«Les négociations pour la réalisation de la première voiture algérienne sont en cours actuellement avec plusieurs partenaires, particulièrement la firme française Renault», a affirmé hier en marge du 4e Salon international de l’électrotechnique, de l’automation industrielle et de l’énergie (Safex) le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, Abdelhamid Temmar.
Le premier responsable de l’industrie a également confirmé une information donnée en octobre 2009 par Le Temps d'Algérie, en indiquant que «la voiture algérienne sera construite en collaboration avec la Snvi, même si cette dernière est spécialisée dans la réalisation de camions et de bus». Sur un autre point, M. Temmar prédit «l’ouverture de nouvelles cimenteries pour parer aux pénuries que connaît le secteur de l’habitat, d’autant plus que le plan quinquennal 2009-2014 a statué pour la réalisation d’un million de logements».Le ministre a affirmé sur un autre registre qu’un «précédent conseil des ministres a décidé la création d’un centre technique pour la mise à niveau des entreprises privées», en ajoutant que «celle concernant les entreprises publiques est toujours en cours». D’autre part, «un programme industriel sera appliqué pour la construction de machines agricoles afin de répondre aux besoins des agriculteurs en matière d’outils de travail et dans l’objectif d’accroître la production», a-t-il informé.
Répondant à une question relative au crédoc, M. Temmar a indiqué que «c’est une décision prise par le gouvernement et qu’il n’est pas en mesure d’apporter le moindre changement. C’est un choix irréversible». Après une visite des stands du 4e Salon International de l’électrotechnique, de l’automation industrielle et de l’énergie, qui regroupe 66 exposants originaires de 11 pays, le ministre a toutefois souligné le manque de compréhension des investisseurs étrangers qui ne répondent pas souvent aux besoins de développement de l’Algérie.
«Les infrastructures de développement économique sont construites mais nos partenaires étrangers n’investissent pas dans les créneaux qu’on voudrait mettre en valeur», a-t-il expliqué. Ainsi, c’est à travers ce salon que le ministre de l’Industrie veut redéfinir les lignes directrices de l’investissement étranger (IDE) dans notre pays.
De son côté, le PDG de Fairtrade, organisateur du salon, et représentant des entreprises germaniques, puisque l’Allemagne est le pays invité, a déclaré que «les exportations allemandes de produits électrotechniques vers l’Algérie ont atteint 211,5 millions d’euros en 2008, enregistrant une hausse de 16% par rapport à 2007». D’autres pays, à l’instar de l’Italie et de la Chine, sont présents en force dans ce salon.