Le
durcissement des conditions d'attribution des contrats aux groupes
pétroliers étrangers se confirme.
Après la
parution, la semaine dernière, au Journal Officiel d'un
décret fixant les nouvelles procédures et conditions d'octroi des autorisations de prospection d'hydrocarbures,
Chakib Khelil a annoncé aujourd'hui une nouvelle mesure :
les compa...
Le
durcissement des conditions d'attribution des contrats aux groupes
pétroliers étrangers se confirme.
Après la
parution, la semaine dernière, au Journal Officiel d'un
décret fixant les nouvelles procédures et conditions d'octroi des autorisations de prospection d'hydrocarbures,
Chakib Khelil a annoncé aujourd'hui une nouvelle mesure :
les compagnies étrangères travaillant en Algérie
devront accepter d'effectuer un transfert de technologie en faveur de
Sonatrach.
Comprendre :
en échange de l'accès à nos réserves
pétrolières et gazières, les
sociétés étrangères devront aider Sonatrach
et ses filiales à acquérir de nouvelles technologies. La
« nouvelle méthode » sera appliquée
avant la fin de l’année, avec le lancement prochain
d’appels d'offres concernant 15 nouveaux blocs pétroliers
et gaziers dans le sud du pays.
« Les conditions
d'attribution de ces réserves seront différentes des
précédentes. La priorité sera donnée aux
sociétés qui permettent l'accès de Sonatrach
à leurs ressources ainsi qu'à leurs
technologies », a déclaré aujourd'hui Chakib
Khelil.
L'entrée
en vigueur de la nouvelle loi sur les hydrocarbures oblige Sonatrach
à prendre au moins 51% de participations dans tous les projets
d'hydrocarbures en Algérie. Pour leur part,
les filiales de Sonatrach exigeront en échange de nouveaux
contrats une transfert de technologie et le savoir faire en leur
faveur.
« Le transfert de technologie sera
déterminant dans les attributions de marché et la
conclusion de contrats de partenariat avec les compagnies
étrangères », explique un haut responsable de
la compagnie nationale des hydrocarbures interrogé par
« toutsurlalgerie.com ».
La
Sonatrach compte sur l'expertise étrangère pour notamment
moderniser et développer ses filiales spécialisées
dans la maintenance, le raffinage, le forage, la
téléphonie…Des consultations sont en cours avec de
grands groupes étrangers, notamment européens pour la
création de joint-venture dans différents métiers
liés aux hydrocarbures.
« Nos futurs partenaires
doivent accepter le transfert de technologie. C'est ce qui nous
intéresse le plus actuellement. Nous n'avons pas de besoin
d'argent, mais de savoir faire », explique le même
responsable qui a requis l'anonymat.
Initiée
par le ministre de l'énergie et des mines, Chakib Khelil, cette
politique d'acquisition du savoir faire vise surtout à permettre
à Sonatrach d'acquérir les nouvelles technologies
nécessaires pour son développement tant qu'en
Algérie qu'à l'étranger.
La compagnie nationale
ambitionne de se développer à l'international en y
réalisant 30% de son chiffre d'affaires à l'horizon 2015.
Mais, le non maîtrise de la technologie constitue un handicap de
taille pour Sonatrach.
Source : Tout sur l'Algérie
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