Il est spécialisé dans la fabrication, la transformation et la réparation de machines et périphériques de support à l'industrie de câblages automobiles. Il vient de créer, avec Divmac, une co-entreprise qui opérera à TFZ.
Tanger est en train de s’affirmer comme un
véritable cluster automobile. En effet, l’arrivée de Renault et sa
méga-usine de la zone franche de Melloussa semble accélérer la cadence
d’un mouvement entamé à la fin des années 1990 avec l’arrivée en ordre
dispersé, dans un premier temps, de plusieurs équipementiers de taille
mondiale tels les américains Delphi et Lear Automotive et le japonais
Yazaki.
Et après l’implantation au cours des derniers mois de l’espagnol CIE Automotive, des français Inergy Automotive Systems et AB Serve, du canadien Alcoa Fixations, c’est au tour du groupe portugais Pinto de prendre pied dans la ville du détroit.
Cet industriel spécialisé dans la fabrication, la transformation et la réparation de machines et périphériques de support à l’industrie de câblages automobiles vient de créer, en partenariat avec son compatriote Divmac, qui opère dans l’automatisation industrielle, une co-entreprise marocaine du nom de MTS Free Zone, installée à Tanger Free Zone.Cette nouvelle entité vise à accompagner les projets industriels des équipementiers déjà installés au Maroc en leur fournissant des équipements de tests et de mesures ainsi que de la maintenance industrielle.
Rappelons que le Groupe Pinto est basé à Guimares, au Portugal, et compte déjà plusieurs filiales à travers trois continents notamment au Brésil, en Tunisie et en Roumanie. En 2009, son chiffre d’affaires a avoisiné les 9 millions d’euros, soit près de 100 MDH.Au demeurant, le profil des sociétés appartenant au secteur automobile
qui ont choisi de déployer leurs activités au Maroc, et plus
particulièrement à Tanger, s’enrichit de plus en plus avec une
intégration verticale.
De l’ingénierie industrielle et la conception automobile jusqu’à la fabrication de composantes électroniques ou mécaniques en passant par les biens d’équipement intermédiaires, le cluster automobile marocain, un des six moteurs industriels du Plan Emergence II, est décidément bien parti.
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