Les nouveaux enjeux régionaux et internationaux dans le domaine des énergies renouvelables et les atouts “exceptionnels” du Royaume dans ce domaine lui permettront de bénéficier des impacts positifs aux plans économiques, sociaux et environnementaux liés à ce secteur, estime le directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), M. Said Mouline.
S’exprimant mardi devant le 12-ème conseil d’administration du CDER, M. Mouline a ajouté que les objectifs de “15 pc d’énergies renouvelables et de “12 pc d’efficacité énergétique” à réaliser à l’horizon 2020 représenteraient “une économie de l’ordre de 21 milliards de dirhams entre la réduction de la facture énergétique et la vente de certificats de carbone et un potentiel de 30.000 emplois”.
Selon un communiqué du CDER, M. Mouline a présenté, lors de ce conseil présidé par la ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Mme Amina Benkhadra, un exposé détaillé sur les activités sectorielles et régionales du Centre pour la période 2007-2008, les comptes audités de 2006 à 2008 et le plan d’action et le budget 2009.
Il a rappelé, à cet égard, que l’année 2008 a été marquée par l’annonce de la “stratégie nationale de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique”, une “approche régionale” et la poursuite du processus de transformation du CDER en Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Les orientations du CDER pour 2009 s’inscrivent dans le cadre de cette stratégie arrêtée par le gouvernement qui place le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique parmi les “priorités devant assurer à moyen et long terme une meilleure sécurisation de l’approvisionnement énergétique national”.
Le plan d’action 2009 a été élaboré en tenant compte de “l’évaluation des ressources énergétiques renouvelables dans les domaines de l’éolien, solaire, biomasse et petit hydraulique et du développement des actions d’efficacité énergétique initiées dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie et des transports”, ajoute le communiqué.
Ce plan d’action prend en considération également “la consolidation des outils d’accompagnement du développement des secteurs des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique par la poursuite de la mise en place d’instruments de contrô le de qualité, d’encadrement réglementaire, de renforcement de capacité et de communication ainsi que le renforcement des moyens humains et logistiques du CDER”.
Selon le communiqué, les administrateurs ont, pour leur part, souligné “l’importance du rô le du CDER an tant qu’opérateur national de développement des énergies renouvelables contribuant par la sorte au développement du marché national avec ses retombées sociales et économiques, participant ainsi à la réduction de la facture énergétique du pays et à son développement”.
Le conseil a également pris acte des “grandes lignes du projet d’entreprise présentées par le Directeur général du CDER visant la transformation effective du centre en Agence nationale de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique”, a précisé la même source.
Par ailleurs, le conseil d’administration a chargé le directeur général de proposer, dans le cadre d’un contrat plan avec l’Etat, un schéma de financement devant permettre de garantir à la future agence des “ressources pérennes et stables”.
Au terme de cette réunion, le conseil d’administration a recommandé d’élaborer un projet de plan d’action de l’agence pour les trois années à venir, un projet de texte relatif au statut du personnel de l’agence ainsi qu’un projet d’organigramme et décidé de tenir sa prochaine session au cours du 4-ème trimestre 2009.
Source : 1Stactu
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