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Ferrovial sera intégrée dans le plan national de relance du rail

En visite de travail à Annaba, samedi dernier, le ministre des Transports a évoqué les mesures prises par son département pour une relance des activités de l’industrie ferroviaire algérienne dès cette année.

Profitant de son passage au sein de l’EPE Ferrovial d’El-Allelick, qui est spécialisée dans la fabrication des équipements et matériels ferroviaires, M. Amar Tou a annoncé que ces installations d’envergure sous-utilisées actuellement seront intégrées incessamment dans le plan de développement national du chemin de fer.

Un plan ambitieux appelé à couvrir 10 000 km de voie ferrée dont 4 000 sont déjà réalisés alors que 2 000 autres le seront d’ici la fin de l’année en cours.

Le programme de relance qui intéressera Ferrovial concernera également la fabrication de wagons de marchandises et de voitures de transport de voyageurs, en plus de cette de rails et traverses métalliques.

Se rendant ensuite au niveau du siège de l’entreprise de transport de Annaba, une EPE qui dispose d’une flotte d’autocars de 50 unités, tous affectés aux dessertes urbaines, le ministre a pris note des difficultés d’ordre financier qui en gênent l’activité et a demandé à ce que ses dirigeants revoient leur mode de gestion, s’ils souhaitent sa pérennité.

“Il faut éviter de sombrer dans le populisme et faire en sorte de rentabiliser le patrimoine des entreprises de transport public”, a déclaré le ministre en apprenant qu’en échange de ses prestations, ladite entreprise ne prenait à l’usager que 10 DA, alors que le coût du transport assuré lui revient quatre fois plus cher.

Et d’annoncer que ce problème de maîtrise des coûts n’était pas propre à Annaba.

“L’État a décidé de créer 7 nouvelles entreprises de transport urbain en plus des 21 autres existantes, pour cela un fonds national de soutien à l’organisation de ces entités sera ouvert dans les mois à venir.

La mission des entreprises de transport public est de mettre fin à l’anarchie qui règne dans le secteur et de fournir un service de qualité, mais elle doit s’accompagner d’une rigueur dans la gestion si on souhaite la survie de ces entreprises”.

Le chantier de la nouvelle aérogare de l’aéroport Rabah-Bitat de Annaba, que le ministre a visité en premier à son arrivée dans cette ville, a suscité un intérêt particulier mais également une grande déception chez celui-ci, à cause des lenteurs mises à le réaliser.

Pour M. Amar Tou, le retard accusé dans la réalisation du projet par la société égyptienne Arab Contractors, notamment en ce qui concerne la structure charpente, est inexcusable et il a exigé que les délais de livraison de l’ouvrage ne soient pas reportés indéfiniment.

De ce fait M. Tou a fixé à la fin décembre de l’année en cours la mise en exploitation effective de la nouvelle aérogare, sans faute. Rappelons que ce projet en plus de doter l’aéroport de Annaba d’une infrastructure de haut standing, permettra d’accueillir 700 000 passagers par an dans un premier temps avant de passer à 1 500 000 passagers par an lorsqu’il entrera en pleine phase d’exploitation.

Le ministre a procédé à l’inauguration officielle du nouveau siège de la direction régionale SNTF de Annaba, qui est implanté en plein centre-ville.

Une infrastructure, dont la conception architecturale et l’agencement illustrent parfaitement la nouvelle dynamique que veulent impulser ses responsables à la société des transports ferroviaires comme n’a pas manqué de le souligner Amar Tou.

Source : LibertéAlgérie

Signature du contrat de concession de transport urbain à Rabat

Après plus de deux rudes années de travail, la ville de Rabat est enfin arrivée à boucler l’épineux dossier du transport urbain par bus.

«Le système d’exploitation soit par régie ou par les opérateurs privés a atteint ses limites», a souligné Omar Bahraoui, président du Conseil de la ville lors de la cérémonie de signature du contrat de gestion déléguée.

Le nouvel opérateur est composé d’un groupement franco-marocain avec comme chef de file Veolia Transport. Cette dernière détient 51,04 % du capital de la société.

Les autres partenaires sont les groupes Bouzid et Hakam avec une participation dans le capital respectivement de 28,06% et 20,90%. Pour Hassan Amrani, wali de la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, il s’agit de la meilleure opération de concession réalisée au Maroc dans le secteur du transport urbain où la concurrence a bien joué au profit des usagers.

