Le directeur général exécutif de la BLC, Chadi Karam, a insisté sur la nécessité d’assurer une autonomie à la Banque centrale syrienne et de supprimer le rôle que joue le ministère syrien des Finances au sein du secteur bancaire ainsi que celui que jo...
Le directeur général exécutif de la BLC, Chadi Karam, a insisté sur la nécessité d’assurer une autonomie à la Banque centrale syrienne et de supprimer le rôle que joue le ministère syrien des Finances au sein du secteur bancaire ainsi que celui que joue la Banque commerciale de Syrie au sein du marché de change.
M. Karam a tenu ces propos lors d’une conférence qu’il a donnée à Damas sur l’état des lieux du secteur bancaire syrien et son avenir.
Par ailleurs, le directeur général exécutif de la BLC a exposé un plan directeur détaillé sur les outils susceptibles de gérer la dette publique, affirmant que la Banque centrale syrienne a besoin de ces instruments pour maîtriser les liquidités, influencer les taux d’intérêt et contrôler l’inflation.
« Cette initiative permettrait
également au secteur bancaire de gérer ses propres
liquidités », a-t-il dit.
Il a
préconisé la création d’un marché
dynamique interbancaire qui serait cependant contrôlé.
Il a mis en garde contre un arrêt inopiné de la subvention des dérivés pétroliers et de l’énergie, recommandant une suppression graduelle de la subvention et l’introduction simultanément de la TVA, rejoignant ainsi les propositions du vice-Premier ministre syrien Abdallah Dardari.
Chadi Karam a outre mis en garde contre un lancement prématuré de la Bourse syrienne, et ce avant que le cadre législatif, les mécanismes de détermination des responsabilités et l’élaboration des sanctions à l’encontre des contrevenants ne soient mis en œuvre.
« Le cas échéant, le marché serait exposé à de grands dangers », a-t-il ajouté.
Source : l'Orient-le Jour
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