tunisien doit adopter une approche marketing ciblée. Particulièrement, au niveau des exportations, en recommandant aux exportateurs de développer de collections différentes valables pour les régions ou pays ciblés, et ce, en raison des différences culturelles.
Pour les industries manufacturières, ils ont connu au cours des 9 premiers mois de 2007, une certaine vitalité au niveau des échanges extérieurs, réciproquement, une augmentation au niveau du volume des investissements agrées dans le cadre du programme de mise à niveau industriel, passant de 205,2 millions de dinars durant les 9 premiers mois de 2006 à 424,8 millions de dinars au cours de la même période en 2007, enregistrant une augmentation de près de 107%.
Source : Tunisie-Affaire
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