Le projet pilote tunisien d’autoroute de la mer est entré en phase d’exécution depuis le mois de janvier dernier et les travaux de réalisation devraient s’achever au début de l’année prochaine.
Ce projet, réalisé dans le cadre de la politique de voisinage euro-méditerranéenne, jette les bases d’une nouvelle étape de développement et d’un gain d’efficacité du secteur du transport maritime des marchandises en Tunisie.
Il est supervisé par la Compagnie Tunisienne de Navigation (CTN), en coopération avec une équipe de professionnels tunisiens et étrangers, représentant les sociétés de transport maritime, les sociétés d’acconage et de manutention, les transitaires et les autorités portuaires et douanières.
Le projet tunisien est le premier retenu sur un total de 12 projets méditerranéens soumis aux experts de la commission européenne réunis en octobre 2007 et juillet 2008. Ce projet a bénéficié d’un programme d’appui technique spécifique et de dispositions incitatives de la part de la commission européenne.
Il s’agit de la mise à niveau des ressources humaines et la garantie de la qualité des services qui comporte des programmes innovants, visant le développement de la capacité des ports et des services intégrés et la garantie de l’efficacité du transport maritime et terrestre, en vue de répondre aux besoins du marché.
Le soutien européen se reflète notamment dans l’organisation de sessions de formation dans toutes les disciplines et les métiers de la mer, au profit des agents des structures concernées par le transport maritime.
Le projet permet, en outre, de prendre connaissance des expériences de certains pays méditerranéens, tels que la Turquie, et l’encouragement de la mise en place de partenariats avec les structures méditerranéennes concernées selon les spécialités ainsi que d’un système informatique moderne.
La partie tunisienne œuvre à répondre aux engagements mentionnés dans le document du projet et notamment celles relatives à l’amélioration de la qualité des services de transport intégré, la garantie de la sécurité des marchandises et la continuité de travail au sein du port de Radès, dans l’objectif d’abaisser les délais d’entreposage des marchandises de 7 à 3 jours.
Source : BabNet
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