Une ligne de métro à Oran et un TGV traversant le pays d’Est en Ouest au menu des investissements du gouvernement algérien.
Les pouvoirs publics ont en effet décidé de construire une ligne TGV de 1200 km qui traversera le pays d’Est en Ouest, soit de la frontière tunisienne à la frontière marocaine.
Le train, qui passera par 25 wilayas (départements) des Hauts-Plateaux – région située entre la bande côtière et le Sahara – devrait atteindre une vitesse d’exploitation de 350 km/h.
L’ Agence nationale des études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (ANESRIF) vient de lancer ce 25 août 2009, un avis d’appel d’offres national et international restreint pour l’étude de cette ligne.
Pour ce qui est du transport urbain, rappelons que la première ligne du métro d’Alger, dont les travaux furent lancés au début des années 1980, entrera en service d’ici la fin de l’année 2009, alors que des études ont été engagées pour des extensions à l’Ouest et à l’Est de la ville sur, respectivement, 10 km et 11 km.
Le tramway d’Alger qui dessert la partie Est de la ville et sa banlieue devrait être progressivement réceptionné au cours des années 2010 et 2011.
Investissements dans les secteurs maritimes et aériens
La capitale n’est pas la seule à être concernée par cet important projet de développement des transports urbains. Oran et Constantine, respectivement seconde et troisième villes du pays, devraient réceptionner leur tramway en 2011.
D’autres villes très importantes, à l’instar de Annaba, Sétif, Sidi Bel Abbès, Mostaganem…, bénéficient du lancement d’études pour la réalisation de tramways.
Mais ce qui retiendra l’attention est incontestablement la décision de construire une première ligne de métro dans la capitale de l’ouest du pays, Oran.
L’Algérie compte également créer une nouvelle compagnie maritime et construire un nouveau port qui devrait se situer près de Zemmouri (Boumerdes).
Enfin et en matière de transport aérien, rappelons que les compagnies Air Algérie et Tassili Airlines ont entamé un programme d’acquisition de 18 nouveaux aéronefs.
Source : Econostrum