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La Sonatrach signe un contrat de 1,5 milliard de dollars pour un nouveau gazoduc

La Sonatrach a signé mercredi 3 juin un contrat avec l'entreprise italienne Saipem SpA et la société égyptienne Petrojet visant la construction d'un nouveau gazoduc.

Ce projet, d'une valeur de 1,5 milliard de dollars, traversera onze provinces et transportera neuf milliards de mètres cubes de gaz par an pour l'approvisionnement des centrales électriques d'El Tarf et d'Oum El Bouaghi, a précisé l'agence APS.

L'Algérie a été le quatrième plus gros exportateur mondial de gaz en 2008, a indiqué l'APS citant un magazine arabe consacré au pétrole.

Source : Magharébia

Installation de 160 000 compteurs d’eau d’ici 2013 par la SEOR

Une enquête préliminaire des services de la SEOR a pu révéler l’existence de 27 000 foyers qui ne disposent pas de compteurs d’eau au niveau des communes de la wilaya, représentant un taux de 12,8% d’abonnés bénéficiant d’une facturation forfaitaire.

Selon des responsables au niveau de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR), il est prévu l’installation de 160 000 compteurs d’eau d’ici 2013, en plus du changement de 145 000 autres compteurs présentant un disfonctionnement ou arrêt dû à leur ancienneté.

Ceci, dans un objectif d’augmentation du taux de rendement de la gestion commerciale qui passera, selon les mêmes sources d’information, de 52% à 75% d’ici la fin du contrat de la gestion déléguée d’eau pour les opérateurs espagnols à Oran.

Dans le même contexte, l’on saura qu’une enquête préliminaire des services de la SEOR a pu révéler l’existence de 27 000 foyers qui ne disposent pas de compteurs d’eau au niveau des communes de la wilaya, représentant un taux de 12,8% d’abonnés bénéficiant d’une facturation forfaitaire.

Il est à rappeler que la SEOR a installé, il y a quelque temps, un bureau de recensement pour la mise à jour des bases de données relatives à la gestion commerciale, sachant que ce dernier a effectué quelque 6 500 enquêtes ménages rien qu’en 2008.

Le nombre d’abonnés de la SEOR s’élève actuellement à 212 000 avec un potentiel de 280 000 abonnés.

Nos interlocuteurs signalent également que, dans le cadre de l’amélioration des procédés de règlement de factures et de prise en charge des doléances des abonnés, il est prévu le réaménagement de 4 agences commerciales et la réalisation de 4 autres nouvelles structures, sachant que des dispositions sont en cours en collaboration avec Algérie Poste pour le renforcement du nombre de points de payement de factures via plus de 100 bureaux de poste.

Source : El Watan

L'Algérie et la Tunisie signeront un accord douanier

La Tunisie et l'Algérie devraient finaliser un nouvel accord douanier, a fait savoir l'agence ANSA lundi 1er juin.

Cet accord s'inscrira dans le cadre de la future zone de libre échange de l'Union du Maghreb Arabe.

Source : Magharébia

Centres d’enfouissement technique des déchets et incinérateur en Algérie

L’abandon par les responsables locaux du projet d’incinérateur pour la décharge d’El Kerma a mis le feu aux poudres.

Des citoyens excédés par les émanations et les odeurs nauséabondes qui proviennent de la décharge, notamment en période de fortes chaleurs, n’arrivent pas à s’expliquer une telle décision.

Dans une déclaration rendue publique hier, les membres du Groupe de travail et de réflexion sur l’environnement à Oran, GTREO, ont

mis en  garde contre «les complications que pourrait engendrer une telle décision».

La décharge d’El Kerma traite quotidiennement 140 tonnes de déchets ménagers, dont 15 tonnes de déchets dangereux provenant de l’exploitation des centrales électriques, de l’industrie, laboratoires et autre matériel médical.

La polémique fait rage à Oran puisqu’il y a quelques mois à peine, une association à El Kerma, El Fadjr en l’occurrence, avait fait des mains et des pieds pour faire annuler la décision d’implantation de ce centre.

L’association avait estimé que «la concentration des installations telles que la station de traitement des eaux usées, la décharge publique et l’incinérateur vont compliquer la situation de l’environnement et de l’écosystème pour les 25 000 âmes de cette localité».

Pourtant, l’Agence nationale de l’environnement, AND, avait annoncé au cours du mois de janvier dernier qu’elle avait trouvé la solution : un grand centre d’enfouissement technique CET qui sera achevé avant la fin de l’année en cours.

