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Royal Air Maroc: De nouveau dans le fret aérien pour être leader sur le Maroc

Mr Driss Benhima a annoncé, lors d'une réunion tenue récemment à Casablanca avec les membres de l'Association des Transitaires Agréés en Douane, que Royal Air Maroc (RAM) a décidé de jouer à nouveau un rôle actif dans l'activité cargo et de se repositionner en tant que leader du Fret aérien sur le Maroc malgré une conjoncture internationale difficile.

La compagnie compte développer ses activités fret en favorisant la qualité de service, la personnalisation du produit, le développement du réseau et des capacités ainsi que la prise en compte des attentes du client, a ajouté M. Benhima.

Pour sa part, Mr Abderrafia Zouiten, directeur général adjoint commercial de RAM, a déclaré lors la même réunion, que la compagnie nationale souhaite bâtir des relations privilégiées avec la communauté des transitaires et s'appuyer sur son savoir-faire et sa fidélité en tant que véritable force de vente pour développer davantage le trafic cargo.

Il a ensuite présenté les projets lancés par Royal Air Maroc pour offrir aux clients du fret aérien plus de capacités, de meilleurs délais et davantage de services alignés sur les meilleurs standards de l'industrie.

La compagnie aérienne a aussi exposé les actions lancées dans le domaine du fret aérien en vue d'accompagner les opérateurs économiques engagés dans le commerce extérieur et contribuer à accroître leur compétitivité.

La RAM a ainsi mis en service en septembre 2009 un B737-300 tout cargo, opérant des vols sur l'Europe et l'Afrique et qui permet d'offrir une capacité de fret à la fois régulière et plus importante.

Au niveau de l'infrastructure, Royal Air Maroc prévoit de mettre en service son nouveau terminal fret à l'aéroport de Nouaceur dès le début de l'année 2010.

Ce terminal, d'une superficie de 20.000 m2 et d'une capacité de traitement de 100.000 tonnes par an, apportera des améliorations notables en termes de productivité et de qualité de service.

Doté des équipements de traitement de fret les plus récents et des systèmes informatiques les plus modernes, ce terminal apportera des améliorations notables en termes de productivité et de qualité de service.

Au niveau des produits, la compagnie va proposer sur une segmentation adaptée aux différentes attentes de ses clients.

Deux nouveaux produits seront ainsi mis sur le marché, à savoir le "Cargo express" du Maroc vers l'Europe et l'Amérique du Nord et de l'Europe vers le Maroc et le "Door-To-Door" entre le Maroc et la France.

La RAM exploite un réseau qui offre plus de 1.000 vols par semaine (entre vols mixtes et cargo) sur les quatre continents.

Ce réseau est opéré par une flotte composée de 50 avions dont 5 appareils long courrier Boeing 767 offrant chacun 10 tonnes par vol et apportant une hausse significative de l'offre fret.

La compagnie propose ainsi une capacité fret potentielle annuelle de 150.000 tonnes dont 20.000 en vols tout cargo.

Source : Aéronautique

En Tunisie : refonte radicale du code des investissements, parmi les chantiers de 2010

Poursuivre les réformes, continuer à endiguer les effets de la crise et se préparer à l’après-crise : tel est le fil conducteur de l’action du gouvernement en 2010, telle que présenté par M. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre. Pour ce faire, les pouvoirs publics ont, d’abord, prévu de mettre en œuvre une série de mesures et de politiques.

La première d’entre elles est la reconduction des mesures conjoncturelles (prise en charge intégrale ou partielle des charges sociales assumées par l’entreprise, garantie des exportations, rééchelonnement de la dette et réduction des taux de risque de change) d’appui aux entreprises durant le premier semestre 2010.

Un projet de loi s’y rapportant est en cours de préparation, a annoncé le Premier ministre- parce que ce dispositif a permis de sauver plus de 55.000 emplois en volant au secours «des entreprises ayant connu un ralentissement de leurs activités économiques».

Mais il est également prévu une baisse des droits de douanes pour 1.000 catégories de produits, l’amélioration du recouvrement de l’excédent de la taxe sur la valeur ajoutée, l’accélération du programme de mise à niveau en particulier pour les petites et moyennes entreprises», précise M. Ghannouchi.

Ensuite, l’année 2010 verra le gouvernement lancer de vastes chantiers qui contribueront à façonner le visage de la Tunisie de demain.

Conscients de l’«impératif d’améliorer davantage le climat des affaires, de stimuler le sens de l’initiative, de promouvoir l’environnement de l’entreprise et de consolider les attributs de la compétitivité de l’économie», les pouvoirs publics vont procéder, durant l’année à venir, à «une refonte radicale du code d’incitations aux investissements, afin de mieux encourager l’investissement dans les régions de développement prioritaire et dans les secteurs à haut contenu scientifique et technologique et de pousser les entreprises à l’innovation technologique et à l’investissement dans la connaissance».

