Qui est le favori pour la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) ? A
l'approche de la remise des offres techniques et financières,
les banques candidates affûtent leur stratégie et les
choses commencent à se préciser.
En raison des tensions entre Alger et Madrid, la banque espagnole Santander pourrait confirmer son retrait avant le dépôt des offres.
Pour sa part, l’américain Citibank est très mal placé dans cette course. Et pour cause : le CPA est issu de l’ancienne Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie (BNCI) française. Il est donc naturellement très proche des banques françaises. « Il est tout à fait logique que le CPA soit vendu à l’une des banques français candidates.
Le contraire serait incompréhensible sur tous les plans : politique, stratégique…», explique une source proche du dossier. Ces dernières sont au nombre de quatre : BNP Paribas, Crédit Agricole, Natexis Banques Populaires et Société Générale.
Selon des informations recueillies par « toutsurlalgerie.com » auprès d’une source bancaire à Paris, la bataille devrait se jouer entre les deux géants français BNP Paribas et Crédit Agricole. BNP devrait présenter le projet le plus complet et le plus ambitieux pour le CPA alors que le Crédit Agricole est prêt à casser sa tirelire pour proposer un chèque qui serait au-delà des espoirs du gouvernement algérien.
Parmi les propositions qui devraient être contenues dans l’offre de BNP Paribas figurent notamment le développement du réseau d’agences du CPA, un plan de formation pour le personnel et surtout une intégration dans le groupe BNP Paribas. Ce dernier point devrait fortement séduire les salariés du CPA et les syndicats.
Pour sa part, le Crédit Agricole semble déterminer à remporter cette bataille. « La banque est prête à signer un gros chèque pour s’emparer du CPA mais cela risque de ne pas suffire. L’Algérie n’a pas forcément besoin que d’argent dans cette opération ».
Mais le Crédit agricole a d’autres arguments pour convaincre : garder le réseau d’agence actuel du CPA - tout en laissant entendre via ses relais que BNP Paribas pourrait supprimer les agences en concurrence avec les siennes -, développer la banque dans les zones rurales –une spécialité du Crédit agricole- et mettre tous les moyens financiers pour la développer.
Source : Tout sur l'Algérie
En raison des tensions entre Alger et Madrid, la banque espagnole Santander pourrait confirmer son retrait avant le dépôt des offres.
Pour sa part, l’américain Citibank est très mal placé dans cette course. Et pour cause : le CPA est issu de l’ancienne Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie (BNCI) française. Il est donc naturellement très proche des banques françaises. « Il est tout à fait logique que le CPA soit vendu à l’une des banques français candidates.
Le contraire serait incompréhensible sur tous les plans : politique, stratégique…», explique une source proche du dossier. Ces dernières sont au nombre de quatre : BNP Paribas, Crédit Agricole, Natexis Banques Populaires et Société Générale.
Selon des informations recueillies par « toutsurlalgerie.com » auprès d’une source bancaire à Paris, la bataille devrait se jouer entre les deux géants français BNP Paribas et Crédit Agricole. BNP devrait présenter le projet le plus complet et le plus ambitieux pour le CPA alors que le Crédit Agricole est prêt à casser sa tirelire pour proposer un chèque qui serait au-delà des espoirs du gouvernement algérien.
Parmi les propositions qui devraient être contenues dans l’offre de BNP Paribas figurent notamment le développement du réseau d’agences du CPA, un plan de formation pour le personnel et surtout une intégration dans le groupe BNP Paribas. Ce dernier point devrait fortement séduire les salariés du CPA et les syndicats.
Pour sa part, le Crédit Agricole semble déterminer à remporter cette bataille. « La banque est prête à signer un gros chèque pour s’emparer du CPA mais cela risque de ne pas suffire. L’Algérie n’a pas forcément besoin que d’argent dans cette opération ».
Mais le Crédit agricole a d’autres arguments pour convaincre : garder le réseau d’agence actuel du CPA - tout en laissant entendre via ses relais que BNP Paribas pourrait supprimer les agences en concurrence avec les siennes -, développer la banque dans les zones rurales –une spécialité du Crédit agricole- et mettre tous les moyens financiers pour la développer.
Source : Tout sur l'Algérie
Commentaires