L’ouverture des zones industrielles dans la région Nord s’accélère. La capacité actuelle de 500 hectares sera multipliée par huit à l’horizon 2010.
C’est le Centre régional de l’investissement (CRI) qui en a fait l’annonce lors d’une réunion de travail avec les conseillers économiques des ambassades de l’Union européenne à Rabat.
Ces derniers étaient invités par la CGEM-Nord à découvrir le potentiel de la région. Aux 2.000 hectares prévus initialement, il faut prévoir 2.000 hectares supplémentaires, affirme Jeloul Samsam, directeur du CRI.
Il s’agit de répondre à la demande des investisseurs qui se bousculent dans la région après l’annonce de l’implantation d’une usine de l’Alliance Renault-Nissan.
Pour la seule préfecture de Fahs Anjra, le nombre d’emplois prévus est de 90.000 à l’horizon 2012, alors que la population ne dépasse pas les 100.000 habitants. 6.000 et 30.000 postes devraient être générés, à court et long termes, par l’unité Renault-Nissan.
Ce sera essentiellement dû aux sous-traitants qui arrivent dans le sillon du constructeur. D’où la nécessité d’améliorer l’offre en formation.
Par ailleurs, en matière d’urbanisme, la région est en train aussi de connaître de profondes mutations avec le lancement de plusieurs centres urbains, dont le plus important reste Melloussa, où de grands chantiers immobiliers sont prévus pour le logement des ouvriers et cadres.
Les nouvelles villes de Had Gharbia et Ksar Sghir peaufineront l’offre en matière de foncier, avec un apport de 4.500 hectares.
Un autre aspect à traiter reste la mobilité. Actuellement la région affiche une moyenne de plus de 235.000 déplacements et le double en été.
A l’horizon 2025, ce chiffre devrait dépasser le million et demi. Aussi, des efforts sont-ils à faire en matière du schéma de circulation dans la région. Le réseau autoroutier qui relie déjà les différents pôles urbains devrait être étoffé.
En ce qui concerne les liaisons aériennes, la région semble être parfaitement bien desservie par l’actuel aéroport de Tanger même si le ministère de l’Equipement a lancé dernièrement une étude pour son transfert (cf. www.leconomiste.com).
Rappelons que l’aéroport est doté d’une capacité de 15 millions de passagers. Actuellement, il accueille 3 millions chaque année. Selon les prévisions de l’Office national des aéroports (ONDA), le plein régime sera atteint en 2015.
Source : l'Economiste
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