Selon le contrat de gestion, le nouvel opérateur doit assurer un service de qualité avec une tarification optimale. «Avec le projet de tramway, on vise à développer le transport de masse pour atténuer l’effet de l’urbanisation automobile», ajoute Amrani.

Pour ce faire, le cahier des charges prévoit un investissement de près de 2 milliards de DH dont une grande partie sera consacrée au renouvellement du parc qui sera conforme aux normes internationales en matière de protection de l’environnement et de sécurité.

Lors du démarrage effectif, attendu avant la prochaine rentrée scolaire, le parc sera composé de 634 autobus. A terme, pour répondre aux besoins du réseau, il est prévu de disposer d’un parc total de 563 véhicules dont 413 standards et 15 autobus articulés, selon Veolia Transport.

En termes de tarification, le nouveau gestionnaire envisage de proposer un tarif commercial de démarrage très attractif, soit 3,50 DH, qui sera uniforme sur toute l’agglomération. Des augmentations légères sont prévues par la suite au fur à mesure de l’exécution du contrat.

 A noter également que le réseau sera articulé autour de six lignes structurantes de bus d’agglomération entre Rabat, Salé et Témara, en complément et en continuité du réseau du futur tramway.

Donc, dans l’immédiat, on procédera à la construction de 6,8 km de voies dédiées aux bus pour atteindre à moyen terme 39 km. Pour assurer la fluidité de la circulation des bus, le réseau sera composé de 1.500 points d’arrêt dont 500 seront équipés d’abris.

Alors que les autres seront identifiés par un poteau d’arrêt doté de tous les éléments nécessaires à l’information des usagers.

Sur le plan du personnel, le nouvel opérateur s’engage à employer et former pendant la durée du contrat plus de 3.000 collaborateurs dont l’ensemble du personnel de la RATR (Régie autonome du transport de Rabat). Pour le reste, la priorité sera donnée aux employés des sociétés de transport locales.

DEPUIS la sélection du groupement dirigé par Veolia, un collectif de 5 transporteurs privés locaux s’est dressé contre l’opération de concession.

Il conteste la procédure de passation du contrat.

Deux arguments sont avancés: «Les contrats de concession sont encore valables jusqu’à l’horizon 2012» et «4 communes n’ont pas encore approuvé la concession avec Veolia». C’est Ali Motai, porte-parole des contestataires, qui l’affirme.

«On va continuer à exercer notre métier jusqu’à ce que la justice se prononce sur ce dossier», conclut Motai.

Source : l'Economiste

Look Cycle investit en Tunisie

Look Cycle, le numéro un mondial de la pédale automatique pour cycles avec son fameux slogan « UNIQUE BIKE FOR UNIQUE PEOPLE » vient d'annoncer qu'il compte investir 2 millions d'euros dans ses usines de production, dont la Tunisie fait partie.

En effet, le géant de la pédale a renforcé, en 2001, son outil de production par un site en Tunisie pour la production de cadres carbone, employant actuellement 300 personnes.

Le montant consacré au site tunisien n'a pas encore été révélé, cependant, la totalité de l'investissement concerne principalement des extensions de locaux, l'acquisition de moules et l'industrialisation de nouveaux produits.

LOOK est l'une des entreprises les plus innovantes du marché : Inventeur de la pédale automatique, premier cadre carbone en 1986, une expérience et un savoir-faire unique dans le carbone, deux innovations mondiales pour le 595 (E-Post et pattes carbone arrières intégrées). Elle produit 450 000 unités annuelles.

Source : Audinet

Tramway de Mostaganem : l’étude de faisabilité a commencé

S’inscrivant dans le cadre du grand projet initié par le ministère des Transports en vue de doter les grandes villes du pays de systèmes de transport en commun à même de répondre aux besoins des populations, la perspective de la mise en place d’une ligne de tramway retenue pour la ville de Mostaganem se concrétise par le lancement de l’étude de faisabilité du projet.

Une étude que réalise une filiale de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), le Betur (Bureau d’études des transports urbains), agissant en qualité de sous-traitant du marché confié à la firme belge, Transurb-Technirail, spécialisée en la matière.

Le bureau en question devrait rendre ses conclusions dans un délai de huit mois. L’étude de faisabilité consiste à déterminer si le tramway est réalisable techniquement et financièrement, avec une prise en compte optimale de l’impact sur le trafic urbain et l’environnement.