Dans le même registre, le gouvernement va œuvrer à «accélérer le rythme de mise en place» du reste du réseau de parcs technologiques et «lancer la réalisation d’une première fournée de complexes industriels et technologiques, dans le but d’améliorer l’environnement des affaires et renforcer la capacité technologique de l’économie nationale».

Dans le domaine financier, deux chantiers vont être menés à terme durant la prochaine année : le «renforcement de la structure des banques publiques» et la création d’un «fonds de dépôts et garantie en vue de réaliser des investissements stratégiques à long terme dans les nouvelles technologies, les infrastructures et les grands projets, et de développer le capital-risque".

Une décision qui signifie l’adoption par les pouvoirs publics de la proposition faite par Comete Engineering dans son étude –pour le compte du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME- sur les modalités de mise en œuvre et l’impact des mesures anti-crise appelant à la création d’un tel outil financier, car «l’Etat doit pouvoir disposer d’un bras séculier lui permettant de prendre des participations de long terme dans des entreprises considérées pour une raison ou une autre comme stratégiques».

Dernière composante de ce vaste chantier en 2010 : les études.

Après l’étude stratégique sur les perspectives de l’industrie tunisienne à l’horizon 2016, les pouvoirs publics vont continuer à creuser ce sillon en en lançant plusieurs destinées notamment à élaborer des stratégies pour les secteurs de la santé, les régions et l’eau.

Source : WebManagerCenter

Mesures d’urgence au Maroc : 341 entreprises aidées

Près de 350 entreprises ont bénéficié des mesures d’urgence adoptées par le gouvernement en vue de faire face aux effets de la crise économique mondiale, selon le ministre de l’Industrie, M. Ahmed Réda Chami.

Ce sont 33 entreprises de cuir et 5 autres opérant dans le secteur de l’électronique qui ont bénéficié de ces mesures, précisant que le montant des remboursements a atteint 278,3 millions de DH.

110 entreprises ont bénéficié de 678 millions de DH, sous forme de prêts, alors que 323 autres ont bénéficié de 3,2 millions de DH d’aide commerciale.

Source : Abidjan.net

Vinci sur les rails du futur métro de Tripoli en Libye

Les autorités libyennes devraient choisir début 2010 le groupe qui doit réaliser la première ligne du métro de Tripoli.

Gros contrat estimé à deux milliards d’euros où Vinci, Alstom et Systra sont actuellement sur les rangs pour la réalisation de ce métro.

Le directeur exécutif du projet du métro de Tripoli , Abdallah Elmiladi, a affirmé que le projet du métro représente un réseau intégré reliant Tripoli et ses banlieues de plus de 100 km.

Ce réseau dessert Janzour à l’ouest, Tajoura vers l’est, l’aéroport de Tripoli, Gasr Ben Gachir au Sud et le centre-ville au nord.

La capitale Tripoli est considérée comme une mégalopole du point de vue administratif et compte plus d’un million d’individus .

Elle s’étend de l’Est à l’Ouest sur plus de 60 km et du Nord au Sud sur plus de 30 km, mais manque de moyens de transport collectifs.

Elle concentre la majorité des activités commerciales et économiques ce qui a poussé la plupart des habitants de la Libye à s’y installer.

Source : BabNet

Un groupe japonais à l'origine de la création de 5000 emplois en Tunisie

L'agence TAP rapporte, lundi 30 novembre, que le groupe japonais de fabrication de câbles Yazaki prévoit de créer quelque 5 000 emplois au cours des deux prochaines années dans la ville tunisienne de Gafsa.

L'ouverture d'une seconde unité de production à Oum Larayes permettrait de créer ces nouvelles opportunités d'embauches d'ici 2011.

Source : Magharébia

Un nouvel aéroport à Tanger

La direction de l’aviation civile a décidé de transférer l’aéroport de Tanger-Boukhalef vers un autre site.

Pour décider de l’emplacement du futur aéroport, trois sites ont déjà été identifiés dans la région entre Tanger et Tétouan et font déjà l’objet d’études géotechniques et topographiques.

La décision finale pour la nouvelle implantation devra être connue courant 2010.

Source : la Vie Eco

L'ex-Eurostar Barcelona sur la ligne Sète - Tanger

crédits : JEAN-LOUIS VENNE

L'ex-Eurostar Barcelona, qui avait fréquenté brièvement Toulon en septembre 2008, a été affrété pour une période de 30 mois par Grandi Navi Veloci.

