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Tunisie : Entamer la rénovation de 146 réseaux de distribution d'eau potable

Dans le cadre du suivi des décisions qu'il avait annoncées dans son discours à l'occasion de la célébration de la journée nationale de la culture et de la clôture de la manifestation "Kairouan capitale de la culture islamique en 2009", le chef de l'Etat a donné ses instructions en vue de veiller à parfaire la concrétisation de ces décisions.

L'objectif est de garantir davantage la promotion des différents volets de l'activité culturelle, d'impulser l'investissement dans le secteur de la culture, de développer les industries culturelles, de favoriser l'épanouissement des talents et des compétences dans le domaine de la création et de poursuivre les opérations d'entretien et de valorisation des sites et monuments archéologiques et historiques.

Sur un autre plan, l'intérêt du Président Ben Ali s'est porté sur l'évolution de la mise en œuvre des programmes décidés lors des sessions extraordinaires des conseils régionaux, notamment, en vue d'améliorer les conditions de vie dans les différentes régions du pays.

Il s'est intéressé, à cet égard, à l'approvisionnement des zones rurales en eau potable, soulignant la nécessité d'intensifier les efforts en vue d'aller de l'avant sur la voie de la concrétisation des objectifs fixés dans ce domaine et d'atteindre un taux d'approvisionnement de 97 pc au moins, au terme du XIe plan de développement (2007- 2011).

Le chef de l'Etat a ordonné, dans ce contexte, d'entamer la rénovation de 146 réseaux de distribution d'eau potable dans 18 gouvernorats.

Il a, également, ordonné de prendre les mesures nécessaires pour approvisionner un certain nombre de délégations prioritaires en eau potable.

Le président de la République a souligné, dans ce sens, la nécessité de conjuguer les efforts de toutes les parties concernées pour préserver les ouvrages hydrauliques, parfaire leur gestion et assurer leur exploitation dans les meilleures conditions.

Sur un autre plan, le Président Ben Ali a chargé le Premier ministre de présider l'ouverture du forum international sur la mise à niveau et la modernisation industrielle, qui se tiendra le 5 mars à Tunis.

Source : Investir en Tunisie

Maroc : L’activité des ports en recul de 5,9% en 2009

Selon Mohamed Jamal Benjelloun, directeur général de l’Agence nationale des ports (ANP), l’activité globale des ports marocains a atteint 71,1 millions de tonnes en 2009, marquant une baisse de 5,9% par rapport à l’année 2008 sous l’effet du ralentissement du commerce mondial.

Cette baisse s’explique notamment par le repli de l’activité des phosphates et par la diminution des importations de céréales, suite à une campagne agricole record.

Plusieurs investissements sont prévus pour la période 2010-2014. L’ANP prévoit d'engager au total 4 mdsMAD (354 M€), en particulier à Casablanca et Nador.

Source : Econostrum

Algérie : une nouvelle filiale pour l’activité cargo d’Air Algérie

Le coût du plan de renouvellement de la flotte de la compagnie aérienne Air Algérie est de 580 millions de dollars. Onze nouveaux appareils, dont quatre ATR et sept Boeing 737, seront bientôt acquis.

Photo : S. Zoheir

Deux ATR dotés de 40 et de 70 places ont été déjà reçus, le troisième sera réceptionné la semaine prochaine.

Le quatrième atterrira en Algérie le début du mois d’avril. Selon les déclarations du P-DG de cette compagnie, Abdelwahid Bouabdallah, hier, dans l’émission «L’invité de la rédaction» de la radio Chaîne III, «ces appareils permettront le renforcement des dessertes du Nord,  l’ouverture de nouvelles dessertes sur les Hauts Plateaux et d’assurer des vols vers Palma, Toulon et Montpellier durant l’été».

Concernant les nouveaux Boeing, il fera savoir que leur réception est prévue au mois de septembre prochain. Il indiquera que la flotte de l’entreprise n’est pas vieillissante et que la moyenne d’âge des avions est seulement de 4 à 6 ans, à l’exception de trois Boeing qui ont 18 ans.

