Un des pays dont les émissions de GES augmentent le plus rapidement au monde, l'Égypte compte adopter des technologies à faibles émissions de carbone, ainsi qu'améliorer les transports publics.
Qualifié par la Banque Mondiale de «pays précurseur dans la région en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique», l'Égypte entend créer une capacité de production éolienne de 7,200 MW d’ici 2020. Objectif: que 20% de l'énergie totale soit produite à partir de sources renouvelables, incluant des centrales solaires.
Pour ce faire, l'Égypte puisera dans un fonds 5,2 G$ géré par la Banque Mondiale.
En Egypte, l'énergie solaire en est à ses balbutiements, c'est-à-dire au stade de projets pilote. Par contre, l'éolien est plus avancé, une capacité de 600 mégawatts devant être mise en oeuvre d’ici les trois ou quatre prochaines années.
D'après la Banque Mondiale, l’Égypte dispose «d’un excellent potentiel, probablement l’un des meilleurs au monde, pour la production d’énergie éolienne» en raison des vents «forts et persistants» du golfe de Suez.
Le pays s'attaque à améliorer les infrastructures en énergie éolienne.
Un système de transmission de haute capacité reliant les fermes éoliennes du golfe de Suez sera construit afin d'alimenter le Caire.
A l'heure actuelle, l’Égypte fournit à elle seule plus de la moitié de la production totale d’énergie éolienne en Afrique du Nord.
Métros légers et bus rapides
Le pays entend améliorer les transports publics afin de réduire les émissions de GES, avec de futurs métros légers et des bus rapides au Caire, la capitale.
Six nouveaux couloirs pour bus rapides devraient, dans un avenir rapproché, joindre la capitale à sa banlieue alors que 615 minibus polluants seront remplacés par 1,310 bus dits «écologiques».
Les véhicules circulant au Caire génèrent 13 M de tonnes de CO2 par an.
Source : VisionDurable
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