La compagnie italienne souhaiterait le positionner, l'an prochain, sur la nouvelle ligne qu'elle compte ouvrir entre Sète et Tanger. Pour l'heure, le ferry, rebaptisé Zeus Palace, est exploité par l'armement grec Minoan Lines.

Construit par les chantiers coréens Samsung Heavy Industries en 2001, l'ex-Eurostar Barcelona mesure 212 mètres de long pour 25 mètres de large et présente un tirant d'eau de 6.6 mètres.

Ce navire peut transporter plus de 1000 passagers et 580 voitures, sa vitesse maximale étant de 28.5 noeuds.

L'an dernier, GLD Lines l'avait exploité quelques semaines sur la ligne Toulon - Civitavecchia (pendant un arrêt technique du Sorrento), ce service ayant depuis disparu.

Source : Mer et Marine

l’Algérie à l’abri de la sécheresse jusqu’à 2011

Le mois de novembre a été sec cette année en Algérie. Faut-t-il s’inquiéter pour l’approvisionnement en eau potable de la population? Messaoud Terra, directeur de l’AEP au ministère de tutelle, reste confiant.

Il a annoncé hier sur les ondes de la chaîne III -que le pays est à l’abri pour au moins deux ans- grâce aux quantités emmagasinées dans une soixantaine de barrages. «Nous sommes pratiquement sécurisés en matière d’approvisionnement en eau potable.

Le taux de remplissage des barrages est de 62%. Certes, nous avons deux points noirs, à savoir le barrage Lekhal à Bouira et celui de Boukerdane, à Tipaza. Mais nous travaillons pour couvrir ce déficit dans ces deux wilayas», a-t-il révélé.

Il a également assuré qu’aucune restriction dans l’approvisionnement en eau potable ou l’irrigation des surfaces agricoles n’est programmée pour les mois à venir.

«Nous avons 3,6 milliards de mètres cubes dans les barrages, soit un excédent de 900 millions mètres cubes par rapport à la même période de l’année passée», précise le même responsable.

Selon ce dernier, ces quantités importantes d’eau emmagasinées pourront couvrir les besoins du pays estimés à 1,5 milliards mètres cubes par an (1 milliards m3/an pour l’AEP et 400 à 500 millions m3 pour l’irrigation).

Pour le Directeur de l'AEP, le pays est désormais sécurisé pour 2010 et 2011. Au-delà de cette date, la relève sera assurée par le dessalement de l’eau de mer, vu que plusieurs projets (13 stations) seront réceptionnés, notamment la méga-station d’El Mactaa (500.000 m3/jour) en cours de construction.

Questionné sur le grave déficit constaté dans la wilaya de Tipaza, il s’est montré optimiste.

«Nous allons entamer prochainement des travaux de jonction du réseau d’AEP de cette wilaya avec les deux stations de dessalement de l’eau de mer de Fouka et d’Oued Sebt en cours de réalisation», note-t-il. Les travaux de réalisation de la station de dessalement de l’eau de mer de Fouka dépasse un taux d’avancement de 90%, rappelle-t-on.

Une fois opérationnelle, cette station devra couvrir les besoins en eau potable de la partie Est de la wilaya de Tipasa et d’une partie de celle d’Alger. Elle pourra produire un volume de 120.000 m3 d’eau, dont 60.000 m3 au profit de la wilaya d’Alger.

Le reste sera affecté à la wilaya de Tipasa, soit 17 communes comptant une population globale de 476.372 habitants. La station sera mise en service en mai 2010.

Elle est la troisième inscrite dans la wilaya de Tipasa, après celles de Bou-Ismaïl (5.000 m3/jour) et d’Oued Sebt (100.000 m3/jour).

Interrogé sur l’enveloppe budgétaire consacrée pour l’AEP, il a déclaré que le gouvernement vient de dégager 1.800 milliards de dinars pour l’approvisionnement de la population et la modernisation des réseaux d’AEP des grandes villes.

Ainsi, 44 villes vont bénéficier de travaux de modernisation de leurs réseaux d’alimentation en eau potable. Le projet est en phase d’étude. «Nous avons identifié 44 villes. Les études de faisabilité ont été lancées pour l’instant dans 32», souligne-t-il.

Une première enveloppe de 30 milliards de dinars a été accordée au secteur pour mener à bien cette modernisation des réseaux d’AEP.

Source : CityDZ

Eau potable : 8,8 milliards de DH à investir entre 2011 et 2012

2,6 milliards de DH pour le milieu rural , Amener le taux de desserte nationale à 93% , Porter le taux des branchements individuels à 96%

L'OFFICE national de l'eau potable (Onep) investira près de 4,1 milliards de DH en 2010. Une enveloppe presque égale à celle prévue pour l’année en cours (4,2 milliards de DH).