Le renouvellement de la flotte s’inscrit dans le cadre de la modernisation des structures de l’entreprise et l’amélioration de ses services au profit d’une clientèle qui se fait de plus en plus exigeante de nos jours.

Pour rappel, de nouveaux appareils avaient déjà été acquis du temps du défunt président-directeur général, Benouis.

Dans un autre chapitre, la compagnie aérienne nationale compte investir le créneau du transport de marchandises en créant, dès la semaine prochaine, une nouvelle filiale qui lui sera exclusivement consacrée. M. Bouabdallah expliquera que, jusque-là, «le transport de marchandises était assuré par des compagnies étrangères».

Cette activité sera prise en charge par Air Algérie à travers la nouvelle filiale. «Nous allons chercher un partenaire étranger pour développer cette activité», a-t-il affirmé, ajoutant que l’intérêt pour ce projet a déjà été manifesté par de nombreux partenaires étrangers, à l’exemple de Cargolux, Lufthansa et Saoudi Airlines. Un cahier des charges a été déjà établi, mais Air Algérie «préfère des opérationnels parmi les compagnies arabes».

A ce propos, M. Bouabdallah estime que les pays arabes devraient «agir de concert afin de développer le secteur aérien».Air Algérie a consenti beaucoup d’efforts pour gagner la bataille de la concurrence que se livrent les compagnies aériennes dans notre pays. Pour fédeliser sa clientèle, elle doit fournir des prestations de qualité.

Source : la Tribune

Tunisie : Pizzorno Environnement renforce son activité "traitement" notamment grâce au contrat sur le Grand Tunis

Le groupe Pirrorno Environnement termine l'année 2009 avec un chiffre d'affaires de 168,47 M€ en progression de 6%.

Sur ce bilan, 127,41 M€ (+4%) proviennent de la seule activité "propreté".

Cette croissance du chiffre d'affaires bénéficie d'un dernier trimestre très dynamique, notamment dans l'activité "traitement" (+81% par rapport à la même période en 2008) alors que l'activité "propreté", cœur de métier, accuse un recul de 6%.

Source : Econostrum

Algérie : Le tiers de la population atteint d'hypertension artérielle

Les changements opérés dans le régime alimentaire et l’hygiène de vie, combinés au stress de la vie moderne, exposent de plus en plus la population locale aux risques de la HTA.

Plus du tiers de la population algérienne, âgée de 18 ans et plus, souffre de l’hypertension artérielle, a révélé le Pr Temmar, cardiologue, en se référant à une enquête épidémiologique récente réalisée par la société algérienne de l’hypertension artérielle (Saha).

Devant au moins 300 participants à la journée scientifique sur la HTA, organisée hier à l’hôtel Hilton par le collège algérien des cardiologues libéraux, le Pr Temmar a précisé que c’était là un phénomène relativement récent en Algérie, mais aussi dans les autres pays du Maghreb.

“La consultation des registres médicaux, pendant la période coloniale, retrouve très peu d’hypertendus dans la population autochtone”, a-t-il indiqué. Il a ajouté qu’une étude, ayant ciblé sept oasis dans le sud, a montré que la prévalence est la même, voire plus grande que dans les villes du nord du pays.

Selon lui, les causes de la progression alarmante de la HTA se révèlent dans “une inadaptation de l’homme au nouvel environnement socioéconomico-professionnel”.

En Algérie, les changements opérés dans le régime alimentaire et l’hygiène de vie, combinés au stress de la vie moderne, exposent de plus en plus la population locale aux risques de la HTA. Le cardiologue a affirmé que cette maladie chronique est mal prise en charge en Algérie. Beaucoup d’hypertendus ne savent pas qu’ils le sont et ne se traitent pas en conséquence. Les malades diagnostiqués observent souvent mal ce traitement thérapeutique.

“Les médicaments coûtent chers, notamment pour les non-assurés”, a asséné le Pr Temmar. Sa consœur, le Dr Adghar, a enchaîné que la HTA est la cause la plus rapportée dans la mortalité des sujets de plus de 60 ans.

Elle a mis à l’index le déficit d’observance du régime thérapeutique et particulièrement un contrôle tensionnel insuffisant, alors qu’il est primordial dans la prévention des complications liées à l’augmentation de la pression artérielle.