Ainsi, le projet est dans sa phase préliminaire consistant en la collecte de l’information relative au déplacement des personnes dans l’enceinte de la ville.

Des données sur lesquelles sera échafaudée l’étude. Pour les besoins de cette phase préliminaire devant s’étaler sur trois à quatre semaines, une quarantaine d’universitaires de différents profils ont été recrutés.

À l’issue d’une brève formation spécifique, entamée cette semaine sous la conduite des cadres du Betur, ils seront appelés à mener sur le terrain des enquêtes permettant d’appréhender le flux des usagers de la voirie.

Outre les études du tramway des agglomérations concernées jusque-là, le Betur a été sollicité pour l’élaboration des plans de circulation urbaine pour maintes villes dont celle de Mostaganem, à propos de laquelle il jouit de l’avantage d’en avoir réalisé une fort utile banque de données inhérentes à la circulation en milieu urbain.

À Mostaganem, de longues années durant, la délocalisation de la gare ferroviaire a hanté les esprits des élus et de la gent influente, nourrissant des desseins inavoués, au détriment de l’intérêt et de la chose publics.

Présentée comme un frein à l’amélioration de la circulation intra-muros, cette structure héritée de l’ère coloniale occupe, il des vrai, un imposant espace central qui pourrait être autrement mieux mis à profit.

Dès lors, il suffirait de suivre le tracé de la voie ferrée pour se rendre compte qu’elle dessert la quasi-totalité des espaces urbains .

Ainsi, plutôt que de chercher vainement à “refouler extra-muros” et contre tout bon sens, cette gare, il s’agit de savoir s’il ne serait pas plus judicieux de l’intégrer dans un véritable projet novateur à même de réhabiliter le chemin de fer dans ce qui fait sa force, le transport groupé des voyageurs.

La mise en place de la ligne de tramway serait particulièrement opportune pour une meilleure intégration des dispositifs de transport des personnes.

Mostaganem se met, d’ores et déjà, à rêver d’un tramway qui pourrait la soulager définitivement de son encombrement sempiternel.

Source : Liberté-Algérie

Le tramway de Casablanca bientôt sur les rails

Le premier coup de pioche des travaux de réalisation de la première ligne de tramway casablancaise, de 28 km de long, reliant le centre aux périphéries casablancaises, sera donné en mars prochain.

Ce pont roulant, joindra par 38 rames et à travers 40 stations, les quartiers nord-ouest (Sidi Moumen, Moulay Rachid) à ceux du Sud ouest de la métropole (Hay Hassani et quartier des facultés) en passant par le centre ville et pourra transporter jusqu'à 200.000 passagers/jour.

Une aubaine pour nombre de Casablancais et pour la ville que la prochaine mise en chantier de ce projet qui s'inscrit dans un ambitieux programme de modernisation du transport public prévu par ''le plan de déplacements urbain'' qui devra, in fine, doter la métropole de quatre lignes de tramway (76 Km au total), d'une ligne de RER (63 Km) et d'une ligne de métro (21 km).

Ce réseau de communication devra remédier aux faiblesses dont souffre le transport urbain dans la métropole, qui pâti, comme l'a fait savoir une étude rendue publique en novembre dernier, de l'insuffisance du parc, de la vétusté des autobus et leur concentration sur les grandes voies de circulation, sans oublier la concurrence anarchique que se livrent certains concessionnaires et le non-respect du cahier des charges.

L'étude fait également ressortir que les transports publics ne représentent que 30 pc des moyens utilisés par les Bidaouis, que les déplacements par bus ont reculé de 18 pc en 1975 à 13 pc en 2004 alors que le recours aux taxis a progressé de 1 pc à 15 pc durant la même période.

A court terme, la mise sur rail, en mars 2013, de la première ligne de tramway devra faire augmenter le taux des usagers des transports publics de 13 à 21 pc alors qu'avec l'entrée en lice de tous les autres projets prévus par le "Plan de déplacements urbain", ce taux devra passer à 40 pc, dira un responsable de la société Casa-Transport en charge de la réalisation de cette toile de communication, dont le coût prévisionnel est évalué à 45 milliards de dirhams.

