En Effet, le cas de la Tunisie-système national d’information sur l’eau a fait l’objet, jeudi 18 mars 2010 à la Cité des sciences de Tunis d’un séminaire qui a regroupé des experts tunisiens et des représentants de la Banque mondiale, de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Banque Africaine de Développement (BAD), de la Commission Européenne ainsi que de l’Agence de Coopération Allemande à Tunis.
Lors de son intervention à l’ouverture du séminaire, M. Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a souligné que le système national d’information sur l’eau en Tunisie figure parmi les composantes du projet d’investissement dans le secteur de l’eau (PISEAU).
D’un coût total de 215,98 millions de dinars, le projet PISEAU est, en effet, financé par la Tunisie, l’AFD et la Banque mondiale, s’étalant sur 4 ans (2009-2013) et portant principalement sur la gestion des ressources hydrauliques souterraines.
Le ministre a, par ailleurs, précisé que le système national d’information sur l’eau, crée au terme d’une étude sur le secteur, demeure une plate-forme adéquate pour l’échange d’expertises dans le domaine des eaux, aussi bien à l’échelle nationale que dans le cadre du partenariat avec les pays méditerranéens, d’autant plus qu’il représente un référentiel commun adapté aux normes nationales et internationales en la matière, selon l’agence TAP.
Le séminaire a, en outre, été l’occasion de mettre en exergue les efforts déployés en Tunisie visant la mobilisation et une meilleure gestion des ressources hydraulique partant du souci présidentiel quant à cette question, visible essentiellement à travers l’instauration d’un système cohérent, un cadre législatif ainsi que des projets ambitieux inscrits et fixés par le programme du Président de la République pour le prochain quinquennat, 2009-2014.
Ces efforts ont été salués par les participants à cette rencontre d’information dont notamment le directeur exécutif du SEMIDE, M. Walter Mazzitti, qui s’est félicité des efforts déployés par le gouvernement tunisien et son souci constant afin de garantir une adhésion active à ce système et de développer la coopération avec les pays méditerranéens.
Force est de savoir, dans ce sens, que la Tunisie est l’un des premiers pays à adhérer à ce système, ajoute M. Mazzitii, en précisant que l’objectif étant de préserver les ressources hydrauliques, assurer leur développement et améliorer la qualité de l’eau sans omettre le renforcement du système euro-méditerranéen de savoir-faire sur les eaux.
Il est à signaler, à ce propos, que la Tunisie ambitionne à atteindre un taux de mobilisation de ressources hydrauliques à hauteur de 95% d’ici la fin 2011, et de garantir les besoins du pays en eaux sur le court, moyen et long terme.
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