C’est le bureau américain d’ingénierie et
conseil Jacobs qui est chargé de la construction de ce centre hospitalier
pluridisciplinaire. Jacobs avait signé le 2 juillet dernier une convention dans
ce sens avec la municipalité d’Abou Dhabi.
Coût du projet : 100 millions de dollars, soit plus de 772 millions de DH. Les travaux seront lancés fin 2008 et vont durer 30 mois.
La conception architecturale de l’hôpital sera exécutée en collaboration avec une société d’architecture française connue, affirme-t-on auprès de Jacobs.
L’établissement hospitalier va être installé à l’arrondissement de Hay Hassani, près de l’ancien aéroport d’Anfa. Les initiateurs du projet avaient souligné qu’il serait identique à l’hôpital Cheikh Zaïd de Rabat.
Tous les types de soins sont au programme, au même titre que les principales spécialités. Le complexe abritera des salles spécialisées, une école, une maternelle, un laboratoire central, un centre de radiologie, une salle de soins VIP et une cité médicale.
Le projet prévoit également des bâtiments commerciaux dont les revenus seront utilisés pour financer la cité médicale. L’hôpital sera géré par la Fondation Cheikh Zaïd. Il sera administré par un conseil d’administrateurs composé de 10 à 15 membres
Les parrains du projet veulent en faire un pôle médical d’excellence, pas seulement au niveau national, mais dans tout le continent africain.
Pour rappel, un accord a été signé le 27 mars 2007 pour la construction de cet hôpital suite à un don de 100 millions de dollars octroyé par Son Altesse Cheikh Khalifa Ben Zaïd Al Nahyan à Casablanca.
La wilaya du Grand Casablanca avait annoncé à cette occasion que l’hôpital sera « accessible à toutes les catégories sociales ».
Il est à signaler que le dahir du 10 septembre 1993, portant création de la Fondation Cheikh Zaïd Ibn Soltan et de l’hôpital Cheikh Zaïd de Rabat qui en dépend, concrétise expressément le caractère à but non lucratif de l’établissement et son rôle d’utilité publique.
L’hôpital peut ainsi bénéficier de l’aide de l’Etat, que ce soit sous forme de subvention ou de mise à disposition de personnel (médecins, infirmiers, cadres administratifs...).
Celui de Casablanca disposera certainement du même statut. A l’instar de la fondation, l’hôpital de Casablanca sera certainement exonéré des droits à l’importation et va bénéficier des exemptions fiscales.
Source : DubaiFrance