Les deux pays ont décidé de créer un groupe de travail chargé d'élaborer un document sur l'énergie et le changement climatique et d'étudier les possibilités d'interconnection entre l'Algérie et l'Europe, ont annoncé leurs ministres des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos et Mourad Medelci.
Ce document sera présenté au IIe sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévu les 6 et 7 juin à Barcelone dans le cadre de la présidence espagnole de l'Union européenne qui a débuté le 1er janvier.
L'Algérie est le premier fournisseur de l'Espagne en gaz naturel, à qui elle assure environ un tiers de ses besoins, tandis que les entreprises espagnoles sont à la pointe des énergies renouvelables, en particulier l'éolien.
Les deux pays se sont félicités dans un communiqué final de la résolution partielle de leurs différents gaziers.
Fin novembre, le Tribunal International d'arbitrage a tranché un conflit entre la compagnie nationale algérienne Sonatrach et les compagnies espagnoles Respsol et Gas Natural autour du projet Gassi Touil.
Le ministre algérien des Affaires étrangères a demandé aux entreprises espagnoles d'investir davantage en Algérie et aux autorités espagnoles de poursuivre leur efforts pour permettre aux Algériens désirant se rendre en Espagne d'obtenir plus facilement des visas.
Sur le dossier du Sahara occidental, les deux pays ont exprimé leur "volonté de continuer à travailler dans le cadre des Nations Unies en vue de trouver une solution juste, définitive et mutuellement acceptable par le Maroc et le Front Polisario qui garantisse le droit à l'autodétermination du peuple saharaoui".
Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc qui prône une large autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario, soutenu notamment par l'Algérie s'y oppose, réclamant un référendum d'autodétermination dans lequel l'indépendance serait l'une des options.