MARKETING - MEDITERRANEE

La BEI pour le financement du Réseau Ferroviaire Rapide ?!

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) étudie actuellement une demande tunisienne de prêt d’un montant de 177 millions d’euros, à titre de contribution au financement de la première tranche du Réseau Ferroviaire Rapide.

La Société du Réseau Ferroviaire Rapide (SRFR) vient d’introduire une demande de financement auprès de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). La SRFR sollicite un prêt de 177 millions d’euros, représentant près du tiers du coût total de la première tranche du projet (550 millions d’euros) portant sur la réalisation de deux premières lignes ferroviaires rapides dans le Grand Tunis ainsi que l’acquisition du matériel roulant.

Au total, le réseau comptera cinq lignes pour une longueur totale de 85 km. L’objectif de ce projet est d’améliorer la qualité du transport public pour en améliorer l’attractivité par rapport aux voitures particulières, ce qui «permettra de réduire des services de bus et, partant, l’impact du transport public sur l’environnement».

La croissance urbaine de Tunis –qui «reste le principal pôle de développement économique du pays et le centre d’échanges et d’articulation au marché mondial»- s’étant faite, au cours des dernières décennies, «par l’intégration d’anciens villages ruraux devenus des banlieues de Tunis et un étalement disproportionné (de 60km environ pour une capitale de 2,5 millions d’habitants) de la fonction résidentielle et une profusion des espaces interstitiels».

Ce projet, lancé sur la base du Plan Directeur Régional de Transport (PDRT) du Grand Tunis, élaboré en 1996, en tenant compte des prévisions de l’évolution de l’urbanisation telles qu’estimées par le Schéma Directeur d’Aménagement (SDA) de 1995, doit, selon l’étude d’impact, aboutir à «la densification du tissu urbain intra muros et l’arrêt de la croissance en tâche d’huile».

Mais l’amélioration de la qualité de service du réseau de transport est également un objectif prioritaire de ce projet. Basé principalement sur l’autobus (65% du trafic), et accessoirement sur le métro (22%) et le train (6%), ce système assure le transport de près de 500 millions de voyageurs par an, dans des conditions qui laissent souvent à désirer.

Celles-ci devraient s’améliorer très sensiblement grâce au réseau RFR qui va être équipé de 55 trains de 10 rames chacun pouvant transporter 2.500 voyageurs circulant à une vitesse commerciale -pouvant atteindre 120 km par heure- de 35 km/h, contre 18 pour le métro et 15 pour le bus.

Source : WebManagerCenter

Secrétariat général de l’UPM : le match Tunisie – Jordanie !

Il aura pour principale mission de mettre en œuvre les projets décidés lors des sommets et réunions politiques. Il devrait avoir sa forme structurelle (définitive), ou plutôt être opérationnel dès le 1er janvier prochain. Il devrait permettre à l'UPM d’être à l'abri des contingences politiques.

Il, c’est le Secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée (UPM). Mais pour en arriver là, il faudrait que le fauteuil de celui-ci soit attribué. Or, pour l’instant, c’est loin d’être le cas. Et pour cause !

Si l’on en croit certaines sources proches du dossier, la Tunisie se disputerait le poste du secrétariat général de cette nouvelle institution méditerranéenne avec la Jordanie.

Une candidature palestinienne n’est pas à exclure. Tunis aurait l’appui de Paris, mais la diplomatie étant ce qu’elle est, la partie est loin d’être gagnée, et ce même si plusieurs éléments militent en faveur de la Tunisie.

On peut d’ailleurs rappeler au passage que notre pays avait raté de peu le siège de l’organisation au profit de l’Espagne, alors tout semblait acquis pour la Tunisie, avec une promesse ferme. On peut, dans ce cas, penser que ce ‘’tort’’ sera réparé…

On n’ira pas dans le sens de notre confrère Le Monde, parlant de ‘’bataille feutrée’’ entre Tunis et Amman, mais une chose est sûre, les Jordaniens semblent déterminés à l’emporter.

En effet, ils auraient, depuis plusieurs mois, lancé leur candidat en la personnede Ahmad Massadeh, ambassadeur de Jordanie à Bruxelles.

Autant dire, l’antre de toutes les influences, mais aussi de tous les lobbyings. Et ce n’est pas tout, Amman aurait déjà obtenu le soutien de la Syrie, du Liban et surtout de la Ligue des Etats arabes.

Mais à regarder de plus près, on dirait peu importe celui qui aura le secrétariat général de l’UPM, ce qui compte, c’est la mise en place des projets de développement au sens large du terme, leur financement et leur exécution.

