Le Maroc s’est doté d’une société de crédits carbone pour un montant de 26,5 millions d’euros dans le cadre du Protocole de Kyoto sur le changement climatique, a-t-on appris lundi de source officielle à Rabat, où l’on souligne qu’il s’agit d’une première en Afrique.
Les actionnaires de cette société - le Fonds capital carbone Maroc (FCCM) - sont la Caisse de dépôts et de gestion du Maroc (CDG) avec 50%, la Caisse (française) des dépôts et consignations avec 25% et la Banque européenne d’investissement (BEI) avec 25%.
Les fonds pourraient servir à développer la filière éolienne :
Dans le Royaume, les débouchés pourraient venir du secteur éolien, en pleine croissance aujourd’hui ; la société française Theolia et le groupe Chaâbi se sont engouffrés dans la brèche en investissant dans des parcs éoliens dans les régions de Tétouan, Tanger, Essaouira, sans compter le projet de Tarfaya dans le Sud (300 MW), pour lequel Theolia a été préqualifié.
La bourse du carbone est un marché public de négociation et d’échange de crédit d’émission de gaz à effet de serre. Les quotas d’émissions (dioxyde de carbone ou CO2, méthane, et protoxyde d’azote) sont accordés par les gouvernements dans le cadre d’un mécanisme réglementaire (allowances). C’est l’un des mécanisme de marché favorisé par les pays ayant signé le protocole de Kyoto permettant de limiter les émissions de gaz à effet de serre[1]. L’incitatif financier, encourage l’investissement dans l’innovation technologique et la modernisation des installations.
Des millions de tonnes d’équivalent CO2 sont ainsi échangées sur le marché.
Source : Casawaves
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