Israël vient d’adopter deux projets de loi sur l’environnement qui
visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les deux textes
sont passés en première lecture, ce mardi 8 décembre à la Knesset. Le
premier appelle les institutions à mettre en œuvre des protocoles
d’économie d’énergie, tandis que le second exhorte le ministère des
Transports à présenter un plan pour améliorer, d’ici un an, le
transport public en Israël.
Il y’a toujours dans ce pays des progrès réalisés dans ces législations
sur les problèmes de la pollution de l’air.
Les normes appliquées par
exemple en Israël visant à préserver la qualité de l’air sont souvent
dérivées de celles d’autres pays industrialisés comme les pays d’Europe
ou les Etats-Unis ( par exemple, Israël a adopté la norme T.A. Luft 86
votée en Allemagne).
Israël est déjà doté d’une loi pour la qualité de l’air : adoptée par
la Knesset le 22 juillet 2008 et approuvée parmi plus de 70 membres de
la Knesset, cette loi reflète la conscience environnementale du peuple
israélien.
Jérusalem ouvre pour réglementer à la fois la pollution atmosphérique
(en suivant les recommandations de l’OMS) et les émissions de gaz à
effet de serre responsables, selon certains spécialises, des
changements climatiques afin d’atteindre les objectifs fixés par le
protocole de Kyoto (1).
Au mois de novembre dernier le ministre israélien de l’Environnement,
a demandé au Premier ministre de créer un comité
ministériel chargé de promouvoir le secteur des énergies renouvelables.
Selon une analyse menée par Mc Kinsey & Co, 25 % de l’énergie
israélienne devront provenir de ressources renouvelables, d’ici 2030
Le ministre de l’Environnement a présenté il y’a un mois les priorités
de son ministère au gouvernement :
Faire des déchets une véritable
ressource économique; lutter contre la pollution atmosphérique; s’armer
contre le réchauffement climatique et sensibiliser le public aux
questions environnementales. Il propose aussi de stimuler l’économie en
créant des emplois et des revenus dans le secteur des technologies
propres.
Le ministre cherche à suivre une approche intégrée nécessitant des
stratégies d’interventions variées touchant plusieurs secteurs
d’activités économiques et interpellant les divers ministères.
Le
ministère de l’Education participera aussi à la formation des
enseignants pour qu’ils abordent les sujets environnementaux.
La
prochaine génération doit d’ores et déjà prendre de bonnes habitudes,
selon Erdan.
L’une des ambitions d’Erdan consiste à recycler la moitié du stock
israélien de déchets d’ici 2015. Pour ce faire, il envisage de faire
voter une loi sur les emballages l’année prochaine : les fabricants
israéliens seraient ainsi responsables de leurs produits jusqu’à leur
destruction, y compris des opérations de recyclage.
Le public, lui, devra systématiquement séparer les différents types de
déchets. Il devra d’abord distinguer les ordures humides des sèches,
puis il se débarrassera séparément des déchets organiques et non
organiques.
Le ministère devrait également aider les municipalités à
créer les infrastructures nécessaires
Le ministère de l’Environnement a travaillé d’arrache-pied sur son
nouveau plan, en s’appuyant notamment sur le projet de loi “Clean Air”
(Air pur), adopté l’an dernier. La nouvelle législation entrera en
vigueur en 2011.
Le Premier ministre a répondu positivement à la
présentation du ministre : “La protection de l’environnement est
d’importance supérieure. Nous sommes aujourd’hui en mesure de résoudre
certaines contradictions entre nos besoins existentiels et nos
préoccupations environnementales”.
“Plus que toute autre nation, nous avons intérêt à promouvoir des
solutions dans ces domaines et en particulier dans les énergies
alternatives”, a-t-il ajouté.
Lors de la conférence “Facing Tomorrow” en novembre 2009, le Premier
ministre israélien a confié son souhait de voir éclore l’indépendance
énergétique d’Israël d’ici 10 ans.
Rappelant enfin qu’une une délégation israélienne de députés et
ministres participe au sommet sur le réchauffement climatique qui s’est
ouvert lundi à Copenhague. Elle présentera les initiatives israéliennes
en matière d’énergies renouvelables et de limitation des effets
néfastes des changements climatiques.
Le Premier ministre israélien participera, dans
quelques jours, au sommet sur le réchauffement climatique à Copenhague.
Il présentera des initiatives israéliennes en matière d’énergies
renouvelables et de réduction de la dépendance pétrolière. Il profitera
aussi de l’occasion pour rencontrer des dirigeants du monde entier et
discuter d’autres dossiers diplomatiques et sécuritaires.
Source : Terre d'Israël