"Nous maintenons notre mouvement de grève", a déclaré le Dr Mohamed Missaoui, président de la région centre - comprenant Alger - du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) au cours d'un point de presse.
"Nous sommes en grève ouverte depuis des semaines, sans qu'aucun écho favorable ne nous parvienne de la part des pouvoirs publics", a affirmé le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP).
Le secteur de la santé publique emploie quelque 30.000 médecins dont 8.500 spécialistes. Les adhérents du SNPSP et du SNPSSP, qui regroupent l'un les généralistes l'autre les spécialistes, sont en grève depuis respectivement le 24 décembre et le 4 janvier, tout en assurant les urgences, le suivi des malades chroniques ou les gardes dans les hôpitaux publics.
Ils réclament notamment la révision de leur statut particulier, l'ouverture de discussions sur le régime de leurs indemnités, ou l'octroi d'un quota de logements de fonction.
Les organisations, qui ont prévu des rassemblements mercredi à Alger ainsi qu'à Oran (Ouest), Constantine, Annaba (Est) et Ouargla (800 km au Sud d'Alger), demande l'ouverture de négociations avec le ministère de la Santé, en présence de représentants de l'Inspection du travail et du ministère de la Fonction publique.
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