La Chine a commencé à collaborer avec l’Algérie dans le secteur de la construction en 1980. En plus des travaux de construction de voies de transport et de bâtiments, des entreprises chinoises ont également pris part à des projets de construction de centrales hydrauliques.
Fin juillet 2008, la Chine avait déjà signé plus de 18,8
milliards de dollars de contrats de construction avec l’Algérie.
Actuellement, quelque 30 000 employés chinois travaillent en Algérie.
L’Algérie, qui investit des milliards de dollars dans la rénovation de ses infrastructures, est devenue de ce fait l’un des plus importants marchés étrangers pour les entreprises chinoises de ce secteur.
Les Chinois sont présents dans le bâtiment, les travaux publics, les projets hydroélectriques, les mines et les transports. Le groupe CITIC et la China Railway Construction Corporation font partie des entreprises ayant remporté des marchés de réalisation des lots Est et Centre de l’autoroute Est-Ouest.
C’est un grand projet dont le coût est évalué à 11 milliards de dollars. Auparavant, le groupe CCECC a remporté trois contrats d’une valeur totale de 2,10 milliards de dollars pour développer le réseau ferré de l’ouest algérien.
Les entreprises chinoises utilisent souvent de la main-d’œuvre chinoise. On la voit fréquemment au travail sur les chantiers immobiliers ou routiers.
A noter aussi que les conglomérats énergétiques chinois d’Etat Sinopec et CNPC ont signé des contrats d’exploration en Algérie. Les firmes chinoises ont fait part de leur intérêt dans l’optique d’un nouvel octroi de licences avant la fin de l’année.
Les relations économiques croissantes entre les deux pays se sont traduites sur le plan politique par la visite officielle du président chinois Hu Jintao en Algérie en février 2004. alors que le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika s’est rendu en Chine en octobre 2000.
Les deux chefs d’Etat se sont également rencontrés lors de plusieurs sommets internationaux. Les relations algéro-chinoises de plus en plus denses Aujourd’hui, les relations entre l’Algérie et la Chine ont, certes, encore devant elles un potentiel très important de développement.
La Chine a établi des relations diplomatiques avec l’Algérie le 20 décembre 1958. Avant même l’indépendance officielle de l’Algérie, donc. Six ans après, en septembre 1964, les deux pays ont signé leur premier accord au niveau gouvernemental. Un accord qu’ils ont renouvelé en 1979 et en 1999.En octobre 1996, un premier accord sur la protection des investissements a été signé.
Et en novembre 2006, il y a deux ans, les gouvernements des
deux pays ont signé une convention pour éviter la double imposition.
Une mesure qui permet d’éviter, en clair, que des entreprises
algériennes en Chine ou chinoises en Algérie soient imposées deux fois.
Une fois dans leur pays d’origine, et une fois dans le pays où l’entreprise est implantée.
Janvier 1982, on le rappelle, a vu la création d’un “Comité de coopération Chine-Algérie”, dans les domaines économique, commercial et technologique, et six rencontres ont eu lieu alternativement dans les deux pays.Les bonnes relations politiques entre la Chine et l’Algérie ont servi de base pour développer les relations commerciales entre les deux pays.
Avec le lancement de la politique de réforme et d’ouverture il
y a 30 ans, la Chine a connu un développement extrêmement rapide. Quant
à l’Algérie, sa situation intérieure n’a cessé de s’améliorer.
Et c’est
grâce aux efforts combinés des gouvernements et des entreprises des
deux pays que la coopération entre la Chine et l’Algérie en matière
d’économie, d’énergie ou bien même de travaux publics, a pu, à ce
point, décoller.
Source : MarocWebo
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