Le Maroc est actuellement classé en tête des pays de la région, en ce qui concerne l’attraction des capitaux, les investissements directs étrangers (IDE) étant passés de 5,8 milliards de dirhams (710.253.365 dollars) en 2002, à plus de 25 milliards de dirhams (3.061.436.916 dollars) au cours de l’année dernière, déclarait le 17 juillet denier, le Premier ministre Driss Jettou, dans son discours de présentation de son bilan au Parlement.
Le Premier ministre marocain pouvait être d’autant plus fier de son bilan en cette veille de fin de législature 2002-2007, que « le volume global des projets ayant fait l’objet de conventions d’investissement est passé de 20 milliards de dirhams (2.449.149.533 dollars), en 2005, à 62 milliards (7.592.363.552 dollars) ,en 2006 et a atteint 59 milliards (7.224.991.122 dollars), au cours des 6 premiers mois de cette année ».
Jettou a ainsi expliqué aux députés que « la promotion de l’investissement et le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale" appellaient désormais, à l’adoption d’un nouveau régime de change, plus libéral, qui servira également à assurer son intégration régionale et internationale.
Ce bilan de l’action gouvernementale se traduit également, selon le Premier ministre marocain, par « l’amélioration des nombreux indicateurs sociaux, notamment au niveau du taux de pauvreté en général, bien que ce fléau continue encore à sévir dans certaines zones isolées et dans certaines catégories sociales ».
Parlant
du taux de chômage, Jettoua indiqué qu’il avait « continué à suivre sa
courbe décroissante, pour atteindre 9,7 % en 2006 (...). Ce sont là des
taux encourageants mais qui ne doivent pas occulter l’aggravation de ce
phénomène, chez les titulaires de diplômes et en milieu urbain ».
Source : Mali.fr
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