“Seuls 23,5% des patients présentent un contrôle tensionnel satisfaisant dans le pays”, a indiqué la conférencière. le Pr Farid Haddoum, chef de service néphrologie au CHU Parnet, et le Pr Nabyl Tabti, responsable de la formation médicale continue auprès du collège algérien des cardiologues libéraux, se sont attelés à disséquer les complications de la HTA en insuffisance rénale, infarctus du myocarde ; insuffisance cardiaque, accidents cardiovasculaires...

“la HTA reste la première cause de l’insuffisance cardiaque malgré les progrès des thérapeutiques anti-hypertensives”, a expliqué le Pr Tabti, ajoutant que les risques y afférents sont six fois plus grands.

Source : LibertéAlgérie

Algérie : les 11-12 mai 2010 : Les pays du Maghreb se mettent…au solaire

Alger abritera les 11 et 12 mai 2010 une conférence sur l’énergie solaire qui s’inscrit dans la série «Global Solar», a-t-on appris.

Cette manifestation est à sa troisième année. Elle est suivie par plus de 1.200 experts émérites. Elle rassemblera des acteurs-clés de la région - avec un accent particulier mis sur l’Algérie, le Maroc, l’Egypte, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie - avec des experts de l’industrie mondiale.

La région du Maghreb comporte de vastes ressources en énergie solaire et l’exploitation de celles-ci sera un facteur crucial pour aider à accélérer le développement économique de la région. Les pays du Maghreb ont pris conscience que d’immenses possibilités existent et commencent à diversifier leurs marchés de l’énergie, en dehors des hydrocarbures.

L’annonce récente de l’initiative industrielle DESERTEC de développer un approvisionnement fiable, durable, grâce au climat chaud dans les déserts du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, met en évidence le potentiel de la région.

En effet, l’énergie solaire en Afrique du Nord -peut devenir à la fois- une source propre d’énergie domestique et aussi une nouvelle énergie propre apte à être exportée. Avec son haut potentiel solaire, l’Algérie est le pays-clé pour le développement des marchés de l’énergie solaire dans la région.

Chakib Khelil a renforcé le secteur avec le projet de réalisation d’une grande centrale solaire thermique. Il a signé une série de protocoles d’entente et des accords bilatéraux visant à élargir la production de l’énergie solaire en l’Algérie.

Notre pays a des capacités d’exportation. Au Maroc, le ministre de l’Energie, Amina Benkhadra, a lancé un grand programme d’un montant de 9 milliards de dollars pour arriver à produire 38% des besoins de ce pays en électricité grâce à l’énergie solaire et ce, à l’horizon 2020.

En Libye, une nouvelle institution a été installée, «REAOL». Ceci afin d’élaborer la stratégie libyenne de l’énergie durable.

En Tunisie, des entreprises internationales mènent des études de faisabilité pour les installations à grande échelle de panneaux solaires. Le but est d’atteindre d’ici la fin 2010, le total de 500.000 m² de panneaux installés, selon le ministère de l’Industrie.

Malgré tous ces projets, les pays de la région doivent encore relever de nombreux défis pour renforcer encore leurs industries nationales du solaire, par l’installation d’infrastructures. Ceci afin d’arriver à exporter de l’électricité propre.

Ceci dit, la conférence «solaire Maghreb », l’opportunité pour comprendre les nombreux problèmes, échanger les stratégies d’énergies renouvelables et développer des partenariats rentables avec les grandes entreprises innovatrices du marché international solaire.

Source : le Financier

Maroc : Investissements dans le traitement des eaux usées

Le Maroc est un pays semi-aride, aux ressources en eau limitées et dans de nombreuses régions, les eaux souterraines sont contaminées par un niveau de nitrate élevé.

Le gouvernement du Maroc prévoit d'investir 1,5 milliard d'USD dans des projets liés à l'eau, afin de répondre à au moins 80% des besoins en eau de la population rurale du pays d'ici à la fin de l'année 2010.