Le "Plan de déplacements urbain" devra améliorer les conditions de vie des Bidaouis, intégrer les quartiers périphériques et donner de nouvelles perspectives au développement et à la modernisation de la métropole tout en renforçant sa place en tant que pôle économique national et continental, ajoutera-t-il dans une déclaration à la MAP.

L'importance de cette ligne de tramway qui nécessitera 6,4 milliards de DH (financé par l'Etat, la Direction générale des collectivités locales, le Conseil de la ville et plusieurs autres partenaires) a été soulignée par nombres d'élus et de responsables locaux.

Ils ont notamment mis en exergue l'équilibre qu'il générera entre les différents quartiers de la ville et le désenclavement des périphéries pour les impliquer dans la dynamique économique et sociale de la ville, outre la contribution à l'aménagement de l'espace public et la valorisation des sites historiques de la région.

Mettant en avant l'impact positif sur le développement de la métropole de ce chantier grandiose, M. Mustpha El Haya, conseiller à la Mairie de Casablanca, a souligné que ce projet a nécessité la mobilisation d'un budget conséquent et qui va permettre une couverture géographique très large.

De son côté, le président du Conseil de la Région, M. Chafiq Benkiran, a fait remarquer que la première ligne du tramway, longue de 28 km, pourra transporter quelque 200.000 voyageurs par jour et partant favoriser une meilleure fluidité de la circulation et un réaménagement des quartiers.

S'agissant du prix du ticket, il a assuré qu'il sera ''abordable'' puisque le projet vise les classes moyenne et pauvre en premier lieu.

Abondant dans le même sens, une source de Casa-Transport a indiqué que le prix du ticket prendra en considération le pouvoir d'achat des citoyens et avoisinera celui des autres moyens de transport en commun.

Toutefois, relève-t-on, ici et là les travaux de réalisation du tramway, qui devront se poursuivre trois ans durant, ne vont pas sans occasionner des désagréments aux habitants et perturber l'activité commerciale.

La réponse de Casa-Transport est rassurante à ce niveau : toutes les dispositions seront prises pour assurer une circulation la plus normale possible en procédant notamment à l'ouverture des chantiers par tranches.

Nul doute que les Casablancais seront patients mais attendront avec impatience le départ des premières rames qui devra se traduire par une diminution des embouteillages et des accidents, économie importante en énergie, la baisse des rejets polluants des échappements tout en réduisant les dépenses pour les automobilistes sachant qu'un déplacement en voiture propre coûte 12 fois plus chère que par les transports publics.

Source : Yawatani

Atelier étude de cas "mobilité urbaine de Tunis"

Le 15 janvier 2009, le Plan Bleu a animé à Tunis, avec l’Observatoire de l’Environnement et du Développement Durable de Tunisie, un atelier sur « le développement urbain et la mobilité du Grand Tunis ».

Cet atelier a permis de présenter l’étude menée par deux spécialistes tunisiens, Morched Chabbi et Hassen Abid. Un débat s’en est suivi portant sur les perspectives d’une meilleure mise en œuvre de la planification urbaine et de celle des transports.

Une trentaine de spécialistes représentant l’ensemble des ministères concernés (Environnement, Aménagement, Industrie, Transport, Intérieur) mais également l’Agence de la protection de l’Environnement, l’Agence d’Urbanisme du Grand Tunis, la municipalité de Tunis, la coopération allemande GTZ et de l’AFD ont apporté leur concours au débat.

Cette étude fait partie d’un ensemble de 6 études de cas (Istanbul, Tunis, Le Caire, Alger, Tanger et Lattaquié en Syrie) qui contribueront à alimenter un forum que le Plan Bleu organisera fin 2009 sur le développement urbain et la mobilité des pays méditerranéens.

Source : PlanBleu

Tunisie : Livraison de 9 rames de métro

Après la livraison et la mise en service de 40 rames en 2008, le réseau de métro léger de Tunis est en train de s’étoffer avec l’arrivée de neuf rames supplémentaires destinées à la ville de Tunis.

Construites par l’usine Alstom de la Rochelle pour le compte de Transtu, ces rames sont transportées par convoi routier jusqu’au port de Marseille, avant d’être chargées sur les rouliers de CMA CGM et de la Cotunav.

Le 14 février 2009, deux convois de 42 mètres de long devaient embarquer  au terminal roulier de Marseille. Un second chargement doit avoir lieu le 19 février. Après plusieurs jours de mer, les rames seront débarquées à Radés, les modifications intervenues sur le port de La Goulette empêchant désormais de débarquer ce type de colis lourd.

