C'est ce qui ressort du communiqué TAP, suite à sa visite à la BCT et sa rencontre avec le Gouverneur de cette institution.
Sachant que la Stratégie de Back-Up, donc procédure de restauration et de sauvegarde des applications d'un serveur informatique est une exigence pour le système bancaire dans le cadre de l'accord Bale II.
A cet effet, la BCT Banque Centrale de Tunisie a déjà crée son site de Back-Up, qui est hébergé à la ville de Kairouan, idem pour la Sibtel qui a lancé un appel d'offres afin de s'équiper d'un site de Back-Up.
Reste que l'externalisation des services et l'hébergement de leurs serveurs et systèmes d'information n'est pas à l'ordre du jour, du moins pour l'administration, les entreprises publiques et les banques publiques, puisque il a été décidé en 2004 de lancer un projet national de Centre de Back-up, qui est piloté par le Centre National Informatique (CNI), qui dépend du Ministère des TIC et qui doit héberger ce centre, pour les entreprises publiques nationales et les SI de l'administration..
Le projet du CNI est au stade de l'étude qui a été confiée à une SSII non spécialisée sur la base de l'offre la moins disante, d'où le retard dans l'élaboration du rapport final et la préparation d'un cahier des charges en vue de lancer un appel d'offres national pour son équipement.
Pour les banques, il y avait un projet de mutualisation du Back-Up, mais vite abandonné faute de consensus et chaque banque a décidé de créer son propre site et la Poste vient même de commander son site de Back-Up et qui sera opérationnel en janvier 2008, donc l'externalisation n'est pas d'actualité, ni à l'ordre du jour.
D'ailleurs plusieurs SSII Tunisiennes ont même essayé de lancer des initiatives nationales pour l'Outsourcing comme Netcom, qui a investit un budget de 500.000 DT afin de créer un NOC, un centre de supervision et de gestion sécurisée du réseau à l'intention des banques et des opérateurs télécoms, mais personne n'a suivit, d'où la fermeture de ce Centre de compétence, qui a été basé à la Technopole El Ghazela.
Manoeuvres commerciales, effet d'annonces? Nul ne le saura, à moins que la BCT a d'autres projets en tête.
Source : Tunisie Affaire
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