Le Groupement marocain du poids lourd et de la carrosserie (GPLC) et la Fédération Française de la Carrosserie (FFC) ont conclu, mardi à Paris, un accord de partenariat visant notamment la création à Casablanca d'un salon méditerranéen du transport routier et urbain de marchandises.
Ahmed Réda Chami, Adil Zaidi et Guy Martin, présidents du GPLC et de FFC, lors de la signature de l'accord de créatiopn du «Solutrans Méditerranée». (Photo : MAP)
L'accord, signé par Adil Zaidi et Guy Martin, présidents respectivement du GPLC et de FFC, en présence du ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami, prévoit que ce Salon bisannuel, baptisé «Solutrans Méditerranée», tiendra sa première édition en juin 2011 à Casablanca.
La FFC est propriétaire et organisateur du Salon du transport routier et urbain des marchandises Solutrans qui se tient depuis 1988 à Lyon (France). Elle dispose d'une réelle expérience et d'une connaissance en matière d'organisation de ce genre d'expositions.
Au-delà du projet du Salon de Casablanca, l'accord vise à créer une synergie entre les deux partenaires dans les domaines de la formation, des normes de sécurité et des relations entre les industriels marocains et français.
Selon le président de la FFC, Guy Martin, cet accord de partenariat illustre le «potentiel énorme» qui existe entre le Maroc et la France dans ce domaine.
«Nous avons eu d'excellents contacts que ce soit au niveau ministériel, celui des fédérations ou des industriels», s'est-il félicité dans une déclaration à la MAP.
Pour Chafik Rachadi, député et vice-président du GPLC, l'accord couronne des efforts déployés depuis un an par le groupement marocain. Il vise à créer «une synergie entre les deux parties suivant un plan d'action sur la base duquel nous allons travailler les trois prochaines années avec une vision stratégique», a-t-il ajouté à la MAP.
En matière des normes de sécurité, l'accord prévoit que les deux parties analysent ensemble les problématiques de normalisation, de réglementation et d'homologation. La FFC mettra à disposition du GPLC son expérience en la matière et ses contacts avec les organismes institutionnels français, voire européens.
Dans le domaine de la formation, la FFC pourra apporter son concours à une étude des besoins de formation des entreprises marocaines que le GPLC a prévu de réaliser. A partir des résultats de cette étude, la FFC et le GPLC travailleront à la mise en place des dispositifs de formation correspondant à l'attente des entreprises.
Les deux partenaires se sont, aussi, mis d'accord sur la création de liens commerciaux et technologiques entre les entreprises françaises et marocaines, auxquelles incombe ensuite la nécessité de développer les échanges et les partenariats.
L'accord prévoit, enfin, que la FFC et le GPLC mettent en commun leurs analyses statistiques et études prospectives et fassent en sorte de déterminer les axes de développement industriel et commerciaux pour les entreprises membres de leurs organisations.
Source : le Matin
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