Et Dieu sait combien on a besoin du côté-ci de la mare nostrum.

Comme on l’a toujours fait par le passé, la Tunisie saura tirer de son épingle du jeu, même si quelque part si nous n’avions pas ce secrétariat ce serait une petite défaite diplomatique.

Mais il y a plus important que ça dans la vie d’un pays !

Source : WebManagerCenter

SETA implante une câblerie à Sfax ?!

SETA –pour Systèmes électroniques pour l’Auto-, c’est le nom d’une câblerie automobile qui verrait bientôt le jour en Tunisie, plus précisément dans la région de Sfax, indique le site africaintelligence.fr.

Son P-DG n’est autre que Mohamed Mlik et également gérant de la filiale tunisienne de l’entreprise allemande Metzeler Automotive Profile Systems, spécialisée dans la fabrication de joints de portes pour l’automobile.

Un professionnel du secteur nous a confirmé l’information, mais précise qu'il tout de même d'un projet de taille très moyenne, et ce comparativement à d'autres mastodontes tunisiens (Cofat et Chakira Câbles) ou étrangers établis en Tunisie (Dräxlmaier, Sumitomo et Yazaki...).

Cependant, par les temps qui courent, toute création d'entreprise pouvant entraîner la création d'emplois est la bienvenue.

Source : WebManagerCenter

Signature de trois accords de coopération dans le secteur de transport

La Tunisie a participé à la 12ème session du conseil des ministres maghrébins du Transport, qui s’est tenue du 21 au 23 juillet 2009 à Syrte (Libye).

Participant aux travaux de cette session, M. Abderrahim Zouari, ministre du Transport a mis l’accent sur l’intérêt qu’accorde le président Ben Ali au renforcement de la coopération inter-maghrébine dans tous les domaines.

Il a fait savoir que cette session ambitionne de consolider la coopération entre les pays maghrébins dans le domaine du transport et de renforcer le positionnement de ce créneau stratégique dans l’espace euro-méditerranéen.

Le ministre a rappelé les réalisations accomplies par la Tunisie dans le domaine du transport et a appelé à l’organisation, chaque deux ans, d’un forum maghrébin sous le thème «la journée maghrébine de la mer », et ce, avec la collaboration du secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).

M. Zouari a également exhorté les participants à cette réunion à participer aux travaux de la conférence internationale sur la logistique, qui sera organisée en octobre 2009 à Tunis, de manière à renforcer la coopération et la complémentarité dans ce secteur porteur.

Il a évoqué les résultats forts positifs enregistrés par la Tunisie, pays qui a accepté de libéraliser son ciel avec le Maroc et la Libye, avec pour corollaire la création de nouvelles dessertes et l’accroissement du nombre des voyageurs.

Il a appelé dans cette perspective à généraliser cette expérience à l’ensemble des pays de l’UMA à travers notamment la signature d’une convention maghrébine dans ce domaine.

Le ministre a mis l’accent sur l’importance de mettre au point un programme de coopération entre les compagnies aériennes des pays de l’UMA, notamment pour ce qui a trait à l’exploitation technique, la maintenance et la formation et à jeter les bases d’une vision maghrébine commune aux fins de réaliser les objectifs de complémentarité et de développement escomptés et de hisser le secteur du transport maghrébin à des paliers supérieurs.

Trois accords de coopération ont été signés au cours de cette session. Ceux-ci concernent le transport maritime, le transport routier des voyageurs et des marchandises et le transport des produits dangereux.

Une séance de travail tuniso-libyenne s’est tenue en marge des travaux de cette session sous la présidence de MM. Abderrahim Zouari et Mohamed Ali Zidane, secrétaire du comité populaire général des transports, consacrée à l’examen des moyens à même de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine du transport.

Les deux parties ont convenu dans ce cadre, de consolider le partenariat en matière de formation dans le secteur du transport aérien. 

Les deux responsables ont en outre convenu d’étendre la voie maritime reliant la Tunisie au Maroc pour couvrir la Libye, l’objectif étant d’accroître les échanges commerciaux et l’ensemble des transactions (transport des personnes et des marchandises..).

Pour ce qui est du transport terrestre, plus particulièrement la question des taxes appliquées à l’entrée des véhicules (voitures, camions) en Libye, le ministre libyen a fait savoir que les autorités concernées s’emploient à l’heure actuelle à trouver la meilleure formule devant répondre aux attentes de toutes les parties.

