L’Algérie devrait soumettre prochainement à son partenaire européen une « proposition opérationnelle» en vue de conclure rapidement un accord sur un « nouveau programme de démantèlement », selon les propos de Mourad Medelci.
L’Algérie devrait soumettre prochainement à son partenaire européen une « proposition opérationnelle» en vue de conclure rapidement un accord sur un « nouveau programme de démantèlement », selon les propos de Mourad Medelci.
ABB Ltd a obtenu une commande de 28 millions USD en Algérie pour un projet hydraulique.
Le groupe fournira des installations d'automation et d'énergie pour un vaste projet dans le Sahara, a-t-il précisé mardi dans un communiqué.
La commande a été comptabilisée au 1er trimestre 2010.
Le projet vise à garantir l'approvisionnement en eau de Tamanrasset.
ABB fournira les systèmes d'automation et hydrauliques nécessaires, ainsi qu'une sous-station de 220kV.
L'Algérie envisage de lancer ses premiers panneaux solaires fabriqués dans le pays d'ici juin prochain, a fait savoir l'agence APS mardi 13 avril.
Selon leurs concepteurs, ces nouveaux panneaux photovoltaïques fabriqués en Algérie coûteront jusqu'à 35 000 dinars de moins que les systèmes importés.
Ces accords concernent notamment les finances, le commerce, les PME, le transport, les travaux publics, le tourisme, les ressources en eau, l'industrie, la pêche, l'habitat, et la justice, a précisé cette source.
Les deux pays ont notamment signé un protocole d'accord sur la mise en oeuvre de la convention sur la non double imposition et la lutte contre la fraude fiscale relative aux revenus.Ils ont également conclu un accord dans le domaine commercial portant sur la protection des consommateurs et un mémorandum d'entente dans le domaine de la gestion et de l'organisation des transports à l'intérieur des villes.
Ces accords ont été signés en présence du Premier ministre Algérien Ahmed Ouyahia et de son homologue syrien Mohammad Naji Otri qui ont co-présidé la réunion de la Haute commission mixte.M. Ouyahia avait invité, dimanche à l'ouverture de cette réunion, les entreprises syriennes à établir des partenariats afin de "bénéficier" du prochain plan quinquennal d'investissements publics d'un montant supérieur à 250 milliards de dollars.
L'Algérie a lancé en 2005 un premier plan quinquennal d'investissements publics d'un montant de 140 milliards de dollars, destiné notamment au développement des infrastructures de base et à la construction de plus d'un million de logements.
Une première centrale éolienne sera implantée cette année dans la wilaya d’Adrar, a affirmé dimanche à Bou-Ismail (Tipasa), le docteur Belhamel, directeur du centre national des énergies renouvelables (CDER).
"Ce projet permettra d’apporter un plus en matière de formation dans cette filière prometteuse qui connaît un intérêt sans pareil dans le monde", a indiqué ce responsable, à l’ouverture d’un séminaire méditerranéen sur l’énergie éolienne.
Ce premier séminaire méditerranéen permettra, selon le responsable du CNDER, d’apporter des éclairages de la part des spécialistes présents et des scientifiques sur les investissements potentiels, la fiabilité des machines et la rentabilité de cette source d’énergie qui, a-t-il assuré, est "abondante en Algérie, non polluante, rentable et durable".
Après un déclin de plusieurs siècles, a-t-il relevé, l’énergie éolienne "revient avec force, en particulier dans des pays du Nord de l’Europe comme le Danemark, la Norvège et l’Allemagne où cette source d’énergie a atteint des niveaux technologiques jamais développés dans la perspective d’arriver au réseau conventionnel sous forme d’électricité à des coûts de plus en plus compétitifs".
En Algérie, où la première expérience sera lancée cette année avec la centrale d’Adrar qui sera financée par Sonelgaz pour un montant de 30 millions d’euros, l’utilisation de l’énergie éolienne "reste dérisoire avec 0,7 MW actuellement", a affirmé la présidente du séminaire, Dr Nachida Kasbadji Merzouk.
Selon cette responsable de la division éolienne du CNDER, un programme est en cours au niveau de son unité pour chercher des sites ventés et une étude vient d’être achevée dans la région de Bejaia-Sétif-Bordj Bou Arreridj où un site situé à Ras El Oued (BBA) a été retenu pour la mise en place d’une ferme éolienne.
