Une petite
addition des chiffres annoncés par les trois opérateurs de la
téléphonie mobile algérienne nous renseigne sur l’importance de cette
toile de communication algérienne qui s’est formée en un laps de temps
relativement court.
Le chiffre peut même paraître excessif pour certains mais la réalité est là autour de nous.
Il suffit de s’interroger sur le nombre de terminaux mobiles dans un seul foyer algérien pour avoir une idée sur l’étendue du phénomène du portable.
La majorité des membres de la famille dispose, en effet, aujourd’hui de leur mobile, un équipement que certains parents imposent même à leurs enfants scolarisés, histoire de mieux les surveiller de loin.
Au total, l’Algérie compterait 24 millions avec 12 millions affichés par Djezzy, 9 millions recensés chez Mobilis et plus de 3 millions du côté de Nedjma.
Belle prouesse pour ce secteur qui constitue, par ailleurs, le premier pourvoyeur des investissements directs étrangers (IDE) hors hydrocarbures avec plus de 5 milliards de dollars.
Il reste que sur la véracité des chiffres avancés par les opérateurs, les observateurs y émettent des doutes. Pour eux, les 24 millions annoncés représenteraient le nombre de puces vendues.
Et si c’est le cas, quant est il réellement du réseau actif quant on sait, par ailleurs, qu’à la démocratisation du mobile bon nombre d’Algériens se sont empresser à acquérir jusqu’à cinq puces pour une utilisation occasionnelle ?
Cela dit, les interrogations des uns et les doutes des autres n’entachent en rien la forte poussée technologique du mobile en Algérie depuis l’introduction des réformes en l’an 2000, laquelle a surtout propulsé l’Algérie au 1er rang au Maghreb avec une télé-densité téléphonique de plus de 73% avoisinant celle des pays développés.
Le secteur est aussi devenu un important pourvoyeur d’emplois avec plus de 200.000 emplois directs et indirects.
Les trois acteurs du marché se réjouissent de leurs investissements et affichent leur satisfaction du marché.
Commençons par Djezzy, le deuxième opérateur à arriver sur scène qui rend public les chiffres suivants : un investissement global de 2,7 milliards de dollars, 12 millions d’abonnés pour un réseau d’une capacité de 13,5 millions abonnés, 3300 employés, 19 switches, 5700 stations de base (BTS), une couverture réseau de 94% de la population, 319 partenaires roaming dans 134 pays, 7 distributeurs exclusifs, 70 centres de services, 20.000 points de vente et 2 centres d’appel.
L’opérateur public, Mobilis, annonce pour sa part 9 millions d’abonnés sur un réseau capable de supporter encore un petit million, 4000 BTS, 75 agences commerciales, 20.000 points de vente et un taux de couverture nationale supérieur à la concurrence de l’ordre de 96,7%.
Le troisième à investir le marché, Nedjma connu notamment pour ses offres multimédias, met à sa fiche technique plus d’un milliard de dollars investi, 1400 personnes employées, plus de 3 million abonnés, 2000 BTS et 28 espaces Nedjma soutenus par des milliers de points de vente.
Le chiffre peut même paraître excessif pour certains mais la réalité est là autour de nous.
Il suffit de s’interroger sur le nombre de terminaux mobiles dans un seul foyer algérien pour avoir une idée sur l’étendue du phénomène du portable.
La majorité des membres de la famille dispose, en effet, aujourd’hui de leur mobile, un équipement que certains parents imposent même à leurs enfants scolarisés, histoire de mieux les surveiller de loin.
Au total, l’Algérie compterait 24 millions avec 12 millions affichés par Djezzy, 9 millions recensés chez Mobilis et plus de 3 millions du côté de Nedjma.
Belle prouesse pour ce secteur qui constitue, par ailleurs, le premier pourvoyeur des investissements directs étrangers (IDE) hors hydrocarbures avec plus de 5 milliards de dollars.
Il reste que sur la véracité des chiffres avancés par les opérateurs, les observateurs y émettent des doutes. Pour eux, les 24 millions annoncés représenteraient le nombre de puces vendues.
Et si c’est le cas, quant est il réellement du réseau actif quant on sait, par ailleurs, qu’à la démocratisation du mobile bon nombre d’Algériens se sont empresser à acquérir jusqu’à cinq puces pour une utilisation occasionnelle ?
Cela dit, les interrogations des uns et les doutes des autres n’entachent en rien la forte poussée technologique du mobile en Algérie depuis l’introduction des réformes en l’an 2000, laquelle a surtout propulsé l’Algérie au 1er rang au Maghreb avec une télé-densité téléphonique de plus de 73% avoisinant celle des pays développés.
Le secteur est aussi devenu un important pourvoyeur d’emplois avec plus de 200.000 emplois directs et indirects.
Les trois acteurs du marché se réjouissent de leurs investissements et affichent leur satisfaction du marché.
Commençons par Djezzy, le deuxième opérateur à arriver sur scène qui rend public les chiffres suivants : un investissement global de 2,7 milliards de dollars, 12 millions d’abonnés pour un réseau d’une capacité de 13,5 millions abonnés, 3300 employés, 19 switches, 5700 stations de base (BTS), une couverture réseau de 94% de la population, 319 partenaires roaming dans 134 pays, 7 distributeurs exclusifs, 70 centres de services, 20.000 points de vente et 2 centres d’appel.
L’opérateur public, Mobilis, annonce pour sa part 9 millions d’abonnés sur un réseau capable de supporter encore un petit million, 4000 BTS, 75 agences commerciales, 20.000 points de vente et un taux de couverture nationale supérieur à la concurrence de l’ordre de 96,7%.
Le troisième à investir le marché, Nedjma connu notamment pour ses offres multimédias, met à sa fiche technique plus d’un milliard de dollars investi, 1400 personnes employées, plus de 3 million abonnés, 2000 BTS et 28 espaces Nedjma soutenus par des milliers de points de vente.
Source : El Moujahid
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