L’Algérie et le Maroc ont réitérés leurs engagements vis-à-vis de l’édification de l’Union du Maghreb arabe (UMA) à l’occasion de la réunio...
L’Algérie et le Maroc ont réitérés leurs engagements vis-à-vis de l’édification de l’Union du Maghreb arabe (UMA) à l’occasion de la réunion du groupe 5+5 à Rabat.
Sans surprise, les responsables de l’Algérie et du Maroc ont fait assaut d’attachement à l’UMA, à l’occasion de la sixième réunion des ministres des Affaires étrangères des pays de la Méditerranée occidentale de Rabat.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri, affirme ainsi que son pays est « déterminé à oeuvrer pour que l’UMA sorte de sa léthargie et pour que le Maghreb soit en phase avec son temps, en phase avec les nouvelles réalités politiques et internationales ».
Pour l’Algérie, Abdelkader Messahel, ministre délégué aux Affaires maghrébines et africaines, a dit « l’attachement fondamental » de l’Algérie à la consolidation économique de l’UMA et a évoqué les « larges chantiers » qui s’ouvrent, comme les projets structurants (de cette intégration maghrébine) en cours de réalisation avec l’autoroute Est-Ouest et la ligne de chemin de fer Est-Ouest.
En creux de ces déclarations, on devine aisément la divergence d’appréciation sur la manière d’enclencher le moteur maghrébin : les « nouvelles réalités politiques », aux yeux du Maroc, c’est sans doute « leur » solution au Sahara, alors que côté de l’Algérie, on continue à penser que l’économie maghrébine doit avancer en déconnectant le processus maghrébin du problème sahraoui.
On aura néanmoins évité de trop s’étaler sur le sujet, tout en essayant d’apporter la preuve de son engagement maghrébin. Mais il est clair que les promoteurs européens de l’Union méditerranéenne, qui est une évolution logique du dialogue informel des 5+5, continueront à mettre la question du Maghreb au centre de leur démarche.
Les participants ont choisi de « positiver » et ont lancé un appel « pour la promotion de mécanismes nouveaux de dialogue » entre les pays en vue d’une relance du partenariat. Le chef de la diplomatie espagnole, M. Miguel Angel Moratinos, encore lui, a indiqué que les 10 pays se sont engagés pour un « un partenariat plus renforcé ».
Et comme s’il s’agissait de contraindre l’UMA à exister, les chefs de la diplomatie des 5+5 annoncent qu’ils ont décidé de « mettre en place un partenariat privilégié entre les pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et l’Union européenne (UE) pour un modèle de coopération ».
Source : Algérie-dz
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