Doté d’une capacité de 1 200 tonnes de déchets par jour, ce méga-centre devra assurer le traitement de 70% des déchets de la wilaya.

Le CET sera implanté dans la zone de Hassi Bounif sur une superficie de 8 hectares. Une fois opérationnel, ce grand CET permettra la fermeture des petits centres d’enfouissement situés à El Kerma, Aïn El Beida et Bir El Djir qui ne répondent pas aux normes internationales requises, nous dit-on.

Source : la Tribune

Augmentation du volume d’eau des barrages algériens

Le volume des eaux emmagasinées dans les barrages de la wilaya de Mascara a atteint 142 millions de m3 d’eaux du fait d'une bonne pluviométrie, a indiqué samedi la direction de l’hydraulique de la wilaya.

Les barrages de la wilaya de Mascara n'ont pas enregistré autant d’eau depuis plus de 30 ans, a ajouté la même source.

Il a rappelé que le secteur de l’hydraulique a été renforcé cette année de deux projets relatifs à la maintenance des retenues collinaires et la réalisation d’une station d’épuration des eaux usées pour une enveloppe financière de 165 millions de DA au titre du programme d’appui à la croissance économique.

Le directeur des ressources en eau a indiqué que cette station devra couvrir les besoins d’irrigation des terres agricoles des régions Kalanza Maârif et Ahl Sid relevant de la daïra d’Oggaz au nord ouest de la wilaya pour une capacité d’épuration de 700 m3/jour. Cette source hydrique permettra d’irriguer 100 ha d’arbres fruitiers.

Les services concernés ont lancé dernièrement les travaux de réalisation d’une nouvelle station similaire au douar Ahl Ouadane relevant de la commune d’Oggaz pour l’irrigation de plus de 30 ha d’arbres fruitiers en cours de plantation.

Selon la même source, les communes de Segrara et Sidi Boussaïd ont été destinataires dernièrement de 300 000 m3 d’eau en vue d’élargir l’irrigation agricole pour l’arboriculture.

Les mêmes services ont initié également des travaux d’aménagement et de réhabilitation de trois périmètres d’assainissement des eaux usées pour leur exploitation à des fins d’irrigation sachant que la capacité d’assainissement des eaux usées que recèle la wilaya est estimée à 12 millions de m3/an, assurant la couverture des besoins d’irrigation de 3 000 ha.

Source : la Nouvelle République

L’accord d’association avec l’Union européenne sera révisé, selon Alger

En vigueur depuis 2005, l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) sera révisé prochainement.

L'annonce a été faite, dimanche 31 mai, par El Hachemi Djâaboub, ministre du Commerce, à l'ouverture du Premier salon des exportations, qui se tient en marge de la 42eme édition de la Foire internationale d'Alger (FIA).

« Nous allons ouvrir un débat à l'occasion de ce salon avec les opérateurs économiques et les experts pour voir ce qui peut être rectifié dans cet accord », a précisé le ministre. Le débat doit préparer un important rendez-vous prévu en 2010, celui du Conseil d'association Algérie-UE.

« A la faveur de ce rendez-vous, nous allons discuter de tout ce qui n'a pas marché dans l'application de l'accord, étudier les obstacles rencontrés et voir comment le rendre plus profitable aux deux parties », a ajouté M. Djaâboub. Le ministre a dit qu'il n'était en possession de détails techniques mais a prévenu : « il existe des clauses qui sont négociables et d'autres qui ne le sont pas ».

Entré en vigueur en septembre 2005, l'accord d'association Algérie-UE est très critiqué par les chefs d'entreprises algériens. Ces derniers estiment que l'accord a surtout profité aux exportateurs du Vieux continent au lieu de favoriser un équilibre entre les deux parties.  

L'adhésion récente de l'Algérie à la Zone arabe de libre échange (ZALE) a également été critiquée par les opérateurs économiques algériens. Selon eux, la production nationale n'est pas suffisamment protégée pour pouvoir concurrencer dans un système de libre échange d'autres produits.

Mais, selon le ministre du commerce, cette adhésion été bénéfique à l'économie du pays. « Preuve en est, les exportations algériennes vers les Emirats arabes unis ont augmenté de 140 % entre 2008 et début 2009 », a-t-il appuyé.