Pour elle, l’intérêt de l’utilisation de l’énergie éolienne réside au plan économique (5 à 6 DA le KWH), ce qui est moins cher que le solaire, ne monopolise pas les sols et est non polluant.
Interrogée sur l’objectif de cette manifestation scientifique, qui regroupe des dizaines de spécialistes venus de pays méditerranéens (France, Italie Tunisie, Egypte, Maroc), du Canada et des unités de recherches de l’ensemble du pays et d’étudiants, elle a confié à l’APS, qu’au delà du débat sur l’apport de l’énergie éolienne, de ses bienfaits et méfaits, il est question de créer un réseau méditerranéen de chercheurs et d’acteurs concernés par l’éolien, qu’ils soient des industriels, des fabricants ou encore des formateurs.
La rencontre avait débuté par la présentation de communications sur l’utilisation de l’énergie éolienne dans le monde, sur le bilan énergétique mondial et les prévisions à l’horizon 2030 ainsi que sur les énergies renouvelables dans la perspective "du développement humain" et non pas seulement durable.
La matinée a été clôturée par un débat sur les points faibles de l’éolien, à savoir les nuisances sonores, voire même ses conséquences sur la rotation de la terre selon certains intervenants.
La rencontre se veut être un prélude à une réflexion sur la stratégie algérienne en matière d’utilisation des énergies renouvelables proposée par le professeur Chitour.
Ce séminaire, qui s’étalera sur deux jours, est organisé sous le patronage du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en collaboration avec le ministère de l’énergie et des mines.
Les services de la wilaya et la direction de l’environnement ont mobilisé 70 camions de 10 tonnes chacun et quatre chargeurs de 5 tonnes pour venir à bout des décharges au niveau des quartiers du Groupement du Grand Oran (GGO) composé des localités d’Es Sénia, de Bir El Djir et de Sidi Chahmi.
Le coup d’envoi a été donné hier à Oran qui compte six zones où les points noirs sont nombreux. Cette opération d’assainissement qui va durer une semaine, entre dans le cadre des préparatifs du GNL 16.
Elle a nécessité la mobilisation des entreprises de nettoiement appartenant aux secteurs privé et public.
Plus de cent points noirs sont recensés à travers les quatre communes, d’où l’implication de l’ensemble des services concernés. La même opération devra se poursuivre à partir de la semaine prochaine dans les trois localités du GGO.
Une quantité de déchets comprise entre 500 et 700 tonnes sera quotidiennement collectée à l’effet de redorer un tant soit peu le blason de la cité sérieusement détérioré.
Le patron du groupe Cevital, l’homme d’affaires Issad Rebrab, a estimé que « l’économie algérienne perd chaque année 2,6 milliards de dollars en coût de fret en raison de la taille de ses ports ».
Interrogé par le site d’information TSA en margé de la cérémonie de signature d’accords sur la réalisation de 28 hôtels, l’homme d’affaires a souligné qu’« un conteneur qui est transporté entre le port de Rotterdam ou Anvers et Singapour ou Hong Kong, sur 8000 km, coûte 500 dollars.
Le même conteneur, qui viendrait de Singapour ou de Hong Kong vers l’Algérie, coûte 3000 dollars. La raison est que nos ports aujourd’hui sont petits et ne peuvent pas recevoir les gros porteurs ». Selon le même patron d’entreprises, « ces vingt dernières années, la taille des bateaux a augmenté, alors que nos ports n’ont pas changé ».
Ceci et d’estimer que l’Algérie doit avoir « trois grands ports de dimension mondiale soit de 1000 à 5000 ha et de 15 à 20 km de quais. Aujourd’hui, tous les conteneurs qui nous viennent d’Amérique ou d’Asie passent par les ports européens.
Cela nous coûte cinq fois le coût de fret de tous ces conteneurs », dit-il. Autres contraintes aux entreprises, cite Rebrab, les limitations qui accompagnent la sortie des devises. « N’oubliez pas que pour investir, il faut faire sortir les devises.
Pour cela, il faut une autorisation de la Banque d’Algérie. Nous avons plusieurs projets d’investissement à l’extérieur, mais malheureusement nous n’avons pas obtenu les autorisations de la Banque d’Algérie, même pour des projets qui accompagnent nos exportations. »
L'importance de l'eau pour la vie et comme
composant de l'écosystème mondial n'est plus à démontrer.
Cette
ressource, qui répond aux besoins fondamentaux de l'homme, est un
élément-clé du développement, en particulier pour générer et entretenir
la prospérité par le biais de l'agriculture, de la pêche, de la
production d'énergie, de l'industrie, des transports et du tourisme.
