Du 12 au 14 novembre 2009, Tunis sera la capitale africaine de l’environnement, avec la tenue de «Green Ifriqiya 2009», le 2ème Forum International de l’Investissement et de l’Emploi dans le domaine de l’Environnement, au Parc des Expositions du Kram.
Se considérant comme «le pays le plus développé dans ce secteur, sur la rive Sud de la Méditerranée», la Tunisie mise sur ce secteur «prometteur et générateur d’emplois et d’investissements, comme celui des technologies de l’information et de la communication» et veut se positionner comme «une plateforme de rencontres entre les opérateurs d’Afrique, de Tunisie et d’Europe», souligne M. Chokri Necib, chargé de mission au cabinet de M. Nadhir Hamada, ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Grande ambition et vaste projet dont la mise en œuvre est coûteuse, mais que les autorités ont su concrétiser pour la deuxième fois en deux ans en mettant sur pied une véritable alliance d’acteurs nationaux et multilatéraux –comme GTZ, la Banque Africaine de Développement, etc.-, prenant chacun en charge un volet du budget, qui a permis de rendre la facture –estimée à moins de 100.000 dinars- supportable.
Pour vendre aux opérateurs étrangers –européens et africains- le concept de «Green Ifriqiya»-, les promoteurs de la manifestation tablent sur le gain de temps, donc d’argent qu’elle leur permet. «Au lieu d’aller prospecter en Afrique, nous amenons les Africains ici et nous invitons des VIP», explique M. Necib.
La Tunisie, elle, en profite, «pour présenter des produits tunisiens» d’autant que «nous n’avons pas à rougir de nos acquis et réalisations dans le secteur de l’environnement», se félicite le chargé de mission auprès du ministre de l’Environnement et du Développement durable.
Pour coller davantage à cette orientation «business» de «Green Ifriqiya», les organisateurs ont programmé cette année deux manifestations visant à favoriser la naissance et la concrétisation d’opportunités d’affaires.
La première nouveauté est un séminaire international organisé par l’Union des Banques Arabes ayant pour objectif de sensibiliser les banques à l’importance de ce secteur et «de les convaincre de surmonter leur réticence actuelle à le financer».
La deuxième manifestation et nouveauté est un salon «B 2 B» durant lequel «aura lieu un mini-marché des émissions de gaz à effet de serre», organisé par la GTZ principalement pour faire rencontrer opérateurs allemands et de la région MENA (Middle East North Africa).
Avec 130 entreprises et près de 5.000 visiteurs, Green Ifriqiya a réussi lors de sa première édition «à se classer parmi les manifestations techniques les plus visitées», observe M. Chokri Necib. Ce qui explique, par exemple, l’intérêt qu’y porte UBIFRANCE «qui a mis cet évènement dans son agenda et a réservé un stand de 100 m2 sur lequel 15 entreprises françaises vont exposer».
Mais en plus des allemandes et italiennes, M. Chokri Necib appelle de tous ses vœux la participation d’entreprises tunisiennes de l’environnement, dont quelques unes travaillent à l’export». Dans l’espoir de «voir un jour émerger un porte-drapeau national dans ce secteur».
Source : WebManagerCenter
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