Source : InvestirEnTunisie

Tunisie - Programme National de la Qualité : objectif atteint à 92,4%

Dernière réalisation du Programme National de la Qualité, 1.201 entreprises ont été certifiées à fin mai 2009, soit la réalisation de 92,4% de l’objectif national de 1.300 entreprises.

Concernant le positionnement par secteur, les industries mécaniques et électriques arrivent en tête avec 335 entreprises certifiées, suivi du secteur des industries chimiques (242 entreprises) et du secteur des industries agroalimentaires (86 entreprises). Ces trois secteurs constituent, ensemble, plus de 50% du nombre total.

Selon le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des PME, 63% des entreprises sont certifiées l’ISO 9001, suivies à cet égard par la marque NT et l’ISO /TS 16 949.

Sur un total de 1.520 entreprises certifiées (PNQ et hors PNQ), 941 entreprises ont adopté l’ISO 9001.

Source : WebManagerCenter

Les ministres des Transports du Maghreb signent plusieurs accords de coopération en Libye

Les ministres des Transports d'Algérie, de Libye, de Mauritanie, du Maroc et de Tunisie ont signé trois accords relatifs au transport terrestre et maritime à l'issue du 12ème Conseil des ministres des Transports du Maghreb, jeudi 23 juillet à Syrte, en Libye, a fait savoir l'agence MAP.

Ces accords concernent le transport de matières dangereuses, le transport maritime et d'autres questions.

Le commissaire européen aux Transports Antonio Tajani participait à cette réunion pour coordonner la coopération entre les pays du Maghreb et l'Union Européenne.

Source : Magharébia

Tunisie : Le deuxième salon international de la maîtrise de l’énergie du 22 au 24 avril 2010

Après le grand sucées de la première édition (plus de 10000 visiteurs professionnels, 3 grandes conférences internationales dont une organisée par l'ANME et la banque Mondiale, des exposants de plus de 12 pays, une très grande médiatisation en Tunisie et à l'étranger, des rencontres B to B qui ont aboutis à plusieurs partenariats, exposition de la première en Tunisie maison qui fonctionne au solaire ).

Médina Events et la chambre Syndicale nationale des énergies renouvelables re-organisent en partenariat avec l’Agence Nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) : le deuxième salon international de la maîtrise de l’énergie « ECOMED 2010 » du 22 au 24 avril 2010 à l’Expo Center Médina Yasmine Hammamet- Tunisie.

Compte tenu de l’importance et de l’impact direct de ce thème sur l’économie de tous les pays, cette édition mettra en valeur la politique de la Tunisie en matière d’économie d’énergie et aussi l’intérêt porté par les grandes firmes internationales pour s’implanter en Tunisie et conquérir le marchés Maghrébin et Africain, vu que ses centres d’intérêt seront focalisés sur les secteurs suivants :
- ECO- Bâtiment et matériaux isolants
- Efficacité énergétique Industrielle
- Cogénération
- Transport urbain

Par ailleurs une grande partie de ce salon sera consacrée aux énergies renouvelables à savoir:
- Solaire : thermique, photovoltaïque
- Eolienne
- Biomasse
- Bio carburants
- Géothermie
- Electricité
- Electromenager
- Partenariat
- Consulting

Aussi, et en collaboration avec les différents partenaires internationaux de PGH, des conférences économiques et scientifiques seront organisées en marge de cette deuxième édition pour la première fois en Afrique et enregistreront la participation d’imminents experts internationaux en la matière.

Source : InvestirEnTunisie

Vigilance et suivi pour le transport des déchets industriels et spéciaux en Tunisie

Les déchets industriels et spéciaux éparpillés dans le milieu naturel, en milieu urbain ou en milieu rural, peuvent avoir des impacts négatifs aussi bien sur les ressources naturelles que sur la santé de l'homme et de l'animal.

D'où la nécessité de transporter ces déchets vers les décharges appropriées dans les meilleures conditions sans laisser aucun débris au sol.

On reconnaît, de ce fait, que notre pays a réussi à développer significativement les mécanises et les structures d'élimination des déchets dangereux et à mettre en place des équipements modernes et efficaces .

On peut citer ainsi le Centre de traitement des déchets dangereux à Jradou, avec une capacité de l'ordre de 90.000 tonnes par an.

On cite aussi les installations de réception, de stockage et de transfert (Irst) à Bizerte, Sfax et Gabès avec une capacité annuelle respectivement de 27.000, de 16.000 et de 10.000 tonnes.

Pour assurer le transport de ces déchets industriels et spéciaux , une procédure devrait être respectée par le promoteur.

Il s'agit, en premier lieu, d'obtenir une autorisation qui devrait être accordée par le ministère de l'Environnement et du Développement durable suite à une étude d'impact sur l'environnement.