De plus, l'eau est vitale pour tous les écosystèmes du monde; Cependant, dans les faits, nous faisons face à une crise mondiale de l'eau et la situation est telle que moins de 1% de l'eau de la planète est destiné à la consommation humaine, et que plus de 2 milliards d'habitants ne disposent d'aucun accès à l'eau potable.
A ce propos, hier soir, au cour
d'une émission sur la chaîne de télévision, Canal Algérie, M. Messaoud
Terra, directeur chargé de l'alimentation en eau potable au ministère
des ressources en eau, a indiqué que les fuites et les vols d'eau
potable coûtent cher à l'Algérie.
Ajoutant que sur plus de 2,5
milliards de m³ d'eau potable produit annuellement, seulement 800
millions de m³ sont facturés. "Nous facturons entre 30% et 40% de l'eau
que nous produisons. Le reste est perdu, soit dans les fuites, soit dans
les vols", a-t-il précisé.
Par ailleurs, il a souligné que 70% de la
population algérienne est alimentée quotidiennement en eau potable, avec
des plages horaires variables de 4 heures à 24 heures. En moyenne, les
Algériens ont une dotation annuelle de 600 m³ par habitant, alors que la
norme internationale est de 1 000 m³ par an et par habitant.
"Théoriquement, nous sommes dans une situation de stress hydrique, mais
dans notre pays une ration de 600 m3 par an et par habitant est très
acceptable", a ajouté M. Terra. En outre, l'Algérie, pays semi-aride, a
dû recourir au dessalement massif de l'eau de mer pour améliorer la
distribution de l'eau potable et pallier le manque des eaux
conventionnelles mobilisées dans les barrages et par les forages.
Depuis
les années 1970, a-t-il ajouté, la pluviométrie a baissé en Algérie.
Les eaux superficielles sont passées de 17 milliards de m³ en 1970 à 10
milliards de m³ actuellement, alors que la population a quasiment triplé
durant cette période, selon M. Terra.
D'ailleurs, il a précisé que
toutes les villes du littoral seront dotées de station de dessalement,
ce qui permettra d'utiliser l'eau des barrages et des forages pour
alimenter les villes de l'intérieur.
D'un autre côté, l'Algérie multiplie les projets pour utiliser les eaux usées épurées dans l'agriculture, a indiqué de son côté M. Ahcène Aït amara, directeur de l'assainissement et de la protection de l'environnement au ministère des ressources en eau. Il a déclaré, dans ce sens, qu'actuellement il y a 4 000 hectares de terres agricoles irriguées avec des eaux usées épurées dans des stations d'épuration.
"Nous voulons atteindre 40.000
hectares à court terme et 100.000 hectares à moyen terme", a-t-il
expliqué. Pour conclure, l'Algérie a décidé d'investir 20 milliards de
dollars durant la période 2010-2014 dans le secteur de l'hydraulique
afin d'améliorer l'alimentation en eau potable de la population et
l'irrigation de l'agriculture.
A titre de rappel, la Journée
internationale de l'eau est célébrée le 22 mars de chaque année sous
différents thèmes et ce, en vue de mobiliser l'attention du public et
des décideurs sur l'importance de cette ressource vitale, berceau de la
vie sur Terre.
Cette journée a été plébiscitée en 1992 à la Conférence
des Nations unies sur l'environnement et le développement (CNUED). Cette
année, le thème de cette journée a été, "communiquer sur l'importance
de la qualité au même titre que la quantité d'eau disponible".
A ce
propos, il y a lieu de noter que la qualité des ressources en eau est de
plus en plus menacée par la pollution. Une pollution des ressources
hydrologiques sans précédent dans l'histoire est imputable à l'activité
humaine ces 50 dernières années.
D'après les estimations, plus de 2,5
milliards de personnes dans le monde vivent sans moyens d'assainissement
adéquats. Chaque jour, 2 millions de tonnes d'eaux usées et autres
effluents s'infiltrent dans les nappes phréatiques de la planète.
Le problème est plus grave encore dans les pays en développement où plus de 90 % des eaux d'égout et 70 % des déchets industriels non traités sont déversés dans les eaux superficielles.
Si l’opacité demeure au Maroc et en Algérie, la Tunisie brise l’omerta : ses chefs d’entreprises doivent désormais publier leurs salaires. Enquête sur les rémunérations des principaux dirigeants des trois pays.
