ATAVANCE, une SSII française spécialisée dans les solutions financières front et back office et des solutions logicielles en télécoms, vient d’ouvrir une filiale en Tuni...
ATAVANCE, une SSII française spécialisée dans les solutions financières front et back office et des solutions logicielles en télécoms, vient d’ouvrir une filiale en Tunisie. A cet effet, elle lance une action des recrutements d’ingénieurs en TIC, et ce, pour atteindre 100 ingénieurs fin 2008.
Datavance Tunisie se spécialisera dans le développement d’applications au forfait pour le marché français. En délocalisant une antenne en Tunisie, cette SSII française arrive à augmenter sa compétitivité, et ce, en réalisant des projets, des TMA avec des prix compétitifs, avec un facteur 4, tout en délivrant la même qualité de service.
Cette SSII française arrive, grâce à sa stratégie d’offshoring, à gagner des appels d’offres en France auprès des PME et des grands comptes dans le monde des télécoms et des finances.
Eric ROZANES, cofondateur et dirigeant de cette SSII, explique son choix de la Tunisie par la proximité, la compétitivité du coût, mais aussi, par la culture et la maîtrise de la langue française. En effet, les ingénieurs tunisiens de Datavance sont recrutés en tant que chefs projets et architectes de système d’information. Ils seront en contact avec les donneurs d’ordres en France et des Directeurs de Systèmes d’Informations (DSI).
Il y a lieu de mentionner que les décideurs tunisiens et les donneurs d’ordres, en Tunisie, n’ont pas compris l’intérêt de développer des SSII locales et de booster l’ingénierie tunisienne, et ce, en pratiquant la logique du moins disant et en massacrant l’ingénierie tunisienne en confiant les projets mobilisateurs comme celui des cartes électroniques d’étudiants C2E ou celui du système d’information de la justice à des SSII étrangères.
Par ailleurs, ce sont, plutôt, les SSII internationales, qui ont mieux compris l’intérêt de jouir de l’ingénierie locale et de profiter de la compétitivité en développant la sous-traitance et l’offshoring.
Par conséquent, la Tunisie devient progressivement un centre de sous-traitance ne réalisant une prévalue que par le facteur travail, alors que les SSII locales peuvent réaliser une prévalue par ce facteur, mais surtout par le facteur produit en devenant exportateur.
A défaut d’une stratégie nationale mobilisatrice, et de l’absence même des opérateurs privés au Conseil Supérieur de l’Economie Numérique qui traduit une méprise envers les SSII, la Tunisie se contente de sous-traiter en attendant des jours meilleurs.
Source : TunisieAffaire
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