El Hachemi Djâaboub a annoncé la décision des pouvoirs d'aider les exportateurs algériens à explorer des marchés extérieurs. A ce propos, il a évoqué, sans détailler, l'adoption de nouveaux mécanismes qui seront discutés lors du salon ouvert à Alger.

Source : Tout sur l'Algérie

Algérie : Pas d'augmentation des prix de l'électricité

Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a affirmé qu'il n'y aura pas une augmentation des prix de l'électricité.

Il a également écarté la possibilité de présenter un projet de loi pour une éventuelle augmentation du prix du gasoil dans la prochaine loi de finances.

«Mais ces questions d'augmentation feront l'objet d'étude dans les prochaines années», a-t-il souligné en marge de la présentation du rapport d'activité 2008 de la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (CREG) au ministère de l'Energie.

Le P-DG de Sonelgaz, Nourreddine Bouterfa, n'a pas caché son scepticisme quant aux années à venir. «Une révision des prix sera toujours au menu, sauf si les pouvoirs publics trouvent une autre alternative».

Et d'ajouter que son entreprise a déjà un problème de créances envers des entreprises notamment privées. Il a tenu à souligner que Sonelgaz détient des créances impayées qui sont de l'ordre de 35 milliards de DA, notamment auprès du privé.

Des entreprises ont exprimé leur incapacité de rembourser et certaines ont complètement disparu. «Nous avons 10 milliards de dinars que l'entreprise n'arrivera jamais à récupérer», a-t-il indiqué.

L'autre annonce faite par le ministre de l'Energie et des Mines est relative à la présentation du projet de loi sur l'utilisation de l'énergie nucléaire pour des fins pacifiques. Khelil a affirmé que «le projet de loi est en discussion au niveau des différents départements ministériels et il sera fin prêt et présenté pour son approbation dans six mois».

Pour ce qui est de la présentation du rapport d'activité 2008 de la CREG, le président du comité de direction, Nadjib Otmane, a affirmé qu'un taux de croissance de 3% a été enregistré dans le secteur de l'électricité, par rapport à 2007, en matière d'interconnexion de la production nationale.

On affirme que la consommation de gaz a connu une évolution de 4% par rapport à 2007.

Nadjib Otmane a tenu à préciser que l'année 2008 a été marquée par les travaux relatifs à la mise en place des régimes de concessions de distribution de l'électricité et du gaz. Le conférencier a évoqué également les perturbations enregistrées cette année sur le réseau d'électricité.

Il a fait état de manque de réserve de production face à certaines situations, ainsi que les incidents imprévus sur le réseau de transport. Chakib Khelil, pour sa part, a beaucoup insisté sur l'amélioration de la qualité de service.

Le P-DG de la Sonelgaz a souligné que les perturbations enregistrées durant l'année 2008 sont dues à un problème de distribution et à des incidents sur le réseau de transport en insistant «nous n'avons pas un problème de production».

Source : ContinentalNews

Mise en service du dernier tronçon autoroutier Alger-Chlef

Photo : S. Zoheir

Depuis hier, il est possible de faire le déplacement de  la capitale (Alger) vers la wilaya de Chlef en passant par l’autoroute Est-Ouest qui a été inaugurée hier matin par le ministre des Travaux publics, accompagné d’une importante délégation composée de personnalités du mouvement associatif, de députés, des autorités locales des wilayas du Centre ainsi que de personnalités artistiques.

La mise en service du tronçon  reliant Khemis Miliana à Hosseinia a été faite par le ministre Amar Ghoul dans une ambiance particulière de baroud, fantasia et de chants.

Ce tronçon de 23 km dont les travaux ont été lancés en dernier  a été réceptionné avant les délais. Sa mise en service a permis de raccorder la totalité de l’autoroute Est-Ouest) dans la wilaya de Aïn Defla sur une distance de 104 km, ce qui veut dire que rouler d’Alger à Chlef est possible désormais à travers cette autoroute.

Il est à noter que ce tronçon qui compte 19 ouvrages d’art, dont 6 viaducs, 4 passages à niveau et 9 passages supérieurs, a été réalisé par un groupement d’entreprises chinois.

Entre autres, le ministre des Travaux publics a exprimé sa satisfaction à l’égard de la qualité des travaux  et ce,  avant d’indiquer que des certificats de bonne exécutions ont été attribués par les bureaux d’études internationaux chargés du contrôle et du suivi des travaux de réalisation de ce grand projet.

