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Liban : remplacement de 20 000 taxis par des véhicules hybrides

S'exprimant à l'occasion d'un colloque scientifique portant sur les changements climatiques, organisé dans la Lebanese American University (LAU), le ministre de l'environnement a indiqué que le Liban compte remplacer 20 000 taxis par des véhicules plus propres et construire 41 barrages afin d'augmenter ses ressources hydrauliques à 825 millions de mètres cubes.

Auparavant, le Dr. Ahmed Houry avait présenté un rapport sur les changements climatiques, indiquant que l'année 2005 était plus chaude en raison de l'effet de serre provoquée par les différent Roger occasionné par les activités humaines, citant notamment le cas du dioxyde de carbone, du méthane et des différents chlorofluorocarbones. 

L'enseignant avait notamment accusé la Chine d'être la nation qui occasionne plus de rejet de ce type. Il a également rendu hommage à l'Europe et plus particulièrement à l'Allemagne pour le respect des conventions signées à Kyoto.

Abordant un impact lui-même les effets du réchauffement climatique, Houry a annoncé une hausse de 3,5° des températures dans le monde, hausse occasionnant une grave pénurie d'eau au Moyen-Orient et une montée de la mer de 3 mm par an. Le Liban pourrait plus particulièrement connaître les effets de la sécheresse.

Le ministre de l'environnement Mohammed Rahal a de son côté plaidé en faveur de la sensibilisation de la société libanaise dans la lutte contre le réchauffement climatique, soulignant que le Liban n'est pas un pays producteurs de gaz à effet de serre ainsi que les pertes occasionnées par les changements climatiques à l'économie libanaise notamment dans les secteurs du tourisme, de l'agriculture, et de la santé.

Le ministre a ainsi prédit une perte de 565 millions de dollars au niveau de l'économie libanaise, avant d'aborder les différents projets qui seront mis en place au Liban.

Un plan de remplacement de 20 000 taxis par des véhicules hybrides serait ainsi prochainement mis en place. Une unité de surveillance des changements climatiques, organisme de coordination interministérielle, sera également mise à la disposition du premier ministre.

Mohammed Raha a également annoncé la suppression des droits de douane  pour les certains produits luttant contre l'effet de serre.

Le représentant du ministère de l'énergie et des ressources hydrauliques, Tayyar Abdo, a de son côté expliqué l'impact du réchauffement climatique sur les ressources d'eau.

Constatant « le chaos actuel et la demande accrue »,  ainsi que l'absence d'un plan stratégique de gestion des ressources hydrauliques, Abdo a annoncé la construction prochaine de 41 barrages qui compléteront celui déjà achevé à Chabrouh, afin de stocker 825 millions de mètres cubes.

Ce programme sera également complété par la mise en place d'un centre Libanais pour l'économie des énergies en coopération avec le PNUD et les ministères concernés.

Source : Libnanews

Maroc : Signature d'un nouvel accord de coopération technique avec l'Allemagne

L'Allemagne et le Maroc ont signé mercredi à Rabat un nouvel accord de coopération technique, dans le cadre duquel l'Allemagne accorde 15 millions d'euros.

En tout, il englobe six programmes dans le cadre des trois axes prioritaires de la coopération maroco-allemand: l'environnement, les énergies renouvelables et le développement économique durable.

Un communiqué de l'ambassade d'Allemagne à Rabat précise que sur le volet "environnement", deux importants programmes pourront être poursuivis: le programme de gestion et de protection de l'environnement et le programme de protection de la nature et de lutte contre la désertification.

Ce nouvel accord prévoit également le financement d'une mesure d'accompagnement concernant le Fonds de dépollution industrielle FODEP.

Sur le volet "énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique", l'Allemagne joue, depuis deux décennies, un rôle de catalyseur, que ce soit au niveau de l'électrification rurale au Maroc à base de la photovoltaïque ou - dans le cadre de la coopération financière - du financement des premiers parcs éoliens à Essaouira et Tanger, ajoute la même source.

Le nouveau programme sur ce volet s'intitule "valorisation des énergies renouvelables et efficacité énergétique". Il comprend l'accompagnement au niveau du cadre organisationnel, institutionnel et législatif pour la promotion des énergies renouvelables au Maroc.

