C’est finalement aujourd’hui lundi 1er septembre à l’hôtel objet de la cession, que la STB (Société tunisienne de banque) et l’ONTT (office tunisien du tourisme), signeront l’acte de vente des 30,27 % du capital de la Société Tourisme et Congrès (STC) à la société arabo-lybienne des investissements africains (Libyan Arab Foreign Investment Co.).
Ces 30,2 % du capital de la société qui gère l’hôtel Abou Nawas Tunis, font partie de l’ensemble du bloc d’actions représentant 59,99 % du capital de la STC qui ont été vendus par appel d’offres à Lafico.
Demain mardi, se réunira le nouveau conseil d’administration qui entérinera la démission des anciens propriétaires et l’on attendra l’enregistrement de l’opération en bourse par la Sofiges (intermédiaire boursier de la STB), pour pouvoir dire que l’Abou Nawas a changé de main.
A noter que la Lafico est une des multiples holdings libyennes que supervise le Conseil libyen des investissements à l’étranger que préside Mohamed Alhuweij.
Lafico est chargée des investissements à long terme et à court terme, sous forme de projets, participations et portefeuille boursier. Lafico est d’ailleurs l’un des participants libyen au capital de la banque tuniso-libyenne (BTL).
A côté de Lafico, il y a le groupe Oil Invest, responsable des placements dans le secteur des hydrocarbures, la Libyan Arab Foreign Bank qui est le bras financier libyen en matière de création de banques mixtes. Il y a aussi la Laaico (Libyan Arab African Investment Company), filiale africaine de la Lafico et, enfin, la Tamoil, filiale de Oil Invest qui s’occupe de la distribution des carburants à chaîne sa chaîne de stations-service qui existe aussi en Tunisie.
La Libye a racheté ou construit une vingtaine d’hôtels dans plusieurs pays : Afrique du Sud, Ouganda, Rwanda, Gambie, Tchad, Ghana, Liberia, Madagascar, Namibie, Togo, Zambie, Zimbabwe, Mali, Liberia. L’Abou Nawas est sa première acquisition hôtelière en Tunisie.
La Lafico et la Laaico possèdent par ailleurs, totalité ou partie, plusieurs entreprises industrielles (plastiques, textiles, scieries, jus de fruits…) dans plus d’un pays africain tels que le Congo-Brazza, la Guinée, le Ghana, au Gabon, le Centrafrique, la Zambie, l’Éthiopie, le Libéria ou le Zimbabwe.
Source : AfricanManager
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