Une fois cette autorisation accordée, le transporteur peut alors signer les contrats de transport avec les producteurs des déchets dangereux.

Ces déchets proviennent de matières et produits qui sont utiles pour la fabrication industrielle, mais qui doivent être manipulés avec un grand soin par les travailleurs bien équipés en moyens de protection, comme les gants, les bottes ...

Les déchets dangereux sont donc transportés conformément aux conditions figurant sur l'autorisation en question et aux dispositions de la réglementation du transport routier des matières dites dangereuses.

Rien n'est laissé au hasard.

Evidemment, le suivi de l'opération se fait de bout en bout pour éviter tout rejet de ces déchets sur la route ou dans le milieu lors de leur enlèvement.

Les outils de suivi prévus - comme le manifeste, le bordereau de suivi, le registre et le rapport annuel - sont donc mis en application. Une étiquette de danger routier a été même élaborée pour la coller sur le camion transporteur et les conteneurs où sont amassés les déchets dangereux.

L'une de ces étiquettes porte, par exemple, une description claire «Matières corrosives». Si ces matières sont éliminées dans la nature, elles pourraient causer rapidement leur dégradation.

Il n'est pas suffisant d'obtenir l'autorisation préalable au transport de ces déchets, mais des précautions doivent être prises par le transporteur qui est tenu de ne pas mélanger les déchets dangereux avec les autres.

Les producteurs et les transporteurs doivent, de même, livrer les déchets conformément aux modalités déterminées par les autorités compétentes avec le bordereau de suivi et la fiche de la sécurité routière . Le registre doit être mis à jour, tout en communiquant chaque année à l'administration la nature et les quantités des déchets transportés.

L'Agence nationale de gestion des déchets est en mesure d'informer les intéressés sur la liste des déchets dangereux, des déchets admissibles dans les installations de traitement, des transporteurs autorisés, ainsi que des documents d'assistance sur l'équipement approprié et la signalisation nécessaire des moyens de transport chargés de transporter ces matières.

La réglementation tunisienne est bien développée à la faveur de plusieurs textes législatifs dont la loi du 10 juin 1996 relative aux déchets et au contrôle de leur gestion et de leur élimination ou encore celle du 2 juin 1997 relative au transport par route des matières dangereuses.

Le décret du 10 octobre 2000 a fixé, quant à lui, la liste des déchets dangereux. Rappelons que la Tunisie a adhéré à l'Accord européen relatif au transport international des marchandises dangereuses par route (loi du 28 juillet 2008).

Avant de légiférer cette adhésion, les règles techniques concernant l'équipement et l'aménagement des véhicules utilisés pour le transport des matières dangereuses par route ont été définies dans un décret en date du 4 septembre 2002.

Source : AllAfrica.com

Tunisie : hausse du trafic dans les ports maritimes

Selon les derniers chiffres publiés par l’Office de la marine marchande et des ports, le trafic assuré par les ports de commerce relevant de cette structure a enregistré un accroissement de 1,5%, passant de 24,1millions de tonnes en 2007 à 24,5 millions de tonnes en 2008.

Le nombre de navires qui ont accosté sur ces ports a atteint 7.871 en 2008, soit une stabilité par rapport à 2007. Cette évolution est due essentiellement au port de Bizerte avec 272.000 t, celui de Sousse avec 225.000 t, La Goulette avec 65.000 t et celui de Zarzis avec plus de 91.000 t.

Une régression a été par contre notée au niveau des ports de Radès, Gabès et Sfax avec respectivement moins de 142.000 t, moins de 106.000 t et moins de 52.000 t.

Une baisse due essentiellement à la diminution des importations de carburants et de céréales sur le port de Radès, une réduction des exportations du phosphate brut sur le port de Sfax et l’exportation de produits chimiques (acide phosphorique) sur celui de Gabès.

Les chiffres dévoilent, par ailleurs, un développement continu du trafic des conteneurs pour atteindre 425.000 (20 EVP) en 2008 contre 384.000 en 2007, soit une augmentation de 11%.

Le volume des marchandises transportées par conteneurs a, quant à lui, également évolué pour atteindre en 2008 près de 3 millions de tonnes contre 2,8 millions de tonnes en 2007, soit une hausse de 7%.

Pour ce qui est du mouvement des unités mobiles traitées sur les ports de La Goulette et de Radès, il a augmenté de 7%, et ce, à travers 120.000 unités en 2008 contre 112.000 unités en 2007.