Sur le volet "développement économique durable", deux programmes seront soutenus: le programme de formation professionnelle en milieu de travail, et le nouveau programme à l'appui aux très petites, petites et moyennes entreprises – la colonne vertébrale de l'économie marocaine.

La mise en oeuvre de ces programmes de la coopération technique maroco-allemande est confiée à la GTZ "Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit". Depuis 1975, la GTZ œuvre au Maroc pour le développement durable.

Elle réalise son soutien à ses partenaires à travers différentes formes d'appui-conseil et de transfert de savoir-faire. Elle exécute actuellement une dizaine des projets d'une valeur d'environ 45 millions d'Euro essentiellement dans les domaines de l'eau potable et de l' assainissement, de l'environnement et du changement climatique et enfin du développement économique durable, rappelle le communiqué.

Source : Casafree

Syrie : Ouverture d'une centrale de 750 MW à Deir Ali

La centrale électrique de Deir Ali, au sud de Damas, a été inaugurée par le Premier ministre syrien Naji Otri, le 10 février 2010. Elle dispose d'une puissance de 750 MW et a coûté 400M€.

La première pierre de son extension, qui doit être réalisée par la joint-venture gréco-italienne Metka-Ansaldo energia pour 650M€, a aussi été posée.

Les travaux d'extension de la centrale de Deir Ali. (crédit Abu Dhabi Fund for Development)

L'extension de la centrale de Deir Ali comprend la construction de deux unités gazières et d'un générateur de vapeur, qui doivent être achevés d'ici 36 mois.

Source : Econostrum

Egypte : Maridive & Oil Services prévoit d'augmenter sa flotte de navires

La société égyptienne Maridive & Oil Services prévoit d'investir 200 millions de dollars pour augmenter sa flotte de navires et profiter d'une reprise de la demande des services dans le secteur.

Selon son directeur général, Issa Eleish, la firme a formé une coentreprise de services avec la compagnie Total, pour se lancer dans l'exploration et la production au Cameroun.

Les entreprises de services pétroliers ont été durement touchées par la crise financière mondiale, en raison de la baisse des commandes de la part des producteurs de pétrole et de gaz.

"C'est le meilleur moment pour investir dans de nouveaux équipements et des unités marines, car les coûts sont faibles aujourd'hui en raison de la récession. Mon plan est de construire trois à quatre navires et une autre barge qui seront livrés vers 2013-2014", ajoute Eleish.

Maridive travaille avec plusieurs compagnies, dont Total, Royal Dutch Shell Plc, BP, Saudi Aramco, Qatargas et la Kuwait Oil Company.

Source : Petit Journal du Caïre

Egypte : projet de nouveau parc éolien

Le ministère égyptien de l'Energie et de l'Electricité et la compagnie d'Abou Dhabi, Masdar, viennent de conclure un accord, le 20 février 2010, pour construire une parc éolien de 200MW près de Suez, sur la côte est.

Ce nouveau parc d'éoliennes entre dans le cadre du plan égyptien de produire 20% de son énergie, en énergie renouvelable, à l'horizon 2020.

Source : Econostrum

Algérie : lutte contre l'inflation par des subventions et contrôle des prix

Un plafond sera imposé au prix des produits de base comme les lentilles et la farine, pour optimiser le pouvoir d'achat des Algériens.

L'Algérie subventionnera quinze produits alimentaires de base et limitera leur prix pour tenter de contrôler l'inflation galopante, a expliqué le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub la semaine dernière.

"Nous avons découvert que certains négociants tournent le système et profitent de leur position de domination", a-t-il expliqué à la radio nationale le 13 février. "La police est au courant de ces pratiques mais ne peut rien faire. Nous avons décidé d'intervenir pour mettre de l'ordre sur le marché." Des prix plafonds seront fixés pour les légumes secs, le sucre, le thé et le café, ainsi que pour d'autres produits d'épicerie dont les prix se sont envolés ces derniers mois, a-t-il ajouté.

Les lentilles, qui assurent la base de l'alimentation de nombreuses familles, ont atteint 140 dinars le kilo, tandis que le prix des sardines passait de 250 à 400 dinars le kilo.