Après le 30 mars, rien ne sera plus comme avant pour les entreprises tunisiennes. Et surtout pour leurs managers. L’opacité qui recouvrait les salaires des patrons de PME, d’entreprises publiques ou de sociétés cotées à Tunis sera levée, et les dirigeants de la soixantaine de compagnies cotées en Bourse seront en première ligne.
Le code des sociétés, amendé, impose désormais aux commissaires aux comptes de mentionner les salaires versés aux principaux dirigeants des entreprises qu’ils auditent. Ce sera donc chose faite pour les bilans 2009, qui doivent être déposés au plus tard le 30 mars au ministère des Finances.
D’ores et déjà, les assemblées générales qui suivront (jusqu’à la mi-mai) s’annoncent agitées. « Cette obligation entraînera surtout beaucoup de voyeurisme de la part des petits porteurs et constituera un sujet de polémique », redoute Lilia Kamoun, consultante chez Tunisie Valeurs.
Toutefois, cette obligation ne porte que sur le salaire versé par le holding à un patron. Les autres rémunérations, qu’il perçoit des filiales de son groupe, ne seront pas dévoilées. Il n’empêche. L’initiative des autorités tunisiennes, une première au sud de la Méditerranée, lèvera le voile sur un sujet sensible au Maghreb.
Si le Maroc s’enorgueillit d’être plus ouvert à l’économie de marché que l’Algérie ou la Tunisie, d’accueillir davantage de multinationales et d’en calquer le fonctionnement, le sujet reste tabou. Avec une rémunération de 1,45 million d’euros en 2009, Abdeslam Ahizoune, PDG de Maroc Télécom, est sans doute le patron du secteur privé le mieux payé du Maghreb.
Mais c’est uniquement parce que l’opérateur de télécommunications est une filiale du groupe Vivendi – coté à la Bourse de Paris et soumis à ce titre à des contraintes strictes en matière de gouvernance – que le salaire d’Abdeslam Ahizoune est sur la place publique.
Abdeslam Ahizoune, le patron de Maroc Télécom, a perçu 1,45 million d'euros en 2009.
Culte du secret en Algérie
Même pudeur à Alger. « Aucune loi n’oblige à publier les salaires dans le secteur privé », confirme une avocate d’affaires installée dans la capitale. « C’est l’opacité la plus totale », surtout, comme ailleurs, « pour la rémunération des patrons de PME locales », renchérit un spécialiste du recrutement.
Et c’est seulement dans les périodes troublées, comme celle que connaît Sonatrach, la première entreprise du pays, que le salaire du patron sort de la clandestinité.
Avant d’être impliqué au début de l’année dans une affaire de corruption et de malversations, Mohamed Meziane, le PDG de Sonatrach, percevait un salaire annuel de 71 000 euros.
A la tête de la Sonatrach jusqu'à la
mi-janvier 2010, Mohamed Meziane percevait un
salaire annuel de 71 000 euros.
Face à ce culte du secret, la démarche tunisienne détonne et n’a guère été appréciée des patrons. Mais elle reflète une volonté de transparence qui doit rassurer les investisseurs étrangers. « Même si les entrepreneurs restent divisés sur la question, la publication des salaires des dirigeants ne devrait pas être prise avec autant d’inquiétude, cela fait partie de la mise en place d’une culture de transparence pour les entreprises, et la chose deviendra très vite extrêmement banale », assure Mohamed Ennaifar, un expert-comptable tunisien. Prenant les devants, Abdelwahab Ben Ayed, le fondateur du groupe Poulina, a divulgué sa fiche de paie le 19 mai 2009 lors de la présentation des résultats annuels. Le patron du premier groupe privé du pays a perçu 305 700 euros en 2008. Soit 24 300 euros par mois. Ce qui représente 136 fois le salaire minimum (178 euros). Un outing imité par Fethi Hachicha, le PDG d’Electrostar : 33 300 euros par an. Avec un salaire annuel de 19 700 euros, Nabil Chettaoui, le PDG de la compagnie Tunisair, se situe dans la fourchette des salaires pour les entreprises publiques, qui s’étend de 12 800 à 25 600 euros.
Abdelwahab Ben Ayed, PDG de Poulina, est le premier patron tunisien à révéler son salaire : 305 700 euros en 2008.