Par ailleurs, et en ce qui concerne le trafic des passagers, il a atteint 689.000 voyageurs en 2008. Le nombre de touristes a diminué, passant de 750.000 en 2007 à 705.000 en 2008.

Source : AfricanManager

Tunisie, les nouveaux plans du transport collectif

Le transport collectif sera repensé de fond en comble avec l’avènement du réseau RFR, la création d’un réseau de bus express et l’extension du réseau du métro léger ; outre une plus grande ouverture aux privés...

La demande en matière de transports collectifs, dépasse à vue d’œil, l’offre. Principaux indicateurs et non des moindres : arrêts, stations et gares pris d’assaut ; bus, métros et trains bondés, notamment pendant les heures de pointe. Assuré par trois sociétés publiques, en l’occurrence, la société des Transports de Tunis (STT), la SNCFT et les 12 sociétés régionales, le transport collectif assure le déplacement de milliers de Tunisiens par jour, soit 860 millions de déplacements annuellement en milieu urbain et régional.

Le secteur a été ouvert depuis quelques années aux capitaux privés. Quatre sociétés privées exploitent 35 lignes moyennant un parc de 187 bus sur un réseau total de 1142 km (aller- retour) : société de Transport collectif de Voyageurs (TCV), société de Transport urbain de Tunis (TUT), société de Transport collectif (STC) et société de Transport urbain et suburbain (TUS). La présence des privés dans le secteur est appelée à se renforcer. L’Etat se désengagera encore plus du secteur, en cédant l’exploitation de certaines lignes dans les grandes villes comme Tunis, Sousse et Sfax. De quoi alléger les pressions découlant des déficits persistants qui menacent souvent les équilibres des transporteurs publics.

Les autorités promettent, de ce fait, de garantir la compensation intégrale du manque à gagner des transporteurs, dû au transport gratuit, ou à tarifs réduits. De nouveaux mécanismes seront mis en place en vue de réaliser l’équilibre financier des entreprises et de leur éviter, en conséquence, le recours à l’assainissement périodique.

Autant d’aspects qui font partie de la large réforme engagée en vue de promouvoir le transport urbain. Pour la petite histoire, le ministère du Transport a lancé depuis 2002 une étude sur le développement du système de transport collectif dans le Grand Tunis. Une série de décisions en ont émané :

La mise en place d’un nouveau mode de transport dénommé Réseau ferroviaire rapide, (RFR) pour la desserte des zones périphériques lointaines, le renforcement du réseau actuel du métro léger pour la desserte de la périphérie proche du Grand Tunis, la réorganisation et le réaménagement des pôles d’échanges du centre ville de Tunis, la création d’un réseau de bus express partiellement sur un site propre et le réaménagement des stations de rabattement et des pôles d’échanges en vue de faciliter les échanges intermodaux.

Les projets qui seront réalisés à court et à moyen termes sont constitués de :
*La ligne ferroviaire "Tunis-Fouchana-M’hamdia", ligne C : 19,4 km
*La ligne ferroviaire 'Tunis-Bardo-Manouba-Mnihla", ligne D : 19,2 km
*La ligne ferroviaire Nord/Sud (C+F) sur le tronçon "Tunis PV-Bourgel" : 10,5 km.
*La ligne ferroviaire "Barcelone-Zahrouni (ligne E)" : 13,9 km
-La ligne du métro Ennasr (de la station Bourgel à la cité Ennasr) : 6 Km
*Les principaux pôles d’échange : Barcelone, Tunis Marine et Tunis PV.

Les tracés définitifs de ces projets dont le coût total est estimé à 3200 millions de dinars sont d’ores et déjà approuvés. Une partie du projet RFR, couvrant 29 km sur un total de 85 km, sera réalisée d’ici 2011. Le coup d’envoi des travaux est prévu pour le mois d’octobre.

Par ailleurs, l’exploitation de la ligne du métro léger de la Manouba est prévue pour octobre 2009, et celle de la ligne Tunis/ Borj Cedria le sera en 2010, avec la fin des travaux de réhabilitation et d’électrification de la ligne.

La SNCFT fera acquisition en 2010 de 16 trains électrifiés pour la ligne Tunis-Borj Cedria et 3 trains pour la ligne du Sahel. La société de Transport de Tunis se prépare, elle, à l’acquisition de 100 autobus fonctionnant au gaz naturel.

Hormis le renouvellement et l’extension du parc, les réseaux de transport public en sites propres (transport ferroviaire, métro léger, sites propres bus), seront développés. On s’achemine aussi vers une intégration des réseaux et des tarifs, entendez par là, la promotion du transport multimodal avec tarif unique.

Source : GlobalNet