La Tunisie, forte
d'une infrastructure moderne, d'avantages préférentiels confirmés et
d'un processus de réformes avisé et constant, aspire, aujourd'hui, a
devenir un pole international de commerce, d'investissement et de
services et à mieux se positionner àl'échelle internationale malgré une
conjoncture mondiale difficile.
Ce
choix qui vient couronner une marche de plusieurs années de progrès et
de réalisations et marque un bond sur la voie de la modernité et de la
prospérité, vise essentiellement à hisser la Tunisie au peloton des
pays développés.
Pour
réaliser ce résultat, toutes les conditions ont été réunies et toutes
les mesures prises aux fins de faciliter le commerce extérieur,
promouvoir les exportations et porter le nombre des exportateurs à 6
mille à l'horizon 2009.
Le
secteur commercial a fait l'objet d'un programme de mise à niveau et
d'autres programmes d'amélioration de la qualité des services,
d'intégration de l'économie nationale dans l'environnement
international et de développement du commerce électronique ont été
menés avec rigueur.
La
Tunisie s'est déployée, également, à améliorer le taux de couverture
des importations par les exportations des biens et services et de
restructurer le dispositif exportateur à travers la création de fonds
tels que celui d'accès aux marchés extérieurs (FAMEX) pour un meilleur
encadrement et plus d'expertise. L'objectif ciblé dans ce domaine est
de porter le nombre des conseillers en exportation de 40 actuellement à
100 fin 2009.
Parallèlement,
les procédures de commerce extérieur ont été révisées et simplifiées.
Les délais de dédouanement des marchandises et de traitement des
déclarations douanières ont été réduits. Les efforts se poursuivent,
dans le même contexte, pour limiter, à l'horizon 2009, à 3 jours au
lieu de 10, la durée d'entreposage des conteneurs dans les ports,
connecter toutes les structures d'exportation, des systèmes de contrôle
technique à l'export et à l'import et des laboratoires d'analyses au
réseau Tunisie-tradnet, réviser le code de la douane et mettre en place
un système d'information sur la normalisation et les critères
techniques.
La
Tunisie a aussi œuvré à renforcer son positionnement en tant que pôle
attractif d'investissement à travers le développement des activités
porteuses et à accorder de nouveaux avantages aux jeunes promoteurs et
aux petites et moyennes entreprises (PME).
Dans
la même optique, le pays s'est engagé à la création de pépinières
d'entreprises au sein de chaque institut supérieur d'études
technologiques (ISET), à l'aménagement de centres de télé-travail et
l'amélioration de l'environnement d'investissement outre la
concrétisation de la décision présidentielle relative à la création de
centres d'affaires dans les gouvernorats (objectif, un centre dans
chaque gouvernorat d'ici fin 2009).
Conformément
à une approche visant à faire notre pays un pôle de services, la
Tunisie a accordé une importance particulière aux aspects juridiques et
réglementaires, et à œuvré à hisser les indicateurs du système éducatif
au niveau des pays les plus développes dans le monde.
La
Tunisie, devenue un centre régional des salons et des congrès, vise la
consolidation de la coopération internationale par la promotion du
''salon des services d'exportation à destination des pays africains'',
la mise en place d'un programme d'aide aux entreprises de service en
vue de leurs enregistrement et leur classification auprès des
organismes et des organisations internationales, outre le soutien
accordé a l'exportation des activités innovantes.
Des
efforts ont, par ailleurs, été déployés en vue de mettre à profit les
négociations sur les services, que ce soit avec l'organisation mondiale
du commerce (OMC) ou avec l'Union Européenne, pour attirer les
investissements directs étrangers, développer les partenariats
stratégiques, transférer les technologies et consolider les capacités
d'exportation. Un conseil national de services a, par ailleurs, été
crée dont le rôle est de suivre les développements enregistrés dans le
secteur et suggérer des politiques et des initiatives en vue le
développer.
La
Tunisie possède, en outre, plusieurs atouts qui lui permettent d'être
une base logistique, comme la construction d'un port en eaux profondes,
dont l'objectif est de s'intégrer encore davantage au sein du système
de commerce international, de répondre aux besoins de l'économie
nationale et de développer les services portuaires. Le port en eaux
profondes permettra, en outre, à la Tunisie d'accueillir des bateaux
d'une capacité estimée à 80 mille tonnes, contre 25 mille tonnes
actuellement outre l'encouragement de la construction de stations de
services logistiques et de quais pour l'accueil des voyageurs et des
touristes.
Au
cours de la prochaine décennie (2007/2016), la Tunisie oeuvrera à la
diversification de sa base économique en donnant un rôle plus important
aux activités innovantes et à haute valeur ajoutée. Notre pays
renforcera dans ce cadre ses parts dans les marches mondiaux, en
diversifiant les secteurs exportateurs et en créant une nouvelle
dynamique pour le secteur prive, le but étant de consolider son apport
au produit intérieur brut (PIB), à l'exportation, à l'investissement et
à mise en place de l'économie du savoir.
De
même, les prévisions tablent sur 500 mille étudiants dans les secteurs
innovants, dont 50 mille dans les domaines de l'informatique, des
communications, du multimédia, et sur le renforcement des capacités de
la formation professionnelle.
Source : Tap Tunis