L’annonce de
construction d’une usine de montage automobile par Renault-Nissan, dans
la région de Tanger, ne fait pas que des heureux
En effet, de l’autre côte de la Méditerranée, les syndicats espagnols, notamment la CGT, ont tiré la sonnette d’alarme quant au «risque de délocalisation» qui pourrait suivre, selon lui, l’implantation de Renault-Nissan au Maroc.
Selon un communiqué repris par les médias espagnols, les syndicats pensent que le risque est «réel» et risquerait d’affecter les employés de l’usine du groupe à Valladolid.
Des craintes que la direction de Renault considère «sans fondement».
Christine Caubet, directrice commerciale de Renault pour l’Europe, a tenu à rassurer en précisant que «l’ouverture de l’usine de Tanger n’aura aucune incidence» sur les sites de production de Renault de la péninsule ibérique.
A noter que l’usine de Valladolid emploie près de 3.200 personnes, dont plus de 2.500 cols blancs. L’usine a démarré en 2004 la fabrication du modèle Modus et vient d’entamer la fabrication de la Clio, nouvelle version.
Pour Caubet, le site de Tanger se place sur un autre segment. En effet, Renault-Tanger, qui représente un investissement de près de 600 millions d’euros, montera essentiellement la marque Dacia.
Le constructeur français compte accroître ses parts de marché dans les pays à économie émergente. Il devra produire 200.000 véhicules dans une première phase dont plus de 90% à l’export.
Ce n’est pas la première fois que les syndicats espagnols rouspètent à l’annonce d’investissements au Maroc. Il y a quelques années, les engagements du groupe Atento à Tanger et Tétouan avaient été suivis par de nombreuses réclamations au sein des syndicats. L’avenir leur a donné tort.
A rappeler que l’Alliance Renault-Nissan a signé dernièrement un accord avec le gouvernement marocain pour la mise en place d’une unité de montage automobile dans la zone de Melloussa. L’usine s’étendra sur 300 hectares et devrait créer près de 6.000 emplois directs et autres 30.000 indirects.
En effet, de l’autre côte de la Méditerranée, les syndicats espagnols, notamment la CGT, ont tiré la sonnette d’alarme quant au «risque de délocalisation» qui pourrait suivre, selon lui, l’implantation de Renault-Nissan au Maroc.
Selon un communiqué repris par les médias espagnols, les syndicats pensent que le risque est «réel» et risquerait d’affecter les employés de l’usine du groupe à Valladolid.
Des craintes que la direction de Renault considère «sans fondement».
Christine Caubet, directrice commerciale de Renault pour l’Europe, a tenu à rassurer en précisant que «l’ouverture de l’usine de Tanger n’aura aucune incidence» sur les sites de production de Renault de la péninsule ibérique.
A noter que l’usine de Valladolid emploie près de 3.200 personnes, dont plus de 2.500 cols blancs. L’usine a démarré en 2004 la fabrication du modèle Modus et vient d’entamer la fabrication de la Clio, nouvelle version.
Pour Caubet, le site de Tanger se place sur un autre segment. En effet, Renault-Tanger, qui représente un investissement de près de 600 millions d’euros, montera essentiellement la marque Dacia.
Le constructeur français compte accroître ses parts de marché dans les pays à économie émergente. Il devra produire 200.000 véhicules dans une première phase dont plus de 90% à l’export.
Ce n’est pas la première fois que les syndicats espagnols rouspètent à l’annonce d’investissements au Maroc. Il y a quelques années, les engagements du groupe Atento à Tanger et Tétouan avaient été suivis par de nombreuses réclamations au sein des syndicats. L’avenir leur a donné tort.
A rappeler que l’Alliance Renault-Nissan a signé dernièrement un accord avec le gouvernement marocain pour la mise en place d’une unité de montage automobile dans la zone de Melloussa. L’usine s’étendra sur 300 hectares et devrait créer près de 6.000 emplois directs et autres 30.000 indirects.
Source : L'Economiste
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