Le poids des hydrocarbures dans l’économie de l’Algérie demeure très important ce qui appelle à l’accélération des réformes économiques.
Le poids des hydrocarbures dans l’économie de l’Algérie demeure très important ce qui appelle à l’accélération des réformes économiques.
Malgré la bonne tenue des indicateurs macroéconomiques, l’Algérie subit la persistance de fragilités structurelles, au premier rang desquelles la très forte dépendance aux revenus des hydrocarbures qui représentent 50% du PIB, 75% des revenus fiscaux et plus de 98% des exportations.
La croissance que connaît le pays depuis 2002 apparaît pour partie artificielle dans la mesure où elle repose sur une demande publique, essentiellement nourrie par la manne pétrolière. L’économie nationale est encore peu diversifiée et ne dispose pas de secteurs de production à forte valeur ajoutée susceptibles de soutenir les exportations.
De nombreux défis restent à relever pour les autorités du pays : le système bancaire n’assure pas encore un financement optimal de l’économie, la monnaie reste soumise à une régime de semi - convertibilité, la part de l’informel reste élevée (30% du PIB).
Malgré le ralentissement de la production d’hydrocarbures, l’Algérie enregistre en 2006 son troisième excédent commercial record d’affilée (31,8 milliards de dollars US).
Les exportations de biens atteignent 52,8 Mds USD (+14,8%) grâce à la hausse des cours des hydrocarbures, alors que les importations augmentent modérément à 21 Mds USD (+3,2%). En parallèle, les réserves de change se montent à 78 Mds USD fin 2006, et pourraient dépasser les 100 milliards en 2008.
Cette aisance financière a permis aux autorités algériennes de réduire la dette externe de 70% (20,3 Mds USD en 2000 contre 4,7 Mds USD fin 2006).
Cette réduction importante intervient suite aux accords conclus courant 2006 (conversion de la dette à l’égard de la Russie en contrats commerciaux, remboursements anticipés auprès des créanciers des Clubs de Londres et de Paris).
Source : Alégrie-dz
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