Les populations du Maghreb Arabe sont de grands consommateurs de céréales. Les tunisiens à leur tête, sont les plus grand consommateurs de blé du monde. Des amateurs de pain par excellence. De ce fait, notre sécurité alimentaire est mise en jeu du moment qu’on n’arri...
Les populations du Maghreb Arabe sont de grands consommateurs de céréales. Les tunisiens à leur tête, sont les plus grand consommateurs de blé du monde.
Des amateurs de pain par excellence. De ce fait, notre sécurité alimentaire est mise en jeu du moment qu’on n’arrive pas à assurer notre propre consommation et qu’on recoure toujours à l’importation.
Un tunisien consomme en moyenne 258 Kg de blé/an tandis qu’un européen n’en consomme que 130. Les algériens consomment 232 Kg et les marocains 211 Kg.
En Tunisie et au Maroc, presque 50% du blé est importé. En Tunisie, on ne produit que 1.450.000 tonnes métriques (avec 850.000 t/m de réserves de garantie), alors qu’on consomme plus de 2.600.000 t/m sans oublier les 779.000 t/m de réserve de garantie à recouvrir aussi.
Au Maghreb Arabe, le pays qui a le déficit le plus grand est l’Algérie, malgré sa superficie et les possibilités de culture massive de cette denrée. On découvre que les algériens ont un déficit de 5.500.000 t/m
A cet égard, en Tunisie, mais aussi en Algérie, au Maroc, en Lybie et en Mauritanie, des mesures sont prises afin de limiter l’impact de la hausse vertigineuse sur le marché international du prix des céréales, le blé dur en particulier, pour assurer l’approvisionnement des marchés.
Toutes les dispositions nécessaires sont prises en compte, avec toutes les parties impliquées dans le circuit d’importation, de commercialisation et de transformation du blé, afin d’éviter aux citoyens les excès de l’instabilité du marché mondial, les hausses du prix du fret et des produits pétroliers.
Par ailleurs, il a été donné l’ordre d’entamer des actions de sensibilisation et d’encouragement de la production céréalière. Les Instituts de recherche sont impliqués dans la mise au point de programmes nationaux misant sur des variétés locales plus résistantes aux maladies et plus productives dans le respect de la qualité des sols et du climat.
D’une autre part, des mesures incitatives sont prises pour développer tous les domaines liés à la production, à la commercialisation, à la transformation et à la conservation des produits céréaliers locaux pour pallier au déficit certain, sur le marché international, causé par la demande engendrée par les nouvelles industries du biocarburant.
Source : Tunisie Affaire
Commentaires