Le 20 mars 2010, le Comité pour la Santé du Parlement égyptien a approuvé un projet de loi dont l'un des articles autorise "l'avortement et la stérilisation d'une femme si sa santé ou sa situation financière ne lui permet pas d'avoir d'enfants".
Pour Hamdi al-Sayed, chef du Comité pour la Santé et président du syndicat des médecins, ce projet de loi est nécessaire en raison de la situation économique actuelle : "beaucoup de femmes n'ont pas les moyens d'élever leurs enfants" a-t-il affirmé lorsque la loi a été discutée à l'Assemblée du peuple. Il a précisé que l'avortement et la stérilisation seraient autorisés suivant des circonstances spécifiques.
L'application de cette loi exigera le consentement du mari et de la femme et celle "d'une commission médicale composée de trois médecins".
Pour le Dr. Souad Saleh, professeur de droit islamique à l'université al-Azhar, "sauf si la vie de la femme est en réel danger, l'avortement et la stérilisation ne devraient jamais être pratiqués". Il estime que le gouvernement devrait plutôt travailler à "éliminer la pauvreté et offrir un soutien financier aux enfants de familles pauvres".
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