Le
renforcement des capacités humaines constitue la clé de voûte pour la
réussite de la mise à niveau du secteur agricole, a estimé, mardi à
Meknès, le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du
Développement rural, Moha Marghi.
Le renforcement des capacités humaines suppose l'adaptation permanente de la formation technique professionnelle agricole, a affirmé M. Marghi lors d'un séminaire de clôture des projets de formation et de recherche agricoles 'Pciaam-Formagri', initiés dans le cadre de la coopération maroco-andalouse.
Il a dans ce sens relevé les progrès "considérables" réalisés dans le secteur agricole depuis l'indépendance, soulignant toutefois que "le monde rural reste encore soumis au défi de la diversification des activités économiques qui se limitent jusqu'à présent à l'activité agricole".
M. Marghi a insisté sur la nécessité pour le secteur agricole de relever "le double défi de tirer profit au maximum des opportunités que crée l'ouverture, tout en restant à l'abri des répercussions de la mondialisation sur le producteur agricole local qui peuvent être négatives si des mesures concrètes d'accompagnement et de mise à niveau ne sont pas mises en œuvre". Il a fait savoir que le secteur agricole marocain dispose encore d'importantes marges de progrès à exploiter pour relever les défis auxquels il doit faire face.
Abondant dans le même sens, M. Marghi a relevé que la productivité des terres agricoles peut être considérablement développée grâce à une utilisation plus rationnelle des territoires, une meilleure conduite des cultures et de l'élevage, une réforme profonde des structures foncières, une utilisation efficiente de l'eau d'irrigation, une valorisation-transformation des productions et une commercialisation organisée et structurée des produits.
Et d'ajouter que la mise à contribution des ces marges de progrès suppose particulièrement le développement des connaissances et du savoir-faire des agriculteurs, un meilleur environnement économique et un cadre institutionnel adéquat.
Il a par ailleurs souligné que le système andalou de formation professionnelle agricole, de par sa polyvalence et son interdisciplinarité entre les domaines de la recherche, constitue pour le Maroc un modèle et une référence qui mérite d'être exploitée.
Grâce à ces projets qui concernent la formation professionnelle agricole et la recherche agricole, le Maroc et l'Andalousie ont pu nouer des liens de partenariat et d'action entre plusieurs établissements de formation et consolider les relations entre les institutions de recherche marocaine et andalouse, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le secrétaire général du développement rural du gouvernement régional de l'Andalousie, José Roman Montes, a mis l'accent sur l'importance de la recherche scientifique, le transfert des technologies et la valorisation des ressources humaines dans le développement du secteur agricole.
Il a rappelé les projets initiés au Maroc au cours des trois dernières années dans le cadre de la coopération bilatérale pour le développement de l'agriculture, se félicitant des réalisations accomplies dans ce domaine.
Le Pciaam est un projet de coopération maroco-andalouse en matière de recherche agricole.
S'inscrivant dans le cadre du programme communautaire "Interreg III A Espagne-Maroc", ce projet qui s'étale sur trois ans vise le développement de relations stables de collaboration et d'échange entre les établissements chargés de la recherche agricole en Andalousie et au Nord du Maroc.
Quant au projet de "mise en place d'un système de formation professionnelle agricole des fils et filles d'agriculteurs, inspiré du système de formation des agriculteurs andalous" (Formagri), il vise le renforcement de l'intégration de la formation professionnelle agricole dans le processus de développement rural des provinces du Nord.
S'étalant sur la période 2004-2007, ce projet ambitionne aussi d'améliorer la contribution des établissements de formation en matière de modernisation des entreprises et des exploitations agricoles à travers notamment la formation des jeunes ruraux selon le modèle andalous, adapté au nord du Maroc.
Le renforcement des capacités humaines suppose l'adaptation permanente de la formation technique professionnelle agricole, a affirmé M. Marghi lors d'un séminaire de clôture des projets de formation et de recherche agricoles 'Pciaam-Formagri', initiés dans le cadre de la coopération maroco-andalouse.
Il a dans ce sens relevé les progrès "considérables" réalisés dans le secteur agricole depuis l'indépendance, soulignant toutefois que "le monde rural reste encore soumis au défi de la diversification des activités économiques qui se limitent jusqu'à présent à l'activité agricole".
M. Marghi a insisté sur la nécessité pour le secteur agricole de relever "le double défi de tirer profit au maximum des opportunités que crée l'ouverture, tout en restant à l'abri des répercussions de la mondialisation sur le producteur agricole local qui peuvent être négatives si des mesures concrètes d'accompagnement et de mise à niveau ne sont pas mises en œuvre". Il a fait savoir que le secteur agricole marocain dispose encore d'importantes marges de progrès à exploiter pour relever les défis auxquels il doit faire face.
Abondant dans le même sens, M. Marghi a relevé que la productivité des terres agricoles peut être considérablement développée grâce à une utilisation plus rationnelle des territoires, une meilleure conduite des cultures et de l'élevage, une réforme profonde des structures foncières, une utilisation efficiente de l'eau d'irrigation, une valorisation-transformation des productions et une commercialisation organisée et structurée des produits.
Et d'ajouter que la mise à contribution des ces marges de progrès suppose particulièrement le développement des connaissances et du savoir-faire des agriculteurs, un meilleur environnement économique et un cadre institutionnel adéquat.
Il a par ailleurs souligné que le système andalou de formation professionnelle agricole, de par sa polyvalence et son interdisciplinarité entre les domaines de la recherche, constitue pour le Maroc un modèle et une référence qui mérite d'être exploitée.
Grâce à ces projets qui concernent la formation professionnelle agricole et la recherche agricole, le Maroc et l'Andalousie ont pu nouer des liens de partenariat et d'action entre plusieurs établissements de formation et consolider les relations entre les institutions de recherche marocaine et andalouse, a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le secrétaire général du développement rural du gouvernement régional de l'Andalousie, José Roman Montes, a mis l'accent sur l'importance de la recherche scientifique, le transfert des technologies et la valorisation des ressources humaines dans le développement du secteur agricole.
Il a rappelé les projets initiés au Maroc au cours des trois dernières années dans le cadre de la coopération bilatérale pour le développement de l'agriculture, se félicitant des réalisations accomplies dans ce domaine.
Le Pciaam est un projet de coopération maroco-andalouse en matière de recherche agricole.
S'inscrivant dans le cadre du programme communautaire "Interreg III A Espagne-Maroc", ce projet qui s'étale sur trois ans vise le développement de relations stables de collaboration et d'échange entre les établissements chargés de la recherche agricole en Andalousie et au Nord du Maroc.
Quant au projet de "mise en place d'un système de formation professionnelle agricole des fils et filles d'agriculteurs, inspiré du système de formation des agriculteurs andalous" (Formagri), il vise le renforcement de l'intégration de la formation professionnelle agricole dans le processus de développement rural des provinces du Nord.
S'étalant sur la période 2004-2007, ce projet ambitionne aussi d'améliorer la contribution des établissements de formation en matière de modernisation des entreprises et des exploitations agricoles à travers notamment la formation des jeunes ruraux selon le modèle andalous, adapté au nord du Maroc.
Source : Le Matin
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