Par contre, l’Office dirigé par Ali Fassi Fihri consentira un effort d'investissement considérable pour les années à venir. En effet, le programme d’investissement envisagé par l’Onep pour la période 2011-2012 prévoit des projets de grande envergure.

Selon la division de planification de l’Onep, le montant à investir, durant ces deux années, est estimé à près de 8,8 milliards de DH. Un budget qui sera destiné à la réalisation de plusieurs projets dans les domaines de l'alimentation en eau potable en milieu urbain (4,2 milliards de DH), la généralisation de l'accès en milieu rural (2,6 milliards de DH) et l'assainissement liquide (2 milliards de DH).

 

Renforcer l’alimentation de Casablanca

L’Onep vise ainsi à travers ces investissements, le renforcement de la production par un débit supplémentaire de l’ordre de 5 m3/s avec des projets dont la mise en service est prévue en 2014. Le taux des branchements individuels au réseau de distribution devrait être porté à plus de 96%.

D’autres objectifs sont également visés dans le milieu urbain. Il s’agit d’améliorer le rendement du réseau à 78% et d’intervenir dans 10 nouveaux centres urbains.

Des projets importants et bien ficelés sont, ainsi, programmés à l’horizon 2012. Aussi, un investissement de 1,2 milliard de DH sera dédié à l’alimentation en eau potable d’Agadir à partir du dessalement de l’eau de mer pour un débit de 1.200 l/s (1re tranche).

L’approvisionnement de la ville de Marrakech est, également, au centre d’intérêt. En effet, l’on compte l’alimenter à partir du barrage Al Massira (province de Settat) pour 2.500 l/s. Sans oublier la capitale économique et les localités limitrophes qui pourraient recourir au barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, situé à proximité de la ville de Rabat, pour renforcer leur alimentation.

Pour la concrétisation de ce projet, l’Onep prévoit la construction d’une nouvelle station d’un débit de 5.000 l/s avec un coût avoisinant les 2,5 milliards de DH.

· Safi, El Jadida et Taza aussi

S’agissant des projets programmés dans le milieu rural, l’Onep prévoit d’investir plus de 2,6 milliards de DH entre 2011 et 2012. Un investissement qui devrait servir à l’alimentation en eau potable des douars des provinces de Safi et d’El Jadida à partir de la station de traitement canal haut service de Doukkala.

Le coût de ce projet est estimé à 560 millions de DH.

L'accès généralisé à l'eau potable en milieu rural va se poursuivre pour atteindre les localités et douars de la province de Taza. Ces derniers seront alimentés à partir du barrage Asfalou avec un investissement de 260 millions de DH.

Un autre projet, dont le coût est estimé à quelque 320 millions de DH, est aussi programmé pour l’alimentation des douars limitrophes de la future adduction de Benguerir à partir du barrage Al Massira.

«Ce sont des actions qui devraient amener le taux de desserte nationale à 93%», indique-t-on auprès de la division de planification de l’Onep. «L’intervention de l’Office devrait, aussi, s’élargir à travers la création de 60 nouveaux petits centres ruraux», est-il ajouté.

· Assainissement liquide: 20 villes au programme

Le programme d’investissement 2011- 2012 prévoit, également, le lancement des travaux d'assainissement liquide dans 20 villes et centres où l’Onep assure la distribution de l’eau potable. Quant au débit traité, il devrait augmenter à plus de 300.000 m3/jour.

A noter que l’investissement total dédié au volet assainissement est de 2 milliards de DH (2011-2012). Il sera réparti entre les régions et villes concernées, notamment le Grand Nador (600 millions de DH), la ville d’El Kelaa des Sraghna (139 millions de DH), Laâyoune (143 millions de DH), Khouribga (200 millions de DH), Taroudant (120 millions de DH) et Tahannaout (60 millions de DH).

Source : l'Economiste

Libye : les chiffres officiels du VIH

Officiellement, Tripoli estime que le nombre de personnes séropositives au VIH en Libye est "d'environ 10 000".

C'est ce qu'a indiqué le Centre national libyen de prévention et de lutte contre les maladies endémiques et transmissibles.

Selon le directeur du Centre, une stratégie de lutte contre le sida est en cours d'élaboration par une équipe de l'université de Liverpool (Grande-Bretagne) dans le cadre de la coopération entre la Libye et l'Union Européenne.

Cette coopération en matière de lutte contre le sida entre dans le cadre de la résolution de l'affaire des infirmières et du médecin bulgares libérés en juillet 2007 après huit ans de détention en Libye.

L'UE a consacré jusqu'à présent 5 millions d'euros à son programme de lutte contre le sida en Libye.

Source : SéroNet