L’ensemble de l’opération est supervisée par Multitrade Spain, organisateur de transport basé à Barcelone et spécialisé dans l’acheminement de matériels roulants.

Source : AfricanManager

Les régions tunisiennes veulent avoir leur métro léger

• Le métro léger a la cote. Visiblement très heureux de faire part de la nouvelle réussite de ce moyen de transport, avec le lancement de la ligne El Mourrouj, M. Abderrahim Zouari a été confronté, lors du débat avec les députés, mardi 14 janvier 2008, à la demande de deux d’entre eux qui réclamaient que leurs régions soient dotées d’un réseau de métro léger.

• Le premier à avoir formulé une telle demande, lors de cette séance, c'est le député Thameur Driss qui s’est interrogé où en était le projet de «de réseau de métro léger promis à Sfax». Cet élu pense même que «le problème du transport en Tunisie ne peut être réglé qu’en permettant aux régions d’avoir leur métro léger».

  D’autres représentants de la capitale du Sud, à l’instar du député Tahar Kammoun, avaient déjà posé la même question dans un passé pas très lointain.

  La réalisation d’un réseau de métro-léger à Sfax avait été annoncée au début du 10ème Plan de développement. Mais le projet n’a pas pu être concrétisé à ce jour.

• Lors d’une visite à Sfax, en mai 2007, le ministre du Transport a annoncé que des «d’études techniques approfondies en vue de doter cette région d’un métro-léger» seront lancées durant le 11ème Plan (2007-2011). Ce qui est en train d’être fait. En effet, M. Zouari a indiqué, mardi 14 janvier, devant les députés, que «nous sommes actuellement dans la phase de l’étude».

  Rappelant que, lors de la consultation régionale, les pouvoirs publics ont «trouvé des avis différents» sur cette question à Sfax, le ministre a révélé que des contacts sont en cours avec des bailleurs de fonds étrangers pour mobiliser les 3 millions de dinars nécessaires au financement de l’étude de faisabilité d’un réseau du métro léger à Sfax.

  Le deuxième député à avoir réclamé l’introduction de ce moyen de transport dans sa région est Taieb Mohsni. Cet originaire de Jendouba a proposé de mettre en place un réseau du métro léger entre Béja, Jendouba et Le Kef pour «alléger le trafic sur les routes qui fait beaucoup de victimes». Une suggestion que le ministre du Transport a qualifié d’«idée nouvelle» et dont il a affirmé avoir pris note pour «l’étudier profondément».

  Si certaines régions raffolent de métro léger, d’autres rêvent de train. C’est le cas du Sahel, dont un des représentants, Mme Bchira Belkhiria, a demandé la réactivation, pour le transport de personnes, de la ligne Sousse-Msaken-Jammel-Mahdia, actuellement dédiée uniquement à celui des marchandises. Ce projet est encore à l’étude, a répondu le ministre du Transport.

• Qui a Annonçé l’arrivée en 2010 de nouveaux équipements pour la ligne du métro Sousse-Monastir.

• Source : WebManagerCenter

Tunisie : Les plus grands chantiers routiers en 2009

Le ministre de l’Equipement et de l’Habitat, Slaheddine Mallouch a rassemblé lundi 19  janvier les journalistes de la place non seulement pour exposer et expliquer le budget de son ministère mais aussi pour  parler les grands projets que son département se propose de réaliser lors de l’exercice  2009.

Un nombre de grands projets a été annoncé depuis quelques temps, consistant en l’extension du  réseau autoroutier et la construction  de nouveaux ponts et changeurs.

Le ministre de l’équipement à détaillé les projets devant être réalisés dans les différentes régions de la Tunisie.

421 MDT pour le développement du réseau routier    

 Les  crédits alloués au ministère pour l’année 2009, sont supérieurs à ceux de 2008 à hauteur de 9,2%, s’élevant à 596,6 MDT.

Les crédits au titre  du développement se situent  à 421,7 MDT (croissance de 10,5% par rapport à 2008), ceux de gestion  à 98,7 MDT (croissance de 8,7% par rapport à 2008) alors que le montant des comptes de trésorerie se situera à 76,2 MDT, soit  une légère progression de 3,3%.