"L'Etat peut intervenir et fixer les prix de certains produits" en accord avec l'actuelle loi sur la concurrence, a déclaré le ministre Djaâboub à l'agence APS le 10 février. "Des augmentations injustifiées" dans le prix de produits essentiels comme le lait et la farine autorisent le gouvernement à intervenir, a-t-il ajouté.

Une nouvelle loi est d'ailleurs en cours d'élaboration, qui étendra la liste des produits subventionnés.

Source : Magharébia

Maroc : Accord dans le domaine maritime avec le Congo Brazzaville

Le Maroc et la République du Congo Brazzaville ont procédé, mardi à Rabat, à la signature d'un accord de coopération dans le domaine maritime, avec pour objectifs la constitution d'assises solides pour le développement de la coopération sur le plan du transport maritime.

Signature d'un accord dans le domaine maritime entre le Maroc et la République du Congo. (Photo : MAP)

Cet accord qui porte essentiellement sur le développement d'une coopération à même d'assurer des services maritimes suffisants pour couvrir les intérêts du commerce maritime entre les deux pays, a été signé par le ministre de l'Equipement et des Transports, Karim Ghellab, et le ministre délégué chargé de la marine marchande de la République du Gongo Brazzaville, Martin Parfait Aimé Coussoud Maoungo.

D'autres dispositions ont été consenties dans le cadre de cet accord, à savoir le traitement non discriminatoire des navires dans les ports respectifs des deux pays, le renforcement de la coordination dans les domaines de la sûreté et la sécurité maritime, la protection du milieu marin contre la pollution, la recherche et l'assistance en mer ainsi que sur la formation maritime et portuaire.

L'accord ambitionne, en outre, le développement de la coopération dans le domaine de l'exploitation des ports maritimes, ainsi que l'institution d'une commission mixte permanente qui veille sur la bonne application de cet accord.

M. Ghellab a exprimé, à cette occasion, sa satisfaction pour la qualité des relations bilatérales entre les deux pays, soulignant que cet accord qui s'inscrit dans le cadre de la coopération Sud-Sud vient couronner un ensemble d'accords précédents conclus entre les deux pays dans le domaine technique et l'échange d'expertises dans le domaine du transport maritime et la gestion des ports.

Et d'ajouter que cet accord constituera un signe fort pour les sociétés des transports maritimes pour ouvrir des lignes directes entre les ports de Casablanca et Tanger-Med d'une part et le Port Autonome de Pointe-Noire, d'autre part.

Une mesure qui permettra de développer les échanges commerciaux entre le Maroc et le Congo Brazzaville qui ont atteint 550 millions de dirhams en 2008, un chiffre qui reste en deçà des ambitions des deux pays, a noté M. le ministre, ajoutant qu'il reflète, cependant, une augmentation notoire dans le volume des échanges qui a connu une hausse de 100% par rapport à 2007.

Pour sa part, Martin Parfait Aimé, qui conduit une importante délégation comprenant de hauts responsables des administrations portuaire et maritime du Congo, a affirmé dans une déclaration à la presse «que cet accord a la particularité de favoriser et de faciliter les rapports commerciaux entre le Congo et le Maroc, particulièrement pour le port de Tanger, Casablanca et le Port Autonome de Pointe-Noire».

Il a estimé également que les relations entre le Royaume et la République sont «excellentes» sur tous les plans, ajoutant que la délégation qu'il préside est «venue pour sceller cette disponibilité de la République du Gongo pour recevoir tous les produits qui viennent du Maroc».

L'accord vient couronner une série de discussions bilatérales, visant l'établissement d'une formulation commune d'un cadre légal qui répond aux ambitions des deux parties dans le domaine du transport maritime, et qui ouvre de nouvelles horizons pour développer la coopération entre les deux pays.

Source : le Matin

Maroc : Bilan énergétique 2009 : Que faire des 16 milliards économisés?

La facture pétrolière baisse de 70 à 54 milliards de DH.
Le soutien aux produits pétroliers réduit de 24 à 7 milliards.
Seule l’électricité est impactée par les importations d’Algérie et d’Espagne.

La manne prévisible, du fait de la baisse de la facture énergétique, se confirme. Elle a chuté d’environ 16 milliards de DH entre 2008 et 2009, passant de 70,6 milliards de DH à 54,2 milliards, du fait des effets conjugués de la baisse des prix du baril de pétrole et de la légère baisse de consommation d’électricité enregistrée en 2008.

