Le port Tanger-Med, dont la gestion de l'ensemble des quais a été cédée à des sociétés privées afin de dynamiser le Nord du Maroc, est ""la vitrine économique"" du Royaume sur la Méditerranée, affirme la cha...
Le port Tanger-Med, dont la gestion de l'ensemble des quais a été cédée à des sociétés privées afin de dynamiser le Nord du Maroc, est ""la vitrine économique"" du Royaume sur la Méditerranée, affirme la chaîne de télévision ""France 3""
A travers cette grande plateforme portuaire, le Maroc affiche son ambition de créer un nouvel outil d'import-export, accueillir en eaux profondes les plus grands porte-conteneurs au monde et de booster le commerce, relève la chaîne dans un reportage, notant que cette réalisation intégrera une gare maritime et ferroviaire reliée à l'autoroute Tanger-Oujda.
""Avec ce projet, le Maroc est positionné exactement au bon moment"" dans la mesure où ""il y a aujourd'hui 100.000 navires qui croisent dans le Détroit"", indique le directeur adjoint du port Tanger-Med, M. El Mostapha El Mouzani.
Et d'ajouter qu'""aujourd'hui, nous avons des liaisons simples d'une demi-heure via l'Europe avec des navires pour transporter des camions TIR et des voyageurs, ce qui nous permet , a-t-il dit, d'être pratiquement dans l'Europe sans l'être réellement"".
Après avoir rappelé que ""le rêve secret du Maroc était de rejoindre l'Union européenne"", ""France 3"" souligne que ""pour le moment, Rabat se contente d'être le bon élève de la politique de voisinage qui réunit une quinzaine d'Etats du Sud et de l'Est"" de la Méditerranée.
Dans ce contexte, la chaîne fait observer que la Commissaire européenne aux Relations extérieures et à la Politique de voisinage, Mme Benita Ferrero-Waldner, est ""venue dernièrement apporter au Maroc une enveloppe importante"".
""Pour les années 2007 à 2010, nous aurons 654 millions d'euros à notre disposition auxquels s'ajoutent quelques instruments financiers thématiques destinés notamment à aider à la lutte contre l'immigration"" clandestine, a affirmé la Commissaire européenne.
""Une coopération à laquelle le président français Nicolas Sarkozy propose d'ajouter sa plus-value, l'Union méditerranéenne (UM). Car c'est ici, disait le chef de l'Etat français, que l'on gagnera tout ou que l'on perdra tout"", souligne la chaîne.
Ce diagnostic est ""partagé par le Maroc qui insiste sur la dimension géopolitique du projet"", explique ""France 3"".
""Si nous réussissons en Méditerranée, ce qui est un impératif et une urgence, alors on peut imaginer naturellement une relation Nord-Sud apaisée à l'échelle mondiale"", souligne, pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taïeb Fassi-Fihri.
Laboratoire du codéveloppement ou utopie créatrice, l'UM a vocation à s'adresser à tous. En attendant, le Maroc se concentre sur son ambition, être le premier partenaire des Européens. Plus qu'une simple association avec l'UE, mais moins que l'adhésion, le Maroc réclame en fait un statut avancé auprès de Bruxelles. Quant au projet d'UM, il est preneur mais à condition que ce ne soit pas une coquille vide, conclut la chaîne de télévision française.
Source : AtlasVista
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