Ces budgets, notamment celui du développement, serviront  au financement des différents chantiers que l’Etat se propose de lancer, notamment au niveau de l’infrastructure.

Ainsi, une partie de ces montants sera allouée au financement de projets en cours de construction, le pont de la Rue de la République, le Pont de Rades- La Goulette, l’échangeur liant le nouvel aéroport d’Ennfidha à l’autoroute outre l’échangeur de « Bouaasida » dans la ville de Sfax.

Le plan du ministère pour l’année 2009, prévoit aussi  de nouveaux projets à l’instar de nouveaux  échangeurs au niveau de la route 7 Novembre dans la ville de Tunis, l’achèvement de cette même route à sa sortie ouest (au niveau de la région d’El Zahrouni) afin de la lier à la route nationale numéro 3 au niveau de la ville d’El Mourouj, ce qui permettra à cette route, 7 novembre, de prendre sa forme finale pour  devenir ainsi une ceinture d’une longueur de 11 km.   

5 grands chantiers, dans le Grand Tunis et à l’intérieur du pays  

Le ministre de l’Equipement a annoncé la réalisation de cinq grands projets. Il s’agit essentiellement d’échangeurs, sur la route de 7 novembre, la modernisation et l’élargissement de  la route de la Marsa, une liaison longue de 8 km  au niveau de la route nationale numéro 1 et l’autoroute A1, au niveau de  Borj Sedria.

A l’intérieur du pays , des routes seront aussi construites :  il s’agit pour la plupart de virages et de doublement de voies à différents niveaux.

Les virages dont le ministre a annoncé la réalisation concernent différentes régions au sud du pays (Hamma- Gabés, Sidi Bouzid, Gafsa), au nord ouest (Béja, Jendouba), ainsi qu’à Msaken et à Grombalia.

Le doublement de voies intéressera cependant  la route  entre Turki et Nabeul, d’une longueur de 27 km, la route  nationale numéro 3, en direction du Fahs (29 km), outre celle liant Enfidha et Kairouan, sur une longueur de 60 km.     

Réhabilitation de routes et démarrage de l’autoroute Sfax- Gabés    

Les autres projets du ministère se partagent entre programmes de réhabilitation de routes  (374 km entre 10 gouvernorats), la consolidation de 1331 km de ces routes , un programme comprenant  deux tranches, la  première  sur 311 km et concerne 10 gouvernorats, et une seconde sur 323 km et concerne 6 gouvernorats.

Le ministère compte aussi construire 14 nouveaux ponts dans 11 gouvernorats. Le programme de réhabilitation des entrées des villes va lui aussi être poursuivi, 47 km de routes seront dans cet ordre construits dans 24 gouvernorats.

A l’occasion de cette rencontre avec la presse, le ministre est revenu sur le programme de réalisation d’autoroutes. Il a évoqué ainsi le démarrage de la  réalisation de l’autoroute liant Sfax à Gabés, une autoroute qui sera longue de 155 km.

A  ce sujet, il a affirmé que « l’étape de l’emprise  foncière a commencé pour cette tranche, et les appels d’offres concernant l’élargissement du tronçon  Tunis-Hammamet pour en faire une route à triple voies, ont été lancés ». 

D’une autre part, la construction du troncon liant OuedEzzarga et Boussalem (70 km), ainsi que quelques autres liaisons en direction du Nord Ouest, commenceront à partir de 2009.   

Source : AfricanManager

L'ONCF a transporté 27,7 millions de passagers en 2008

L'Office national des Chemins de fer (ONCF), qui a tenu mercredi son Conseil d'Administration mercredi à bord d'un train spécial reliant Rabat à Marrakech, a annoncé qu'il a transporté en 2008 quelque 27,7 millions de passagers, contre 26,1 millions en 2007 et 21 millions en 2005, ce qui représente une progression annuelle de 10 pc.

Le chiffre d’affaire de l’ONCF a également franchi pour la première fois le cap des 3 milliards de Dirhams, a indiqué M. Mohamed Rabie Lakhlie, Directeur Général de l’ONCF lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil d’administration, tenu sous la présidence du ministre de l’Equipement et des transports, M. Karim Ghellab.

M. Lakhlie s’est également félicité des performances de l’Office durant 2008, notant que les indicateurs financiers sont au vert et dépassent les objectifs du contrat programme 2005-2009 avec l’Etat, permettant ainsi à l’ONCF de mener à bien l’ensemble des projets prévus dans son plan d’investissement.