Le ministre a, par ailleurs, signalé que d’autres tronçons seront ouverts à la circulation automobile prochainement dans de nombreuses régions du pays, d’autant que le taux de réalisation de cette autoroute au niveau national est de plus de 81%.

A la commune de Bourached, le ministre a supervisé les travaux de l’échangeur permettant l’entrée et la sortie de cette autoroute pour la population du chef-lieu de la wilaya de Aïn Defla.

Il est à noter qu’avec ce nouvel acquit en matière d’infrastructures de transport, les usagers de l’axe Alger-Oran ont désormais deux choix : prendre cette nouvelle autoroute qui fait gagner beaucoup de temps ou bien se déplacer par la RN 4 où la circulation sera fluide.  

Source : La Tribune

Algérie : une parade contre le «tout import»

Soutien «illimité» à l'agriculture et relance des entreprises publiques qui «disposent d'un marché et de capacités de production».

Tels sont les engagements faits par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, dans sa réponse aux interrogations des membres du Conseil de la nation.

Cette insistance sur le soutien aux secteurs économiques «stratégiques» a, comme pour toile de fond, une déception évidente à l'égard des investissements extérieurs et une franche inquiétude au sujet de l'accroissement de la facture d'importations qui avoisine les 40 milliards de dollars en 2008 contre 13 milliards quatre ans plus tôt.

Le Premier ministre veut traduire en acte le constat d'échec de la politique d'investissement établi il y a une année par le président de la République. Il constate que les opérateurs étrangers ont pris le contrôle du marché national et que cela a entraîné un affaiblissement conséquent de l'industrie locale.

Une attention particulière devrait être accordée au groupe Saidal pour l'industrie pharmaceutique et au secteur de l'industrie mécanique, le complexe de construction de moissonneuses-batteuses. «Il est temps de booster les entreprises publiques qui disposent d'un marché et de capacités de production», a-t-il dit. A l'évidence, cela ne devrait pas être difficile.

Le gros des marchés pour les entreprises publiques reste l'Etat lui-même. Des entreprises publiques, si elles ne sont pas totalement démantelées, peuvent effectivement être boostées si l'Etat devient moins soucieux de délais dans la réalisation de son programme d'investissement public.

Cela a été l'objet principal de rancoeur pour le précédent plan. Relancer les entreprises algériennes, publiques ou privées, exige effectivement un changement de modèle économique pour le programme d'investissement public.

Si au bout de 150 nouveaux milliards de dollars d'investissements, on n'a pas réussi à avoir des entreprises algériennes viables, difficile de dire qu'on n'en connaît pas la cause... Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, a indiqué que les études de remise à niveau des entreprises publiques «encore viables et disposant de marché» sont déjà prêtes et qu'une réunion du gouvernement devrait finaliser le dossier et arrêter la liste des entreprises qui seront concernées par l'opération de soutien que l'Etat compte leur apporter afin de les conforter et d'améliorer leurs performances. L'aide de l'Etat ira à «tous les secteurs essentiels à l'économie nationale», a-t-il indiqué en citant les secteurs de l'industrie mécanique, de la pétrochimie, de la pharmacie, du bâtiment et des travaux publics. Situant les enjeux dans l'emploi et la sécurité alimentaire, le Premier ministre a annoncé qu'outre les crédits sans intérêts accordés aux agriculteurs, l'Etat est disposé à mettre davantage la main dans le Trésor public pour accroître son soutien.

«Contraindre» les investisseurs à s'éloigner d'Alger, Oran, Annaba... ?

Après l'imposition d'une majorité de 51% de parts détenus par les Algériens dans tout projet d'investissement et l'obligation aux sociétés commerciales étrangères de céder 30% de parts aux Algériens avant le 31 décembre 2009, le gouvernement pourrait prendre une nouvelle mesure contraignante afin de pousser les investisseurs à aller loin des grands centres urbains du pays.

Ahmed Ouyahia a ainsi évoqué la possibilité de retirer les avantages liés à l'investissement dans les grandes wilayas comme Alger, Oran et Annaba, qu'il juge «saturées» de projets.

«La concentration des investissements dans les grandes wilayas pourrait nous inciter à retirer tout soutien ou encouragement en faveur des projets d'investissement dans les wilayas ayant bénéficié d'un grand nombre de ces projets», a indiqué M. Ouyahia en soulignant que le gouvernement est «en mesure de prendre cette décision et mettre fin à toute mesure incitative dans certaines wilayas».

