50 millions de tonnes de déchets rejetés dans la Méditerranée en 2008. Les plages de Palmahim, Tel Aviv, St Jean d’Acre et Haîfa restent les plus polluées d’Israël.
Les 21 pays entourant la Méditerranée partagent les mêmes problèmes de surdéveloppement des zones côtières, de pollution et de surexploitation des zones de pêche, de mauvaise gestion des eaux usées.
Israël n’y échappe pas et la crise n’arrange rien. La crise économique a tout simplement eu pour conséquence la suppression du budget pour le monitoring des eaux du Golf d’Eilat et de la Méditerranée. Ce budget de quelques 500,000 $ permet de surveiller les effets de l’urbanisation et de l’industrialisation intensive.
Selon le rapport de 2007 sur la Mer publié par le groupe de Défense de l’Environnement Zalul : “Les eaux côtières de l’Etat d’Israël sont dans un état épouvantable”.
Parmi les métaux lourds et les pesticides déversés dans la mer sous licences du gouvernement, on trouve 130 tonnes de pesticides, 5 tonnes d’arsenic, 1300 tonnes d’ammoniaque et une tonne de cyanure, indique ce rapport.
L’association Zalul dénonce que plus de 50 tonnes de déchets ont été rejetés dans la Mer Méditerranée en 2008, sans pour autant que les compagnies ne payent les taxes anti-pollution.
Ce serait des dizaines de millions de shekels qui resteraient ainsi dans les caisses des sociétés polluantes, plutôt que d’être prélevées par l’Etat afin d’agir et dépolluer nos eaux.
Pour la 2ème année consécutive, Zalul propose une cartographie détaillée de la pollution des plages (métaux lourds, eaux usées, etc.).
On apprend cette année, que les les plages de Tel Aviv ont reçu plus de 800 tonnes de chrome, 250 tonnes de polluants organiques, 56 tonnes d’ammoniaque et 16 tonnes de mercure, sans compter arsenic, cyanide et autres horreurs chimiques.
Source : IsraelValley
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