La Tunisie s’emploie, progressivement et selon ses moyens,
à se doter d’un réseau autoroutier moderne. Des
chantiers sont mis en route pour construire, à partir de Tunis,
des tronçons autoroutiers vers le Sud, le Nord et le Nord- Ouest.
Objectif : désenclaver les régions reculées,
impulser l’activité économique, assurer la
fluidité de la circulation et intégrer l’espace
maghrébin à travers la connexion à
l’autoroute transmaghrébine.
Jusqu’ici, des investissements d’environ mille millions de
dinars ont été dédiés au
développement du réseau autoroutier qui sera
porté, d’ici fin 2007, à 370 Km contre seulement 60
km en 1986.
Selon les projections de la décennie 2007-2016, ce
réseau, une fois réalisé dans sa totalité,
soit 850 km environ, aura pour composantes trois tronçons : la
première, l’A1 de 590 km reliera la capitale à la
frontière libyenne, la seconde l’A2 (53 km) relie Tunis
à Bizerte et la troisième, l’A3 d’une
distance totale de 207 km va relier Tunis à la frontière
algérienne (vers le Nord-Ouest).
Le XIe Plan, (2007-2011) prévoit la réalisation de
l’autoroute du Sud qui reliera, par tranches successives, Sfax
à Ras Jedir et la construction de bretelles devant raccorder
Sfax-Nord à Kairouan, ce qui permettra de faciliter la desserte
de plusieurs gouvernorats du centre.
Autre projet programmé, le tronçon autoroutier Oued
Zarga-Bousalem (70 km) qui sera accompagné par
l’aménagement de deux bretelles express en direction des
villes de Jendouba et de Béja.
Actuellement, le ministère de l’Equipement, de
l’Habitat et de l’Aménagement du territoire a
lancé un appel d’offres pour sélectionner des
bureaux d’études qui seront chargés
d’élaborer l’étude définitive
détaillée de la tranche Oued Zarga-Bousalem sur 70
kilomètres, et dont le coût devrait dépasser 600
millions de dinars, compte tenu de la situation géographique
difficile de cette région.
Le tronçon M’saken-Sfax sera, probablement, ouvert
à la circulation, d’ici, la fin de cette année
tandis que le tronçon Sfax-Gabès fait l’objet
d’une étude de faisabilité qui est à son
stade final. Les tronçons Gabès-Ras Jedir
(frontière libyenne) et Bousalem(frontière
algérienne) font l’objet eux, d’études
préliminaires de faisabilité technico-économiques.
Les services compétents sont, à l’état
actuel, au stade de l’avant-projet détaillé .
Source : Tunis hebdo
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