Le pli est pris. Adwya, le premier groupe pharmaceutique tunisien privé, a annoncé le 23 mars avoir versé 34 700 euros d’émoluments ainsi que la mise à disposition d’une voiture et de 2 000 euros d’indemnité carburant à Moncef el-Materi, son directeur général.
Au même moment, Modern Leasing a dévoilé la rémunération d’Ali Hammami, le directeur général de cette filiale de la Banque de l’habitat, spécialisée dans le financement. En 2009, il a perçu 34 400 euros brut ainsi qu’une prime d’intéressement et il dispose d’un véhicule de fonction.
Quant au directeur général adjoint, il a bénéficié de 25 800 euros brut et profité d’une voiture de fonction. Les émoluments de la direction de Modern Leasing ont représenté 11,07 % de la masse salariale de l’entreprise en 2009, contre 2,18 % pour Adwya.
Plus globalement, selon une enquête du cabinet tunisien Sigma Conseil publiée en février, la rémunération annuelle brute d’un dirigeant en Tunisie se situe entre 15 300 euros et 189 300 euros, avec une moyenne de 44 500 euros.
L’industrie pétrolière est la plus généreuse. Ses dirigeants perçoivent 153 000 euros par an en moyenne. La banque arrive ensuite (140 000 euros), puis viennent les industries du bâtiment (104 000), les mines (77 000) et l’hôtellerie (74 000). Les transports et les services sont en queue de peloton avec 26 300 euros.
Difficile de comparer avec l’Algérie. « Nous n’avons aucune donnée sur ce sujet, il faut voir directement avec les dirigeants des sociétés », répond le Forum des chefs d’entreprise (FCE), l’organisation patronale la plus en vue.
Selon le cabinet de ressources humaines Mercer, la rémunération annuelle moyenne des patrons algériens s’est établie à environ 62 000 euros – 70 900 euros, primes et bonus compris – en 2009 (voir tableau).
L’étude sur les salaires des patrons algériens, consacrée à la rémunération des 1 280 dirigeants d’entreprises publiques évoluant dans le secteur concurrentiel, a été réalisée en 2007 par l’économiste Ahmed Koudri. De 503 à 2 000 DA il y a trois ans, leur rémunération se situe aujourd’hui entre 1 000 et 2 500 euros par mois. « Les salaires se rapprochent du privé », note l’auteur.
Le marché de la gestion des déchets urbains en Algérie intéressent les entreprises françaises selon Ubifrance.
Une dizaine de sociétés françaises spécialisées dans la gestion des déchets s’est rendue hier à Alger et Oran pour prospecter les besoins du marché national dans ce domaine.
Cette visite, organisée par la mission économique Ubifrance de l’ambassade de France en Algérie en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme, les directions de l’environnement d’Alger et d’Oran, permet à ces entreprises de s’entretenir durant deux jours avec des organismes algériens du secteur de l’environnement, de la santé et de l’eau et de créer des partenariats avec des sociétés algériennes, selon Caroline Olivier, chef de projet environnement à Ubifrance.
L’un des responsables de Girus, société spécialisée dans la conception des installations de traitement et experte en gestion des déchets, a affirmé lors de la rencontre tenue à Alger, que le partenariat français avec des entreprises locales permet de décrocher des parts de marché quand il s’agit d’appels d’offres nationaux.
C’est d’ailleurs le cas de son entreprise qui, grâce à son partenariat avec la société nationale Top & Ingénierie Consult, a décroché deux contrats. Le premier concerne la gestion de déchets industriels et le second les déchets hospitaliers.
Outre le partenariat, certaines entreprises et bureaux d’études sont venus proposer leurs services et leurs produits tels les incinérateurs, les produits chimiques et les équipements de laboratoires. Selon les données fournies par un des représentants de ces entreprises, la France traite annuellement 350 kilogrammes de déchets par habitant et arrive à en recycler 20 %.
Il a indiqué que son pays dispose depuis 1994 d’une collecte sélective à Rouen, ajoutant que le gouvernement français a établi des incitations fiscales pour le recyclage des déchets. Ainsi, la TVA sur la collecte et le traitement des déchets est passée de 19,6 à 5,5 %. Le pays dispose également de centres de tri qui relèvent des collectivités locales.
Quant à l’Algérie, la gestion des déchets est encore à ses débuts selon le constat des spécialistes qui ont pris part à cette rencontre.
L’Etat mise surtout sur la réalisation de centres de traitement des déchets hospitaliers, mais en réalité il ne dispose même pas d’incinérateurs.