L’ONCF, a ajouté M. Lakhlie, a pu engager la quasi totalité du programme global de 18 milliards de dirhams à fin 2008, et ce en conduisant à terme ou à un stade avancé plusieurs projets structurants pour le secteur.

L’Office a pu honorer ses engagements en termes d’investissement à la fin de 2008, portant le taux d’engagement des projets à 97 pc des 18 milliards de dirhams, et le taux de réalisation à 84 pc, a-t-il précisé.

Il a expliqué que les 2,8 milliards de dirhams qui représentent le reliquat du budget d’investissement s’ajouteront à 1,6 milliards de dirhams pour la réalisation du contrat programme 2009-2014, afin de "maintenir le rythme d’investissement de 2007 et 2008 qui s’est situé entre 4 et 4,5 milliards de dirhams".

Quant aux projets achevés en 2008, M. Lakhlie a notamment cité le doublement des lignes Casa-Fès, Casa-El Jadida et Casa-Settat, la réception de 18 rames duplex, l’ouverture au public de la nouvelle gare de Marrakech en octobre 2008 et l’accélération des chantiers encore ouverts, en particulier les projets imminents de la connexion du réseau aux sites stratégiques de Tanger-Med et de Nador et du raccourci Sidi Yahia - Mecharaâ Bel Ksiri, ainsi que l’électrification de la ligne jusqu’à Tanger.

L’ONCF a également mis en oeuvre son nouveau plan qui consiste à offrir 174 trains par jour au lieu de 110 en 2005, ce qui a eu un impact positif sur la fréquence, la rapidité et la ponctualité des trains, a ajouté M. Lakhlie.

Ainsi, a-t-il dit, le temps du voyage entre Casablanca et Fès, par exemple, a été réduit de 4h30 à 3h20, rappelant que les ville d’El Jadida et de Settat bénéficient aujourd’hui d’une desserte cadencée à l’instar du TNR Casa-Rabat avec respectivement un départ chaque heure et chaque 2 heures.

L’amélioration des performances de l’Office, a noté le responsable, a été couronnée par son obtention en 2008 de la certification ISO 9001 de l’activité de transport de voyageurs, dont le certificat a été remis à M. Lakhlie à l’issue de la conférence de presse.

S’agissant du budget 2009, dernière phase du projet quinquennal de l’ONCF, il a été construit sur une hypothèse de croissance modérée conciliant aléas conjoncturels, impact des nouveaux projets et poursuite de l’effort de rationalisation de la gestion.

Ainsi, l’année 2009 sera marquée notamment par l’achèvement des travaux de la ligne Taourirt-Nador et de la liaison avec Tanger-Med, et le lancement, vers la fin de l’année, des travaux du projet du TGV reliant Tanger à Casablanca, ainsi que la mise en œuvre d’un important programme d’investissement doté d’une enveloppe budgétaire de 4,5 milliards de dirhams.

M. Lakhlie a rappelé que l’ONCF a réservé 800 millions de Dirhams pour le financement d’un programme de construction et de modernisation des 40 gares ferroviaires à travers le Royaume, l’objectif étant d’en faire des lieux de vie conviviaux et fonctionnels et des complexes ferroviaires modernes et multiservices.

L’ONCF s’est également lancé dans un projet de rénovation de l’ensemble de son parc qui compte 300 rames pour une enveloppe globale de 450 millions de dirhams, a indiqué le DG de l’ONCF.

Les rames, a-t-il ajouté, seront mises en service à raison de 100 unités par an à partir de l’été 2009.

Les opérations engagées, à la fois sur la modernisation et la construction des gares et sur la transformation des trains, s’inscrivent, a dit M. Lakhlie, dans un processus d’amélioration continu enclenché par les premières retombées positives du plan d’investissement et dont l’aboutissement devrait permettre de faire progresser le taux de satisfaction des clients de 72 pc à 80 pc d’ici 2009.

Evoquant la question de la régularité des trains, M. Lakhlie a souligné qu’en 2008, 87 pc des trains ont été ponctuels, et que certaines irrégularités sont dues à des causes qui sont en dehors du contrôle de l’ONCF, ajoutant que l’Office travaille actuellement pour porter ce taux à 90 pc à parti du deuxième trimestre 2009.

Source : WaBayn