Le gouvernement prévoit aussi d'investir 6,5 milliards d'USD d'ici à 2015 pour l'amélioration du réseau d'égout dans les grandes et les petites villes du pays.

Si bien que les importations en équipements pour l'eau et le traitement des eaux devraient augmenter à un taux annuel de 20% au cours des 5 années à venir.

Le Maroc importe 90% de ses équipements pour l'eau et le traitement des eaux usées. Les 10% restants sont les tuyaux et autres conduits qui sont produits localement.

Source : Limousin International

Sonelgaz veut exporter son électricité au Maroc et en Espagne

Dans quelle mesure la société nationale de l'électricité et du gaz, Sonelgaz  pourra pénétrer le marché européen ?  des portes pourraient s'ouvrir en Espagne et Sonelgaz veut saisir toutes les opportunités. 

Cela passe d'abord  par une interconnexion électrique avec le Maroc, qui dépend à presque 90% de l'étranger pour ses besoins énergétiques, et qui importe de l'électricité d'Espagne depuis douze ans.

Ainsi, souligne le magazine les Afriques, le Maroc et l'Espagne sont les marchés ciblés par Sonelgaz. Il faut dire que Sonelgaz a un excédent de production de 400 mégawatts qu'elle veut exporter. En 2008, la société algérienne a signé deux contrats avec  l'Office national de l'électricité du Maroc (PNE) sur le transit et l'échange d'énergie  électrique.

L'Algérie et le Maroc sont déjà très liés par une interconnexion pouvant transporter jusqu'à 1000 mégawatts dans les deux sens. Les deux pays ont convenu d'un échange mutuel d'électricité, pour répondre à une demande croissante des deux côtés et prévenir tout black out. Ce type d'accord permet de sécuriser les réseaux de distribution.

Les deux sociétés doivent créer une entreprise mixte pour gérer ces projets. " Le Maroc est aujourd'hui un pays structurellement importateur. Aussi, le Maroc est-il notre priorité pour exporter de l'électricité. Les deux connexions, qui lient les deux pays, permettent de transporter 1400 mégawatts d'électricité.

Un projet de câbles sous-marins d'alimentation vient d'être lancé, pour augmenter cette capacité à 2100 mégawatts, vers 2012.

En vertu de l'accord signé avec l'ONE, l'Algérie peut, en cas d'urgence ou de panne subite, importer de l'électricité d'Espagne via le Maroc. Mais, pour l'heure, Sonelgaz étudie la possibilité de vendre les quantités supplémentaires d'électricité vers le voisin de l'Ouest.

Sonelgaz cherche, à terme, à pénétrer durablement le marché espagnol, mais elle fait face à d'innombrables difficultés. Madrid a adopté une nouvelle loi interdisant aux entreprises productrices d'énergie de vendre directement leur électricité sur ce marché.

Pour contourner cette embûche, la société algérienne a changé ses statuts et s'est inscrite en tant qu'opérateur commercial sur le marché espagnol.

Elle s'est restructurée en plusieurs filiales, avec activités séparées. Les Afriques met également en avant le fait qu'en juin 2010, l'Algérie profitera de la réunion du conseil d'association à Bruxelles pour réclamer une révision de l'accord d'association avec l'Union européenne, aux fins de permettre aux biens et services de pénétrer plus facilement de marché du Vieux continent.

Les ambitions de Sonelgaz ne s'arrêtent pas là puisque la compagnie lance un plan d'investissements, doté de 29 milliards d'euros, qui s'étalera jusqu'à 2019. Il concerne autant  la production que le transport et la distribution de l'électricité.

L'objectif de ce plan est d'accroître la production pour couvrir la demande croissante des consommateurs et d'exporter. Selon la commission de régulation de l'électricité et du gaz, une production annuelle de 800 mégawatts sera nécessaire, à partir de 2010, pour répondre aux besoins de la population.

Source : le Maghreb

Egypte: La vente de gaz à Israël autorisée

La haute cour administrative de l'Egypte a autorisé samedi l'exportation de gaz vers Israël, annulant une décision précédente.

La décision clôt une bataille juridique à l'origine d'une controverse publique, centrée sur le prix du gaz vendu à Israël et illustrant les relations difficiles qu'entretient le pays avec l'Etat juif malgré l'accord de paix signé en 1979.

