Bien que la Tunisie ait placé l'économie et la culture numérique au centre de ses intérêts et comme priorité nationale, conformément à la stratégie dessinée par le Prési...
Bien que la Tunisie ait placé l'économie et la culture numérique au centre de ses intérêts et comme priorité nationale, conformément à la stratégie dessinée par le Président Zine El Abidine BEN ALI pour la Tunisie de demain.
Et bien que le Président Ben Ali a fait de l'ordinateur familial une priorité nationale afin de faire accéder toutes les familles tunisiennes à l'ère du numérique et pour édifier la société de l'information dans la pratique.
Cependant, et malgré l'idée reçu, le matériel informatique reste relativement taxé que ce soit par la TVA, dont le taux a été, respectivement, relevé en 2005 de 6% à 10% en 2006, puis à 12% en 2007 pour les assujettis et à 15% pour les non assujettis, rend le PC encore cher pour la famille et le consommateur individuel. Ceci est une aberration et une contradiction de l'administration avec la politique du Président.
En outre, le taux de TVA est variable selon que l'ordinateur est complet où importé en pièces détachées, où les taxes peuvent dépasser 45%.
Cet état de fait handicape les familles moyennes et nécessiteuses pour l'achat des consommables des imprimantes ou de faire éventuellement des extensions à leur machine. Il handicape l'industrie de montage local.
Le Ministère des Technologies de la Communication réfléchit avec la Chambre des TIC sur la révision de ces taux, ceci pour contribuer à l'effort national d'accès à la société de savoir.
Il sera même à notre avis, plus judicieux de détaxer totalement l'ordinateur familial ce qui permettra d'abaisser son prix de 15%. On pourra offrir aux tunisiens modestes un PC dont la valeur voisine 600, voir 500 DT. Ce qui permettra de booster le taux d'équipement des familles en PC ainsi que le taux d'accès à internet qui restent encore faibles selon le dernier rapport de Davos publié par TA.
En outre, certains équipements de télécoms ou les serveurs sont soumis à des taxes de certifications de la part du CERT ou de l'ANCE, ce qui alourdit le prix définitif pour le client et rallonge de même les procédures de dédouanement.
Néanmoins le Ministère des TIC travaille en partenariat avec les SSII et les professionnels du secteur des TIC pour trouver des solutions et pour réduire peut être les taxes et impôts.
Source : Tunisie Affaire
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