Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar, a souligné la nécessité d'entreprendre une réforme du système fiscal au Maroc en vue de renfor...
Le ministre de l'Economie et des Finances, M. Salaheddine Mezouar, a souligné la nécessité d'entreprendre une réforme du système fiscal au Maroc en vue de renforcer la compétitivité de l'économie nationale et d'améliorer le revenu des salariés.
M.Mezouar qui était jeudi soir l'invité de l'émission "Tiyarat" (Courants) diffusée par la 2ème chaîne de télévision nationale "2M", a indiqué que le gouvernement est venu avec une nouvelle approche sur la réforme fiscale afin de créer une dynamique économique et de résoudre les déséquilibres sociaux au Maroc.
Cette
nouvelle approche, qui vise à augmenter le pouvoir d'achat des
citoyens et à ouvrir des opportunités d'emploi et des
initiatives privées pour les jeunes, comporte pour la
première fois une vision réformatrice de la
fiscalité à moyen terme, a-t-il ajouté.
M.
Mezouar a de même rappelé que l'Impôt
Général sur le Revenu (IGR) a connu une baisse à
partir de l'année 2007, profitant ainsi à plus 285 mille
salariés avec un coût global de 2,5 milliards de dh,
faisant état de l'existence d'une volonté de baisser
l'impôt sur le revenu à hauteur de 38 pc et d'augmenter le
plafond de l'exonération fiscale pour englober les personnes
ayant un revenu annuel de 30 mille dh au lieu de 24 mille dh
actuellement, en vue d'améliorer le pouvoir d'achat des
salariées et de consolider la compétitivité des
entreprises.
Il a également souligné que le
gouvernement est déterminé à baisser la taxe sur
la valeur ajoutée (TVA) à hauteur de 18 pc dans une
première étape et à réduire les
écarts dans ce domaine dans les années à venir,
signalant que les taux d'intérêt bancaire ne
connaîtront aucune hausse.
S'agissant du dernier rapport
des Nations-Unies sur l'Indice du Développement humain (IDH) et
qui place le Maroc à la 126ème position, M. Mezouar a
indiqué que l'organisation se base sur certains indicateurs
comme le revenu et le Produit Intérieur Brut (PIB) et en
néglige d'autres en relation directe avec le
développement.
M.Mezouar a aussi rappelé que le
rapport onusien s'est fondé sur les statistiques 2004, faisant,
à cet égard, état de l'existence au Maroc d'un
cumul de problèmes sociaux en dépit des efforts
considérables déployés par l'Etat pour lutter
contre la pauvreté et la précarité.
Source : Maghreboo
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