"Il n'est pas dans les attributions de la justice de se prononcer sur des appels contre la décision gouvermentale d'exporter du gaz sur les marchés de Méditerranée orientale, y compris en Israël", a déclaré Mohammed Husseini, qui a présidé l'audience.

Les exportations avaient été interdites en novembre 2008 après une plainte déposée par des avocats estimant que l'Egypte vendait son gaz à Israël pour un prix inférieur à celui des cours mondiaux.

Source : Journal du Développement Durable

Algérie: des déchets radioactifs à l'air libre

Une clôture en grillage et des panneaux marqués «danger» délimitent le site d'In Akker dans le Sahara algérien où des déchets radioactifs sont toujours à l'air libre après 13 essais nucléaires français effectués dans les années 1960.

Au bord de la principale route dans le grand sud, le temps semble figé. Depuis le départ des Français à la fin de l'année 1967, aucune opération de décontamination n'a été menée sur le site d'In Akker, à 150 km au Nord de Tamanrasset (1970 km au Sud d'Alger), où ont été effectués 13 essais nucléaires souterrains, sur les 17 réalisés dans le Sahara algérien.Le site des tirs contient «des centaines de milliers de tonnes de déchets radioactifs» et constitue un danger pour les populations locales et l'environnement, déclare à l'AFP Roland Desbordes, membre de la commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIAD, France).

M. Desbordes était jeudi sur les lieux avec une équipe de chercheurs algériens et étrangers, des journalistes et des victimes des essais.

«Les laves des roches qui ont fondu sous l'effet des explosions entourent la montagne et constituent des déchets hautement radioactifs. Il y a toujours des gens qui récupèrent du métal et des câbles abandonnés sur les lieux», affirme-t-il.

«Je n'ai jamais vu un tel niveau de radioactivité. Sur la lave, on reçoit 100 fois plus que la radioactivité naturelle», dit-il encore.

Douze des 13 essais ont provoqué des fuites radioactives et quatre des accidents, indique Ammar Mansouri, chercheur au Centre de recherche nucléaire d'Alger en comparant l'essai du 1er mai 1962 à l'accident nucléaire de Tchernobyl en 1986 (Ukraine).

«Le 1er mai 1962, un essai a été raté. Il n'avait pas été suffisamment confiné. L'accident a provoqué un nuage radioactif de 2600 m d'altitude irradiant ceux qui étaient sur place et plusieurs régions», dit-il.

Michel Dessoubrais, 69 ans, faisait partie ce jour-là d'un groupe de neuf militaires postés à quelques kilomètres de la montagne.

«J'étais en face de la montagne au moment de l'explosion. C'était terrible. La terre a tremblé sous nos pieds. Un nuage radioactif de 2.600 m de hauteur nous a irradié», se souvient-il.

Le président de l'association du 13 février 1960, en référence à la date du premier essai nucléaire à Reggane (1 700 km au Sud d'Alger), El Hamel Omar, se contente de parler de revendications humanitaires.

«Nous réclamons la décontamination des sites, la construction d'un hôpital pour soigner les personnes malades et de laboratoires de recherches pour suivre les effets de ces essais», précise-t-il à l'AFP.

«Nous voulons savoir s'il existe une relation entre les 80 cas de cancers à l'hôpital de Reggane et les essais», ajoute-t-il.

Pour M. Desbordes, il n'y a pas de temps à perdre. «Il faut rassembler en urgence les déchets radioactifs et récupérer tout ce qui a été dispersé, les confiner et les isoler».

Un comité conjoint franco-algérien a été mis en place après la visite en 2007 du président Nicolas Sarkozy en Algérie pour réaliser une expertise des sites nucléaires avec la collecte de données et d'études.

Mais pour le juriste Azzedine Zalani, les ministères algériens de la Santé et de l'Environnement doivent agir sans attendre pour sécuriser les sites des essais.

Pour lui, «les autorités sanitaires et environnementales algériennes doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les populations des radiations. On ne doit pas attendre un geste de la France».

Source : CyberPress