Ainsi, les dépenses dédiées au pétrole brut et produits pétroliers raffinés ont, elles aussi, baissé d’un peu plus de 26%. Elles sont passées de 61,5 milliards de DH en 2008 à 45,5 milliards l’année dernière. Ce qui donne à croire que les différentes stratégies d’économie d’énergie, déclenchées ici et là, commencent déjà à porter leurs fruits.

«C’est d’abord le prix du baril qui a pesé dans cette variation positive, il s’agit donc d’un phénomène externe», relativise le président de la Fédération de l’énergie, Moulay Abdellah Alaoui, qui voit tout de même dans ces performances «l’effet efficacité énergétique initiée par le ministère de l’Energie».

De même, certes timidement, «les ménages marocains prennent de plus en plus conscience de la nécessité d’économiser l’énergie, en adoptant de petits gestes et comportements», insiste-t-il.

Plus concrètement, le prix moyen du baril a largement contribué à ces économies sur la facture énergétique. Il est passé de 90 dollars en 2008 à 52 dollars en 2009. En même temps, la facture du charbon a baissé de plus de 2 milliards de DH, passant de 6,5 milliards en 2008 à 4,4 milliards de DH en 2009. Là aussi, l’effet prix conjugué à la baisse de la consommation électrique y a fortement joué.

Par contre, la facture de l’électricité, elle, s’est fortement appréciée. En cause, la hausse des importations d’électricité d’Algérie et d’Espagne via les interconnexions établies avec ces deux pays.

Bien que la consommation ait légèrement baissé, la facture, elle, s’est envolée. Elle est passée de 2,6 milliards de DH en 2008 à 4,3 milliards l’année d’après.

Pour sa part, le soutien aux produits pétroliers continue de baisser, passant de 24,7 milliards de DH en 2008 à 7,3 milliards en 2009. Mais si l’on en croit le président de la Fédération de l’énergie, ce n’est pas le mécanisme d’économie, encore moins la baisse du montant de la subvention aux produits pétroliers, qui seraient à l’origine.

De toute évidence, la réforme de la politique de compensation, prônée voilà près de 5 ans, -celle-ci cible les ménages en précarité- est restée au stade de projet.

D’ailleurs, «depuis l’avènement du gouvernement El Fassi, en 2007, il y a eu plus d’effets d’annonce, d’études confiées à des cabinets internationaux et de missions de prospection sur cette question que de réalisations».

Les modèles réussis, ramenés d’Asie et du Brésil, n’auront finalement servi à rien… valeur aujourd’hui.

15 millions de TEP 

La consommation énergétique connaît une croissance soutenue depuis près d’une décennie. Sa répartition en 2009 montre une évolution remontant à 2002, qui est passée de l’ordre de 10 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) à 15 millions, soit une hausse de 5% par an. Les faits marquants de la nouvelle donne énergétique montrent que les produits pétroliers ne représentent plus aujourd’hui que 60,7% dans le bouquet total.

Ils sont suivis du charbon, à 22%. L’hydraulique s’élève à 4,5%, le gaz naturel à 4% et l’électricité importée, via les interconnexions, y contribue à hauteur de 8%. L’éolien ferme la marche avec un petit 0,7%.

Source : Entreprendre.ma

Algérie - Syrie : Coopération entre les ports de Lattaquié et ceux d'Alger et Skikda

Deux protocoles de coopération commerciale et technique ont été signés le 17 février 2010 entre l'Etablissement public du port de Lattaquié, en Syrie, et les ports d'Alger et de Skikda, en Algérie.

Le port de Lattaquié, en Syrie. (DR)

Objectif affiché: améliorer les procédures administratives, commerciales et environnementales.

Source : Econostrum

Algérie : 1er Salon international du transport et de la logistique en mai prochain

Le premier salon international du transport et de la logistique (SITL) se tiendra du 19 au 22 mai prochain à Alger, indiquent dimanche les organisateurs dans un communiqué transmis à l’APS.

Ce salon qui « se veut multimodal et tourné vers les technologies de pointes innovantes en matière de transport, se tiendra sous le thème de l »impact de l’efficacité du transport urbain, interurbain et régional sur la productivité des villes et mode de déplacement durable », précise la même source.  

Source : MidiPress