Pressentant les critiques qui ne manqueront pas de s'exprimer sur ce sujet, Ahmed Ouyahia souhaite que les opérateurs économiques soient sensibilisés à la nécessité d'investir dans les régions éloignées qui ont besoin de développement pour lutter contre le chômage et l'exode rural.

Les critiques ne manqueront pas de relever que c'est toute une politique d'aménagement du territoire qu'il faut mener et qu'Alger, Oran ou Annaba ne sont pas dans une situation de «plein emploi» pour que l'on parle de saturation.

Pourquoi retirer de manière régalienne les avantages à l'investissement dans ces wilayas où l'on a autant besoin de créer des emplois qu'à l'intérieur du pays ? La solution «économique» et non pas administrative serait plutôt de stimuler l'investissement dans les régions éloignées en leur accordant plus d'avantages que ceux qui s'installent autour des grandes villes.

Ce ne serait que justice puisque ceux qui investissent dans les régions éloignées auront plus de contraintes car ne bénéficiant pas des infrastructures disponibles dans les grandes villes.

Il est plus logique, comme l'évoque d'ailleurs le Premier ministre, de songer à des mesures incitatives additionnelles pour soutenir l'investissement dans les zones que l'on veut développer plutôt que d'en supprimer pour ceux qui s'établissent autour des grandes villes.

Si le but est une substitution aux importations, il faut encourager et non dissuader. Cela n'exclut pas - et c'est même souhaitable - que les avantages consentis pour les investissements réalisés dans les zones éloignées soient plus substantiels.

Source : ContinentalNews

Les pilotes maritimes du port d'Alger menacent de recourir à la grève

Les pilotes maritimes du port d'Alger menace de recourir au débrayage si leurs doléances ne sont pas prises en charge.

Ces derniers qui affirment être «lésés professionnellement et socialement» ont maintes fois interpellé le ministère des Transports et leur direction sur leur situation sociale et l'absence d'un statut particulier.

«Le manque de considération àl'égard de cette catégorie en a découragé plus d'un et créé une hémorragie puisqu'une vingtaine d'entre nous ont rejoint les pays du Golfe où les salaires proposés sont de l'ordre de 7 000 euros», a déclaré M. Achour Moussa, le représentant syndical des pilotes maritimes.

Selon ses affirmations, le salaire d'un pilote maritime au port d'Alger «dans le meilleur des cas est autour de 55 000 DA et cela après des dizaines d'années d'expérience».

En effet, l'exercice de cette profession n'est ouvert qu'aux capitaines de la marine marchande et des forces navales qui justifient d'un certain nombre d'années d'expérience.

En plus d'un salaire qui ne répond pas à leurs attentes, les pilotes maritimes du port d'Alger s'interrogent sur «les disparités des salaires» d'un port à l'autre alors que «les critères de recrutement sont identiques».

A ce sujet, le collectif des pilotes maritimes du port d'Alger avaient adressé, en 2005 déjà, au P-DG du Port une plate-forme de revendications dans laquelle ils demandaient «un alignement des salaires et des régimes indemnitaires sur ceux pratiqués au niveau des ports d'Arzew et de Skikda».

Aucune suite n'a été donnée à ce courrier jusqu'en 2007, après plusieurs lettres adressées par cette corporation à la tutelle.

Une correspondance de la direction maritime et commerciale est venue en 2007 et une autre en date du 6 mai dernier, exigeant de l'ensemble des P-DG des entreprises portuaires de «revaloriser les salaires des pilotes maritimes et l'intéressement des pilotes aux résultats financiers de l'entreprise selon le principe : à qualifications égales, salaires égaux» et cela après le constat d'une «situation inquiétante [qui] est due notamment à l'absence d'une prise en charge effective par un statut particulier pour cette catégorie du personnel, une rémunération jugée insuffisante, une disparité des salaires entre les ports [...]», précise la correspondance qui n'omet pas de faire état de «situation préjudiciable pour le bon fonctionnement des ports et la sécurité de la navigation maritime en raison des départs massifs de pilotes vers d'autres ports [...]».

Mais malgré cette instruction, aucune suite n'a été donnée. Face à cette situation de blocage, les pilotes maritimes d'Alger menacent de recourir, dans un premier temps, à une journée de protestation qui sera suivie d'un débrayage si un dénouement rapide n'est pas trouvé.

Source : allAfrica